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QuelquesFilms.fr
276 abonnés
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2,5
Publiée le 29 novembre 2013
Joann Sfar a vu grand pour son premier long-métrage en tant que réalisateur. Gros budget et gros casting pour cerner l'histoire et la personnalité d'une icône inclassable de la chanson française. Sfar ne s'est pas trop laissé étouffer par son sujet. Il l'a nourri de son imaginaire, de sa fantaisie, notamment en introduisant des "doubles" de Gainsbourg à différents moments de sa vie, comme des projections de sa conscience ou différentes facettes de son "moi" : la grosse tête sortie d'une affiche antisémite sous l'Occupation et surtout "la Gueule" qui incarne l'inspiration créatrice du chanteur-compositeur et sa tendance décadente. Cet imaginaire ainsi que la liberté prise avec la réalité justifient la mention que l'on trouve au début du film et sur l'affiche : "Un conte de Joann Sfar." Malheureusement, le conte est plus réussi dans sa première moitié que dans sa seconde, l'originalité du film déclinant dès que "la Gueule" se fait plus rare, lorsque Gainsbourg est déjà un auteur célèbre. Le film est alors plus convenu, plus illustratif, et révèle des faiblesses qui étaient moins perceptibles au début, à savoir que le scénario se limite à une suite de scènes de vie, façon sketchs, une rencontre amoureuse chassant l'autre, une provoc' chassant l'autre. Il manque un fil conducteur plus marqué et une hauteur de vue qui nous fassent oublier le petit jeu proposé aux spectateurs au gré des épisodes et des rencontres, celui de comparer la ressemblance et la performance des acteurs par rapport à leurs modèles. À ce petit jeu, qui nous fait sortir un peu de l'histoire, Éric Elmosnino casse la baraque, tant par son physique que par sa gestuelle. Laetitia Casta est aussi très convaincante en Brigitte Bardot. Mais on reste perplexe face à Philippe Katerine en Boris Vian, Sara Forestier en France Gall... Ce niveau inégal des "incarnations" fait écho au niveau inégal des reprises des chansons de Gainsbourg par les acteurs eux-mêmes ou des chanteurs contemporains sollicités pour l'occasion. Si l'on peut comprendre le parti pris, on demeure tout de même frustré d'entendre si peu la voix de Gainsbourg dans ce biopic qui lui est consacré. Biopic qui laisse au final un sentiment mi-figue mi-raisin, plus anecdotique que profond, et pas totalement abouti dans sa fantaisie. Pour un premier essai cinématographique, le projet était peut-être un poil trop lourd et ambitieux...
Ensemble assez médiocre du en partie à la réalisation d'un gars dont ce n'est pas le métier. Ce qui est bien : l'idée du conte sur la double personnalité Gainsbourg/Gainsbarre mais SURTOUT l'acteur Eric Elmosnino. Il croise des acteurs plus ou moins probants jusqu'à tomber en symbiose avec Lucy Gordon / Jane Birkin, malheureusement décédée depuis.
Déçu, je mets 2 malgré la très bonne prestation de l'acteur principal dont la ressemblance avec l'artiste est plus que frappante. A aucun moment ou presque on ne sait vraiment ou on se situe dans sa carrière. De plus, l'idée du personnage imaginaire qui le hante tout le long du film ne m'a pas plu, cela n'a pas sa place dans un biopic.
Un très bon jeu d'acteurs mais une réalisation bancale : l'apparition d'une marionnette caricaturant le double intérieur de Gainsbourg est surprenante et casse le style du film. Le récit est également très décousu, les plans s'enchaînent sans véritable fil rouge, difficile à suivre quand on connait peu Gainsbourg ! C'est dommage car j'avais vraiment envie de la découvrir cette "vie héroïque".
Pfff pourquoi avoir gaché ce film avec cette grosse patate ou ce semblant de gainbourg qui nous suit dans ce film , le film sans celà aurait fait un superbe film , rien à foutre que ce soit la vérité sur la vie de Gainsbourg , il suffisait juste de le marquer au début que ce soit pas du réel , pourquoi en faire un conte ridicule et pourtant les acteurs sont si bon et ressemblant
C'est quand même marrant, cette mode du biopic musical. Rappelons-nous qu'elle fut lancée à la base par l'excellent "Ray", touchante histoire du célèbre pianiste dans sa lutte humaine, d'abord pour atteindre le succès, malgré l'interposition d'un sort peu avantageux (misère sociale, handicap, racisme), ensuite pour vaincre ses démons intérieurs (traumatisme d'enfance, addiction). Une belle réussite, suivie d'un déferlement de films recyclant à l'envi le canevas scénaristique sus-décrit en l'appliquant à d'autres grandes stars musicales des années 50 à 70. Ce commentaire s'adresse à chacun d'eux. C'est fade, les thèmes principaux sont rabâchés, le seul intérêt artistique semble résider dans le talent des acteurs à imiter les personnalités qu'ils incarnent, recette qui séduit inlassablement la presse et les cérémonies de récompenses. J'ai particulièrement eu la sensation dans ce film-ci d'un traitement fort en surface du personnage. Les scènes montrant l'impertinence et le talent balbutiant de l'enfant qu'il a été annoncent pourtant le meilleur. Mais une fois le personnage adulte, on semble se contenter de passer en coup de vent sur les principales rencontres féminines et (plus anecdotiquement) étapes artistiques de la carrière du bonhomme. Les bobars de la promo comme quoi : "ouais mais ce coup-ci c'est pas un biopic comme les autres, c'est un conte", ben, c'est en fait que des bobars. Faible, très faible même. Deux étoiles quand même, parce que c'est Gainsbourg.
Sur la forme, "GAINSBOURG (vie héroïque)" a tous les arguments nécessaires pour proposer une oeuvre cinématographique fidèle à la vie du célèbre artiste français. D'une part, les différents interprètes de l'intrigue ressemblent fortement aux personnalités de l'époque : Eric ELMOSNINO ressemble bien à Serge GAINSBOURG, Laetitia CASTA, quant à elle, ressemble à Brigitte BARDOT, etc. D'autre part, ces acteurs ont beaucoup de talent. Ils constituent un très bon choix pour incarner avec authenticité ces chanteurs d'antan. Le problème vient de la réalisation. En effet, sur le fond, le film réalisé par Joann SFAR s'avère très brouillon. C'est véritablement sans queue ni tête. Les moments clés de la vie de GAINSBOURG ne sont traités qu'en surface. D'autres n'apparaissent même pas dans le déroulement de l'intrigue. Par ailleurs, le spectateur ne parvient jamais à cerner l'impact de sa réussite artistique en France, et dans le monde. Les scènes sont filmées d'une telle manière, qu'on ne fait pas de différence entre le moment où le chanteur est professeur de musique, et celui où il est au sommet de sa gloire. En outre, la présence du double du célèbre artiste se révèle inutile. De même que le recours aux flashforward. En somme, Joann SFAR avait les moyens de faire beaucoup mieux. C'est vraiment dommage.
Ce film ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable. Je n'ai retenu que Eric Elmosnino, époustouflant de ressemblance avec Serge Gainsbourg, tant physiquement que moralement. Le reste est assez bizarre; je n'ai pas adhéré à cette sorte de monstre immonde qui semble être une caricature de Serge Gainsbourg et qui le suit presque partout. Il y a aussi beaucoup de périodes de sa vie passées sous silence. Pas la meilleure biographie qui soit.
Au final ressort l'unique facette de SG relatif à ses conquêtes. L'aspect créatif et musical est anecdotique. Hors c'était cela son moteur. Un film aussi pauvre que Gainsbourg était riche d'inventivité. Nul !
Proposer une plongée dans la vie de Gainsbourg n’était en soit pas une mauvaise idée. Le chanteur/réalisateur est en effet non seulement l’un des figures emblématiques du milieu culturel français mais son double côté Gainsbourg/Gainsbard donne une double personnalité plutôt attractive d’un point de vue scénaristique. L’idée de faire un casting à la taille de l’événement, mais aussi de faire réinterpréter chacun des tubes n’était pas mal non plus. Carton plein alors ? Loin de là ! En effet, loin de proposer un véritable enchaînement qui irait analyser plus en détail le caractère de l’artiste, cette ‘vie héroïque’, ce Gainsbourg se contente d’enchainer les histoires de vie comme de vulgaires anecdotes… Au risque d’y perdre le novice de la culture gainsbouréenne, qui enchaine les perles de la vie de Gainsbourg... Dommage.
Johann Sfar, pape de la BD socio-délirante et novice en cinéma, avoue lui-même avoir craint d'être dépassé par le sujet. Il a donc choisi de l'attaquer de biais, en misant sur les recettes qui ont fait son succès. Ainsi Gainsbourg est moins un biopic qu'un fantasme iconoclaste à partir d'un programme imposé. La page Wikipedia de l'artiste défile, cinq minutes les trois lignes ; en fond sonore, des symboliques de grande surface appliquées à l'enclume. Heureusement affleurent quelques vrais moments de grâce musicale. C'est au moins un bon disque.
un biopic de plus et pas plus passionnant que les autres!!! si vous n'êtes pas journaliste, que vous n'avez pas connu gainsbourg ou encore que vous n'êtes pas lecteur de Paris match, Voici et autres, passez votre chemin. points positifs : la musique (on aime la musique de Serge!!!) et Elmosnino (très ressemblant)!