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1,0
Publiée le 18 septembre 2021
Franchement ce film était une grosse claque dans le visage. La seule personne que je tolérais vraiment était Robbert Knepper. Il est bien connu pour ce genre de rôles et était le seul personnage qui était réellement crédible dans son rôle. Le Transporteur III était un film très typique ou il n'y a plus rien d'excitant et c'est très peu original. La plupart des scènes d'action ont été recyclées des deux derniers films. Combien de fois Frank Martin doit-il utiliser les combats comme excuse au bout d'un moment chaque scène est devenue encore plus prévisible. La seule chose qui m'a fait détourner le regard de l'écran pour me demander si ce film s'attendait ou non à ce que je le prenne au sérieux c'est le jeu minable de Natalya Rudakova. Quand elle a commencé à étrangler le chauffeur qui a pris la place de Frank j'ai espéré qu'il l'aurait commencé à l'étrangler à sa place. Le jeu de Natalya Rudakova m'a paru prétentieux dès le début de cette histoire. L'alchimie entre Frank et Valentina semblait forcée et la tentative de scène de sexe entre eux où elle le frappe avec la phrase fais-toi plaisir m'a donné envie de la gifler. Trop de règles ont été enfreintes dans ce volet ce qui a brisé sa crédibilité. À l'exception du corps bien travaillé de Jason Statham tout le reste c'est du fatigué et du déjà vu...
L'ambiance étant trop chaude a Miami, Frank Martin (J. Statham) reviens dans le Sud de la France, pensant naïvement être tranquille. Évidemment les problèmes lui tombent dessus et voilà Frank de nouveau derrière un volant accompagné d'une ukrainienne bien lourde qui mériterait de faire le voyage dans le coffre. Le scénario n'a ni queue ni tête et la mise en scène est exécrable, elle massacre littéralement les scènes d'action (qui en deviennent illisibles). Déjà que les précédents films ne volaient pas bien haut, mais là j'ai l'impression que tout le monde a été forcer de faire ce film.
Comme dans le premier opus de la série, le casting est parfait (les méchants surtout, avec Robert Knepper en tête) car l'héroïne a moins de présence que Shu Qi, le « colis » du premier volet). Comme dans le premier volet, le scénario est absent. Et autant, en 2002, pour ma critique du premier volet, j'étais conciliant et gentil, autant en 2008, je suis intransigeant avec ce genre « d'oubli ». Mais en plus, on frise le ridicule à plusieurs moments par des scènes totalement irréelles spoiler: (exemple : la poursuite en vélo à travers un bâtiment et l'arrivée du héros directement dans sa voiture, le redémarrage de la voiture après son immersion ou les scènes du train) . Il y a tellement mieux au cinéma en ce moment que, si vous voulez que le producteur Luc Besson arrête enfin cette franchise, transmettez lui un message en choisissant d'aller voir un autre film.
Les dialogues ce n'est vraiment pas ça, l'histoire est peu emballante, l'action moins mémorable (à part la course poursuite à travers les camions). On comprend bien que les scénaristes essaient de nous captiver par le biais de la sublime ukrainienne (Valentina - Natalya Rudakova) pour nous faire oublier la faiblesse abyssale du scénario. Mais cela ne prend jamais, notamment à cause d'une subtilité aux abonnés absents et de répliques d'une bêtise rarement atteinte ! On se croirait parfois dans une vidéo Jacquie et Michel... L'osmose entre le héros (Franck Martin) et l'héroïne du 2e épisode est bien loin... C'est, en définitive, ultra niais et très décevant, et le plus nul épisode de la trilogie !!
Louis Leterrier étant parti pour démarrer une carrière aux Etats-Unis (peut-être s'est-il rendu compte qu'il était trop talentueux pour ces conneries), c'est au tâcheron Olivier Megaton de réaliser le troisième et dernier volet du Transporteur. Certes il ne s'agit pas d'une grande perte mais Leterrier aurait au moins rendu cette troisième insulte regardable. Flash lumineux pour empêcher le spectateur de s'évader au pays des rêves et scènes d'actions rendues hideuses et illisibles par un surdécoupage et des accélérations aléatoires sont au programme de cette torture visuelle (cette photographie, quelle horreur !). Quitte à gaspiller l'oxygène que Jason Statham dépense dans les bastons, prenez au moins la peine de le cadrer lui ! Ou au moins d'éviter de rendre les combats en cercle aussi répétitifs et identiques d'un film à l'autre (quand elles ne sont pas gratuites). Mais ce n'est rien comparé à la vulgarité dans laquelle cette saga s'enfonce encore plus à travers la gonzesse que notre pauvre Frank Martin doit se coltiner et dont le piètre jeu d'actrice ne nous ment sur quelle critère Europacorp l'a choisit pour être la love-interest du film. Mais la qualité de cette trilogie aura au moins eu le mérite d'être cohérente avec elle-même. On a commencé tocard, on finit tocard.
Impossible pour moi d’adhérer à ce navet. Ce troisième volet de aventures de Franck Martin déçoit énormément. Déjà la réalisation n'est pas génial et est assez molle, même pendant les combats. Le scénario n'est pas franchement terrible, les personnages pas attachants et encore moins le personnage principal féminin qui en plus de mal jouée, est insupportable au plus haut point. Les dialogues sont stupides, passant par des répliques creuses et inintéressantes puis par les goûts culinaires des personnages et je tiens à dire que c'est pas que c'est pas totalement inutile mais presque. La lumière n'est pas belle, il y a aucune couleur chaude, le montage est désastreux est surtout pendant les scènes d'action. Une fois de plus, Luc Besson nous offre une belle bouse cinématographique qui ici vient tuer une franchise qui démarrait plutôt bien.
Alors là on atteint des sommets. Du presque très mauvais. Hormis Jason Statham qui, comme à son habitude, sauve les meubles, rien est à retenir de ce troisième volet, où le ridicule du scénario se mélange à l'absurdité des cascades. L'action omniprésente sauve l'ensemble du film. Un épisode dont on aurait pu très bien s'en passer.
Le 3ème volet se situera légèrement en dessous des précédents. On a compris le délire, c'est toujours la même mélodie, "bim", "bam", "boom", "dans tes dents", les producteurs auraient pu en commander 12 tant qu'à faire. On ne s'ennuie pas car les scènes d'action sont belles et biens présentes et arrivent donc à nous tenir éveillé, c'est d'ailleurs pour cette unique ingrédient qu'on le regarde, mais ente nous on n'apprend rien, on ne ressent rien, on se zombifie sur des castagnes répétitives qui composeront la majorité de ce vide scénaristique. L'originalité s'en est allée (le problème des suites me direz-vous).
Autant les 2 premiers opus avaient le mérite d'être divertissant autant cette suite est assez nulle. L'action est pas terrible et le rythme reste assez mou. La jolie valentina est des plus énervantes dès qu'elle parle (et elle parle énormément).
De loin le moins bon de la série. Ça reste un bon divertissement avec le tatane dans la bonne époque mais sans plus. C'est de pire en pire dans l'abuse :-)
La trilogie s'achève et clairement pas de la meilleur des manières. Au delà d'un scénario toujours aussi mauvais, se sont surtout les scènes d'actions qui en prennent un coup : filmées de manière brouillonne et parfois en images accélérées, elles en deviennent illisibles, voire laides. Que reste t-il alors à ce film ? Un Jason Statham toujours à son aise, et le charme de sa coéquipière. Et rien d'autre. A noter le faux raccord bien visible de l'Audi A8 qui change de générations entre deux plans tout au long du film....