Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 3 février 2010
On sent que l'acteur principal a dû travailler son rôle mais le film n'est pas à la hauteur du personnage. Ce biopic très enfumé ne montre pas les multiples facettes de Gainsbourg. Nous avons droit à une Gréco non crédible, une F. Gall débile, seules BB et Birkin sont plutôt bien interprétées, Bambou est transparente. Seul l'alcoolisme de ce génie est présent dans le film, y sont volontairement oubliés : drogue, côté provocateur lolita et incestueux, il y manque les faits divers qui ont marqué la vie de ce personnage atypique et surtout trop peu de sa musique. Exaspérant sa "gueule" qui le suit durant tout le film. Ce personnage, marionnette caricaturale (oreilles de chou et nez aquilin) insiste trop sur la judéité de Ginzburg et ne nous montre pas suffisamment de Gainsbarre.
Malgré quelques bonnes idées, le film ne livre qu'un empilement de sainètes sans grand lien entre elles, supposées restituer une idée des événements importants qui ont marqué la vie de Gainsbourg; Si elles sont toutes aussi authentiques que la rencontre avec France Gall, autant bidonnée sur plan du texte que de la chanson qui l'accompagne (au moins la six ou septième qu'il lui a fait interpréter) massacrée par le sosie de la chanteuse , donnant ainsi prétention à l'orginale d'être éligible au titre de plus grande voix du siècle, on peut douter de la véracité du film...qui ne présente pas beaucoup d'intérêt, sinon de ragarder cet acteur qui m'a fait penser pendant deux heures et plus (beaucoup trop long comme film, c'est interminable) que Gainsbourg avait réssuscité. L'idée de la marionnette symbolisant son mauvais génie n'est pas mal; Mais l'ensemble est assez ennuyeyx, et pas très bien orchestré.la fausse Gréco n'est guère convaincante, la fausse Bardot n'est pas mal comme la fausse Birkin. La palme revient à la fausse France Gall dont l'interprétation de Baby pop vaut à elle seule le déplacement tellement c'est odieux. Préparer vos tampons ear !
A entendre Joan Sfar il a révolutionné le cinéma. Euh...non pas vraiment. Son film ne se veut pas un biopic mais c'en est un. Il s'attache longuement aux plus belles conquêtes féminines de Gainsbourg de façon parfaitement superficielle. Il met en scène un double gainsbarrien qui n'a rien d'une invention mais tout d'un déjà vu un peu lourd. L'idée la plus intéressante est d'avoir fait chanter les chanteurs eux-mêmes et non du play-back mais là aussi, d'autres comme Christophe Honoré l'ont fait avant. Ce qui est plutôt sympathique c'est que les différents protagonistes sont dépeints avec bienveillance. Le casting est bon à l'exception de Sara Forestier, on a de la peine pour France Gall de la voir ainsi incarnée. Pour ceux qui ne connaitraient pas grand-chose de Gainsbourg ça peut donner une idée assez juste du personnage, pour les autres ça n'a pas grand intérêt.
Film superficiel plus axé sur les coucheries avec ses conquêtes que sur son talent musical. Le début était prometteur avec la rétrospective de son enfance trés bien interprétée par le jeune acteur et ensuite on sombre dans le gloque des nuits chaudes avec ses interprètes. J'aurais apprécié l'interprétation de ses chansons devenues mythiques grace à J Gréco(insignifiante), F Gall (bécasse) J birkin pas très convaincante, seul L Casta a su rendre toute la prestance de B Bardot (grace et élégance). Un bon point à E Elmosnino pour son interprétation malgrés un manque d'émotion dans ses déceptions amoureuses. Impression générale déçu.
Magnifique interprétation de Gainsbourg. L'univers fantaisiste autour du personnage et ses mélodies pallient au manque "d'action" qui rend le film un peu long sur la fin.
Très mitigée: la première partie sur l'enfance est assez belle, mais la suite est décevante: de bons acteurs, certes, mais la marionnette de Gainsbourg omniprésente c'était insupportable (absente de la bande-annonce, comme par hasard) et les passages de l'inspiration à la chanson un peu faciles. Réaliser son premier film tout seul, certes, mais écrire son premier scénario tout seul, mauvaise idée...
Un peu elliptique, un peu fantasmé, je suis restée sur ma faim, même si j'ai beaucoup aimé l'imaginaire de Joann Sfar. Mention + à Eric Elmosnino sidérant de ressemblance et de justesse et à Déborah Gall.
Si original et innovant dans sa première partie, si convenu et lointain dans la deuxième... On finit par trouver le temps long en dépit d'une interpréation et d'une photographie extraordinaire.
"Serge, sexe and song"... voila a quoi on pourrait résumé le scenario et donc la vie de Gainsbourg. Le film aurait pu être mieux, il y avait du potentiel. Les acteurs, c'est du lourd, superbe prestation du gosse et de l'acteur qui joue Serge Gainsbourg. Les Fans apprécieront, les autres, tout dépend du point de vue de chacun. Ce n'est pas un film divertissant, et ce n'est pas non plus un film pour les enfants.
Un film un peu barré tout comme Serge lui-meme, mais un peu trop barré pour moi. Cette marionnette est insupportable, et tout l'histoire va trop vite et finit en queue de poisson. Mais je salue quand meme le travail des acteurs qui sont excellents.
Alors, "Gainsbourg", une réussite? Quasiment. Il fallait déjà composer avec l'homme Gainsbourg, ses excès, ses provocations, son dandysme ironique et son abyssale mélancolie, sa désinvolture et son désespoir, ses perpétuels écrans de fumée. A cela, Sfar répond par une belle idée : matérialiser ce mystère, cette dualité avec un double fantastique du chanteur, La Gueule, ogre disproportionné qui vole sur les toits et fait basculer le film dans le fantasme. Habile, puisque le réalisateur, issu de la BD, peut répondre à un double problème (cerner Gainsbourg ; sortir de l'ornière "téléfilmique" de la biographie) et se permettre les séquences les plus folles sans avoir à se justifier. Le plus intéressant dans cette idée de représentation inconsciente, c'est qu'elle prend sa source dans une image d'abord handicapante : celle de ces immondes caricatures antisémites (le Juif, "poison de la France", avec son nez pointu et ses traits monstrueux) qui ornaient les murs de Paris sous l'Occupation, et devant lequel le petit Lucien Ginzburg traîna ses souliers. L'hypothèse du film (ou du moins son point de départ) est de retourner cette faiblesse en force : sale gueule, sale gosse, « sale Juif », Gainsbourg assume tout, il en joue même, dans un acte fondateur révolté et goguenard qui motivera toute sa carrière. Le double animé de l'artiste enfle, s'impose et réapparaît dans les étapes-clés de son parcours, cramant ses peintures dans un solo de guitare enflammé, orientant définitivement Gainsbourg vers la chanson et la provoc. Le film, rythmé par le bagout insolent du gamin, alterne ainsi entre les étapes obligées de la biographie et les séquences plus étranges, comme suspendues dans un rêve de gosse. Oui, mais... (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
2 étoiles : pour le jeu d'Eric Almosnino, pour les adapatations et extraits de morceaux de Gainsbourg, et pour une mise en scène pas mal faite malgré un côté bédé / surréaliste revendiqué ; mais on aurait pu faire beaucoup mieux avec un sujet aussi fantastique que Gainsbourg, et surtout beaucoup moins consensuel (ainsi tout le côté scato du personnage est évacué, la déchéance gainsbarrienne expédiée, et surtout le rapport érotique aux gamines est à peine évoqué par une allusion au roman Lolita, alors que plus d'une oeuvre, chantée ou filmée de Gainsbourg tourne autour de ce thème désormais tabou : cf Variations sur Marilou, Lemon incest, No comment pour les chansons par exemple).
Le réalisateur a vraiment bien fait de nommer son film "un conte". Parce que si on est habitué aux biopics de base, on va vite être surpris. C'est légèrement du grand n'importe quoi! Mais c'est ça qui est bien! Le réalisateur a gardé les grandes bases (en gros les meufs que Gainsbourg a pécho dans l'ordre chronologique). Car oui, on suit la vie de Serge du côté de ses femmes. Une bonne idée originale en somme... Les comédiens sont tous très bons. La mise en scène est maitrisée et les musiques, bien que ce ne soit pas les chansons originales, sont parfaites (du Gainsbourg quoi). Alors après c'est des fois un peu longuet. Mais c'est une œuvre originale qui est à voir...