Quelle bonne idée cette marionnette qui suit Serge Gainsbourg durant tout le film. Cela donne une vision originale du biopic! Par contre on a l'impression que le réalisateur s'est focalisé sur ses premières années et balance toute la fin de sa vie vite fait pour dire de faire un biopic. Dommage, il aurait dut s'arrêter aux premières années. Bravo aussi à Philippe Katerine qui joue un Boris Vian très convainquant.
Film médiocre, pas à la hauteur de l'artiste. Sans aucun intérêt, Eric Elmosnino joue et chante mal, aucun charisme, rien! Une leatitia Casta bonne à pas grand chose à part poser nul dans les magazines. Bref, mieux vaut lire la biographie de Gainsbourg et écouter sa musique que perdre son temps à regarder ce film.
Bon film, qui présente les grandes lignes de la vie de Gainsbourg avec fantaisie dans l'univers quelque peu particulier de ce personnage. L'acteur est tout simplement excellent dans son rôle. Cependant, le film se traine un peu en longueur et reste finalement trop vague.
Sfar avait clairement annoncé la couleur : ce film n'est pas un biopic, malgré le fait qu'il sorte dans la suite du succès du film sur Piaf et autres biopics aussi fatiguants qu'oubliables. Bon bien, et effectivement ça commence plutôt bien, on se sent tout de suite emporté par la vision poétique de l'enfant, de ses dessins, de sa naïveté et sa curiosité du monde. La création des personnages doubles de Gainsbourg, sortes de personnalités schyzophrènes incarnées par de superbes déguisements, était une excellente idée. Cependant si la première heure est enthousiasmante, la seconde nous voit déchanter : ça traîne en longueur, certaines scènes sont particulièrement ennuyantes, voir sans queue ni tête. Quand Serge commence à enchaîner les femmes (Gréco, Bardot, Birkin, etc.), Sfar s'emmêle les pinceaux, ça tourne à la succession de tableaux érotico-bourgeois sans grand intérêt. Et de là le film s'enlise, le scénario s'arrête et on s'ennuie. Faire se succéder les femmes de Gainsbourg comme ça, les unes à la suite des autres, est plutôt barbant, comme s'il se rendait compte qu'il avait déjà bien avancé dans son film et qu'il fallait obligatoirement y faire figurer tous les "tubes" de Gainsbourg dans une sorte de discographie exhaustive. Et du coup les doubles schyzos de Serge disparaissent sans aucune explication. Un peu dur après un début si excitant. Pourtant y'avait de quoi faire : la réalisation est bien pensée pour un premier film, la musique est bien intégrée, les interprètes au top (moyennant Laetitia Casta, fatiguante, et Lucy Gordon qui nous casse les oreilles), bref c'était bien parti, mais à un moment Sfar laisse tomber ses idées pour revenir au (mauvais) biopic.
On sent que l'acteur principal a dû travailler son rôle mais le film n'est pas à la hauteur du personnage. Ce biopic très enfumé ne montre pas les multiples facettes de Gainsbourg. Nous avons droit à une Gréco non crédible, une F. Gall débile, seules BB et Birkin sont plutôt bien interprétées, Bambou est transparente. Seul l'alcoolisme de ce génie est présent dans le film, y sont volontairement oubliés : drogue, côté provocateur lolita et incestueux, il y manque les faits divers qui ont marqué la vie de ce personnage atypique et surtout trop peu de sa musique. Exaspérant sa "gueule" qui le suit durant tout le film. Ce personnage, marionnette caricaturale (oreilles de chou et nez aquilin) insiste trop sur la judéité de Ginzburg et ne nous montre pas suffisamment de Gainsbarre.
Un film un peu barré tout comme Serge lui-meme, mais un peu trop barré pour moi. Cette marionnette est insupportable, et tout l'histoire va trop vite et finit en queue de poisson. Mais je salue quand meme le travail des acteurs qui sont excellents.
Un très bon jeu d'acteurs mais une réalisation bancale : l'apparition d'une marionnette caricaturant le double intérieur de Gainsbourg est surprenante et casse le style du film. Le récit est également très décousu, les plans s'enchaînent sans véritable fil rouge, difficile à suivre quand on connait peu Gainsbourg ! C'est dommage car j'avais vraiment envie de la découvrir cette "vie héroïque".
Du Sfar, de jolies filles, il n'en demeure pas moins les quelques baisses de rythme, et des omissions, un peu flagrantes, mais ça reste fort sympathique à regarder.
Un bon moment passé. Eric Elmosnino y est totalement bleuffant et c'est avec grand plaisir que j'ai pu passer un bon moment avec l'ami Serge. La mise en scène polémique n'est pas le point le plus problématique pour moi. Au contraire, je trouve que "la geule" apporte une vision interressante; poëtique; à la façon d'une fable. Mais dans ce cas, peut-être pas assez assumée par le réalisateur Joann Sfar qui nous fait défiler un superbe scopitone (D'ailleurs, à l'heure actuelle, j'écoute la BO qui me remplie de joie).
2/4 : La moyenne pour ce film auquel j'ai préféré certains documentaires (contenant des images réelles bien plus exubérantes que celles de la fiction...).
PS : Je tiens à souligner que je n'ai encore jamais aimé de "biopic"... Peut-être que ceci explique celà.
Surprise : une marionnette vient poluer le récit et n'apporte rien. Un beau gachis. Néanmoins l'interprétation est exceptionnelle. Moyen. Il manque des périodes et on a du mal à se repérer dans les époques.
une vraie déception.........fan de Gainsbourg, j'attendais avec impatience le film.....si on ne peut que saluer le travail réussi des acteurs (en particulier pour le rôle titre) et même adhérer au caractère fantastique du film.......on ne peut par contre pas accepter l'inégalité de scénario, le montage mal maitrisé, les clichés........malheureusement c'est un film qui restera mineur alors que les acteurs auraient pu le porter bien plus haut.......