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Verobisson
16 abonnés
286 critiques
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2,5
Publiée le 7 octobre 2024
Film très inégal et déséquilibré. S’il est agréable de regarder la vie "du poète" et appréciable de joindre les « animés » à son personnage spoiler: (spécialités du cinéaste pour son 1er film) , on sort bien déçu de ce biopic. Ludique, graphique, fantasmagorique, l’approche onirique si, elle est charmante au début du film, lasse vite par sa répétition Malgré un casting de stars emmené par le formidable Éric Elmosnino dans le rôle-titre, le film s’embourbe grossièrement sous l’addition d’anecdotes et de femmes célèbres. Le Gainsbourg qu’il décrit manque totalement "d’Aura", alors que Gainsbourg était un homme beaucoup plus complexe et fascinant que celui présenté Sa jeunesse est finement racontée, mais les 20 dernières années de sa vie sont carrément bâclées. Qui se veut élégant et décontracté passe à coté
Sous forme d'un conte et dans un univers très poétique, ce biopic sur (une partie de) la vie de Gainsbourg étonne. La reconstitution d'époque et les personnages sont bien vus, l'histoire n'est pas déplaisante, la musique bien intégrée... Néanmoins il n'y a rien de bien marquant pour laisser un souvenir autre que d'avoir passer un moment correct à visionner ce film.
Cette biographie très sélective et elliptique de Serge Gainsbourg est un conte où le réalisateur Joann Sfar évoque le "mensonge" de Gainsbourg plutôt que ses vérités. C'est en tout cas comme cela que Sfar présente son film, conscient et soucieux de ne pas verser dans le biopic officiel. De fait, le début du film est incontestablement original qui relate l'enfance de Lucien Ginsburg, les leçons de piano paternelles et forcées, puis l'étoile jaune sous l'Occupation qu'arbore sans honte l'enfant juif. spoiler: Ce sera ensuite le renoncement à la peinture, faute de talent pense Gainsbourg, puis les piano-bars et les rencontres déterminantes avec Boris Vian et Juliette Gréco . Bien aidé par l'étonnante ressemblance du comédien Eric Elmosnino (césarisé pour ce rôle) avec son modèle, Sfar se montre brillant dans la mise en scène, et facétieux aussi, comme quand il affuble le timide Gainsbourg de son double décomplexé sous la forme d'une marionnette, Gainsbarre en somme. La suite du film, et notamment, les relations sentimentalo-musicales de Gainsbourg avec Bardot, Birkin ou Bambou sont hélas bien moins convaincantes, par manque de sensibilité sans doute. Ces séquences nous paraissent un peu brouillonnes, inabouties et finalement anecdotiques. Ce Gainsbourg de la maturité, ainsi croqué par Sfar, ne révèle pas grand-chose.
Non bon j’ai pas aimé grand flop pour moi mais c’était à prévoir étant donné que je n’aime pas gainsbourg. C’est dit voilà. Ça n’engage que moi après tout. Mon perso préféré c’était le papa avec sa réplique légendaire « tu sais, quitter une femme ce n’est pas comme la tromper » BIEN-VU-BONHOMME. C’est quoi votre chanson pref à vous ? Moi c’est quand il chante pas haha hihi ;p Grans cœur sur l’actrice qui joue Jane B qui est abonnée aux rôles de meuf anglaise avec une frange puisqu’elle a ce rôle aussi dans Poupée Russe (merveilleux film que je vous conseille). Voilà sinon que dire ? J’aime pas trop gainsbourg je sais plus si je l’ai dit mais sinon à part ça chouette film si on enlève le perso principal c’était cool.
Revu à l'occasion des 30 ans de la mort de Gainsbourg et franchement impression plus que mitigée. Sfar a voulu faire un conte plutôt qu'un biopic, soit, mais on a le sentiment qu'il grille toutes ses cartouches lors de la première demi heure, consacré à l'enfance de notre héros. Tout l'arsenal graphique est déployé avec des drôles de personnages qui s'esquissent comme doubles ou monstres (durant l'occupation), c'est assez prenant et original...Et après ? Hé bien après, une fois que Gainsbourg enchaîne toutes ses rencontres (Vian, Gréco, Gall, Bardot, Birkin, Bambou...), il ne se passe plus grand chose; les délires graphiques disparaissent, la monotonie s'installe, à peine rehaussé par la musique. Donc des saynètes biographiques avec un gros travail de transition mais qui donne trop l'impression de survoler le sujet. Quant à Eric Elmosnino, il a beau essayer de faire exister Gainsbourg, Sfar ne lui donne pas le temps d'approfondir le personnage, sa psychologie. C'est clairement un des gros problèmes du film : cette personnalité de Gainsbourg qui parait ici toujours un peu en retrait, jamais réellement exploité autrement que par le lien avec l'enfance... Quant aux guests, ils sont inégaux. Sara Forestier en France Gall, par exemple c'est clairement une catastrophe, déjà qu'elle n'a pas l'âge du rôle... L'erreur de la prod, à mon sens, c'est d'avoir pris des gens connus pour jouer ces personnages-là... A part peut-être la regrettée Lucy Gordon en Jane Birkin, les autres donnent une impression d'un "sur" casting évènementiel, pas raccord avec la crédibilité. Bref, "Gainsbourg vie héroïque", malgré un beau travail artistique et de belles intentions est clairement une déception.
autant de bruit pour ce résultat. Quel dommage.... pas ou peu de scénario, le scènes se succèdent sans rapport ou presque les unes après les autres. Le grand artiste qu'il était mérite tellement mieux.
Sous couvert de proposer un biopic de Gainsbourg, le réalisateur se plaît en réalité à mettre en image les fantasmes imaginaires de l'artiste et de prouver qu'un jeune garçon souffrant de sa laideur peut devenir adulte le pygmalion des plus belles...Bien ténu! Face à l'interprétation impeccable d'Eric Elmosnino, les actrices choisies pour incarner les femmes de sa vie alternent entre ridicule et surjeu. De plus, l'accumulation de saynètes déjà connues ne permet ni d'en apprendre davantage sur ce mythe de la chanson, ni d'éprouver empathie ou intérêt pour ce destin tellement bâclé où l'ambivalence protagoniste est rendue à l'écran de manière bien peu subtile... Reste évidemment la musique, singulière...
La vie de Serge bien mal expliquée, beaucoup de parties manquantes. Par contre, des séquences avec les femmes l'ayant côtoyé qui n'en finissent pas. Pas vraiment captivant malgré un personnage très convaincant...
Une bonne interprétation du personnage sans que je sois fan du film. La seconde partie, à mon goût, rend le Gainsbarg des années 90' fortement antipathique. Une carrière toutefois bien résumée, alcool, alcool, cigarettes, cigarettes... Sans plus. ----Décembre 2015----
Plutôt déçu par ce biopic sur cet immense (qu'on l'apprécie ou non) artiste français. Déçu pour plusieurs raisons mais la principale est sans aucun doute celle qui cristallise tous les défauts du film, sa superficialité, que Sfar tente de dissimuler par des postures auteuristes beaucoup trop tape à l'oeil, comme par exemple l'utilisation de marionnettes pour métaphoriser les tourments introspectifs du personnage.
Le film est une succession de scénettes sans véritable lien entre elles, on a plus l'impression de voir un (bon) résumé wikipédia illustré qu'une véritable oeuvre cinématographique. Même si l'ensemble est plutôt bien rythmé et agréable à regarder, le film ne prend pas aux tripes, malgré la grande interprétation d'Elmosino (sans lui, le film tomberait carrément à plat), je n'ai pas eu l'impression d'en apprendre plus que ça sur le personnage, (pourtant je ne suis pas fan).
L'aspect "conte" est bien respecté, mais le film navigue entre deux eaux, il n'assume pas totalement sa part de conte mais ne rentre pas non plus complètement dans le biopic, on se retrouve donc devant une sorte d'oeuvre hybride, à l'identité marquée, ce qui est sans doute sa plus grande qualité, mais qui ne touche jamais, et laisse le spectateur à sa simple posture de spectateur.
La bande-son est bien entendue très bonne, l'inverse sur un film d'artiste chanteur serait un comble, mais, encore une fois, celle ci n'est qu'à moitié exploitée (mention spéciale tout de même à "Je t'aime, moi non plus", qui donne lieu à deux séquences très intéressantes).
Au final, Gainsbourg, Vie Héroïque est loin d'être un mauvais film, mais celui ci se révèle gâché par les trop nombreux défauts cités plus haut et accuse le coup d'une posture (bien trop) prétentieuse. En comparant le film avec un autre Biopic tel qu'"Aviator" pour l'exemple, on se rend très vite compte de la différence. A voir tout de même, mais avec quelques réserves !
Pour son premier film, Joann Sfar s'intéresse à Serge Gainsbourg, artiste au talent incontesté mais personnalité controversée, pour réaliser un biopic qui convoque la fable et évacue la vie publique du chanteur. Et si le projet est ambitieux, il est malheureusement inégal. Les éléments liés au conte schématisent grossièrement la dualité Gainsbourg-Gainsbarre, les vingt premières minutes qui s'attardent sur l'enfance sont d'une banalité sans nom et l'esquive du caractère provocateur du protagoniste me paraît invraisemblable. Je comprends le parti pris de Sfar d'avoir voulu traiter Gainsbourg dans ce qu'il a de plus intime sans chercher à dramatiser le propos, mais ne pas filmer les multiples provocations qui font justement de Gainsbourg un personnage complexe et fascinant est un choix assez lâche. Hormis ces défauts majeurs (j'oubliais aussi L. Casta qui fait une pâle imitation de Bardot), le film a le mérite d'être léger dans son ton, de bénéficier globalement d'une bonne interprétation et d'être dynamique dans son rythme. "Gainsbourg (Vie héroïque)" est très loin d'être inoubliable mais échappe au statut de biopic plombant et académique.
Les fans de Gainsbourg seront ravis par ce biopic. Les autres découvriront un film s inspirant de Gainsbourg mais qui lorgne plus du côté fantastique. Ç est plutôt bien interprété notamment le rôle titre ou encore gainsbourg jeune. Toutefois le film est long, mais résumer une vie en un film est également compliqué, il faut l admettre. Cependant, Gainsbourg est tout de même un personnage antipathique ce qui nuit à nous faire aimer le film.
Le film aurait du s'appeler "Gainsbourg, ou comment gâcher sa vie". Cet homme qui écrit de beaux textes, a gâché son talent et son art en se bousillant tout seul, en se rendant dépendant de l'alcool et du tabac. Bref, un grand artiste devenu une épave. Et ce film retrace bien cela, mais pas assez.