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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 janvier 2010
Je suis très déçu. La bande-annonce était pourtant très bien faite, mais le film est assez mauvais. Joann Sfar s'attarde trop sur l'enfance de Gainsbarre (même si c'est une période importante) et n'approfondi pas assez sa vie d'adulte. Tout va trop vite. On ne s'attache pas au personnage, malgré la performance incroyable d'Eric Elmosino. Quelque bonnes scènes (la soirée avec Juliette Greco , La Gueule, La scène de "Je t'aime,moi non plus"...) mais rien de génial. Et pourtant,l'idée d'imager la conscience,la gueule de Gainsbourg était une superbe idée. Mais ici, elle est trop exploitée,ce qui enlève souvent beaucoup d'émotion. Dommage.
C'est l'un des films que j'attendais le plus pour ce début d'année. Un artiste et poète de légende, le film lui rend certes hommage, mais malheureusement pas comme on aurait pu se l'imaginer. Le film débute somme tout bien, on remarque assez rapidement le caractère qu'avait Gainsbourg et de son franc parlé. Puis s'en suivent ses débuts en peinture et en chanson. Philippe Katerine est un mauvais choix pour incarner celui qui avait étonné Gainsbourg de par son audace sur les textes. S'en vient France Gall qui est elle mal interprétée, on n’aura même pas le droit à l'interprétation d'Annie et ses Sucettes. Les trois grandes histoires d'amour qu'aura Gainsbourg seront traitées trop à la légère, deux d'entre elles ont beaucoup compté pour lui surtout celle avec Brigitte Bardot (on aurait dû le voir composé Initials B.B. heureusement on a au moins la mélodie). En plus de quelques erreurs dans la chronologie des chansons, l'oublie de l'homme de plateau télévisuel et le réalisateur de films. Son passage dans le sombre « Gainsbarre » est trop rapidement traité à mon goût. On peut dire que ce film (conte) traite des grandes lignes assez sommairement. Le jeu d'actrice de Laetitia Casta en Bardot est tout simplement sublime, elle l'interprète et lui ressemble à merveille tout comme Lucy Gordon qui excelle également dans son rôle de Jane Birkin. Côté Gainsbourg l'interprétation d'Éric Elmosnino est à couper le souffle tant par son jeu que par sa ressemblance. Que dire de la B.O. À part magique c'est normal c'est Gainsbourg le poète et le turbulateur. À voir si le temps est au rendez-vous.
Déçu, je mets 2 malgré la très bonne prestation de l'acteur principal dont la ressemblance avec l'artiste est plus que frappante. A aucun moment ou presque on ne sait vraiment ou on se situe dans sa carrière. De plus, l'idée du personnage imaginaire qui le hante tout le long du film ne m'a pas plu, cela n'a pas sa place dans un biopic.
Alors, "Gainsbourg", une réussite? Quasiment. Il fallait déjà composer avec l'homme Gainsbourg, ses excès, ses provocations, son dandysme ironique et son abyssale mélancolie, sa désinvolture et son désespoir, ses perpétuels écrans de fumée. A cela, Sfar répond par une belle idée : matérialiser ce mystère, cette dualité avec un double fantastique du chanteur, La Gueule, ogre disproportionné qui vole sur les toits et fait basculer le film dans le fantasme. Habile, puisque le réalisateur, issu de la BD, peut répondre à un double problème (cerner Gainsbourg ; sortir de l'ornière "téléfilmique" de la biographie) et se permettre les séquences les plus folles sans avoir à se justifier. Le plus intéressant dans cette idée de représentation inconsciente, c'est qu'elle prend sa source dans une image d'abord handicapante : celle de ces immondes caricatures antisémites (le Juif, "poison de la France", avec son nez pointu et ses traits monstrueux) qui ornaient les murs de Paris sous l'Occupation, et devant lequel le petit Lucien Ginzburg traîna ses souliers. L'hypothèse du film (ou du moins son point de départ) est de retourner cette faiblesse en force : sale gueule, sale gosse, « sale Juif », Gainsbourg assume tout, il en joue même, dans un acte fondateur révolté et goguenard qui motivera toute sa carrière. Le double animé de l'artiste enfle, s'impose et réapparaît dans les étapes-clés de son parcours, cramant ses peintures dans un solo de guitare enflammé, orientant définitivement Gainsbourg vers la chanson et la provoc. Le film, rythmé par le bagout insolent du gamin, alterne ainsi entre les étapes obligées de la biographie et les séquences plus étranges, comme suspendues dans un rêve de gosse. Oui, mais... (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
ayant trouvé la bande annonce enorme! je m'attendais à voir un fchef d'oeuvre! malheureusement, ce "conte" manque cruellement de rythme! et donc c'est long.....point positif, les acteurs.
Félicitation à Eric Elmosnino pour son interprétation. Je ne comprends pas ce que les critiques trouvent de bien dans les différents rôles qu'interprète Laëtitia Casta au cinéma. Même en BB je la trouve trop moyenne. Le petit garçon est plutôt bon par contre ! Est les passages éclair de François Morel, Yoland Moreau et Philippe Duquesne sont excellents. Malgré cela, je me suis bien ennuyé pendant ce film. Trop de fantaisies à mon goût, je m'attendais peut être plus à apprendre des choses interessantes sur le personnage assez fascinant qu'est Gainsbourg. J'ai simplement beaucoup aimé le passage de l'interprétation de la marseillaise.
Sous forme d'un conte et dans un univers très poétique, ce biopic sur (une partie de) la vie de Gainsbourg étonne. La reconstitution d'époque et les personnages sont bien vus, l'histoire n'est pas déplaisante, la musique bien intégrée... Néanmoins il n'y a rien de bien marquant pour laisser un souvenir autre que d'avoir passer un moment correct à visionner ce film.
Un film ambitieux qui a le mérite de peindre avec fidélité le "personnage" de Gainsbourg à travers ses âges, ses époques, ses inspirations, ses conquêtes mais qui sombre malgré tout dans le stéréoptype de l'homme à femme provocateur. On n'est pas vraiment déçu puisqu'on s'attend à ça, mais on regrette quand même que le scénario ne vienne pas apporter plus de profondeur à l'image du rebelle qu'on ne connaît que trop. Peut être parce que si l'artiste était brillant, la vie de l'homme elle, n'avait rien d' "héroïque" ni même de spécial...En tous cas le film, malgré ce qu'il annonce ne nous démontre pas le contraire. Boire, baiser, fumer : Etre un héros ? ...Mieux vaut s'en tenir à la B.O (évidemment).
Le film de Sfar est d’une rare beauté visuelle, peu commune ; une succession de clins d’œil, des mises en scène éclatantes dévoilant des personnages étonnamment ressemblants avec les mélodies du chanteur qui rythment l’ensemble. Cependant, misant tout sur la forme, le réalisateur néglige le fond. Pour ceux qui connaissent moins bien, ils risquent de ne pas s’y retrouver, tant le film est décousu. Sfar, en usant du point de vue purement interne (on ne suit que Gainsbourg, les autres personnages vont et viennent sans explications) et en présumant la connaissance du spectateur, donne finalement l’impression qu’il tente de caser un maximum d’anecdotes relatives au chanteur, sans fouiller plus que ça. Résultat : un style un peu édulcoré se faisant aux dépens des personnages secondaires, et aux dépens de la passion artistique. Le double imaginaire, peu convaincant, donne lieu à certaines longueurs qui auraient pu être exploitées différemment, du coup.
Un film moyen avec un acteur extraordinaire. Voir Eric Elmosnino, c'est revoir Gainsbourg. Il est bien sûr bluffant de ressemblance physique mais ses attitudes, sa voix, sa démarche, tout est d'une ressemblance troublante. Le film en lui-même m'a quelque peu déçu. Je l'aurai voulu plus dynamique avec une part plus importante donnée aux réactions du public et des médias. Je respecte en tous cas l'angle qu'a pris Joann Sfar pour nous narrer la vie d'un artiste hors norme.
Assez décu par ce film qui est plus un conte qu'un biopic. Pas assez musical à mon gout. Au final un peu d'ennui, de frustration et pas vraiment l'impression de comprendre la vie de Gainsbourg.
Si original et innovant dans sa première partie, si convenu et lointain dans la deuxième... On finit par trouver le temps long en dépit d'une interpréation et d'une photographie extraordinaire.
Ce film ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable. Je n'ai retenu que Eric Elmosnino, époustouflant de ressemblance avec Serge Gainsbourg, tant physiquement que moralement. Le reste est assez bizarre; je n'ai pas adhéré à cette sorte de monstre immonde qui semble être une caricature de Serge Gainsbourg et qui le suit presque partout. Il y a aussi beaucoup de périodes de sa vie passées sous silence. Pas la meilleure biographie qui soit.