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A l'origine, le personnage de François Cluzet est un escroc et un petit voleur aux abois. De passage dans une ville du Nord, une méprise insignifiante le fait passer pour le représentant d'une entreprise de BTP et lui ouvre les portes d'une improbable duperie, avec le concours crédule d'intervenants de toutes sortes.
On ne croirait pas une seconde au sujet de Xavier Giannoli et à ce qui est le lancement de la construction d'un tronçon d'autoroute sous imposture..s'il n'etait inspiré par une histoire vraie. A demeurant, certains détails ne jouent pas en faveur de l'authenticité, mais sans doute n'est-ce pas là l'essentiel.
La valeur de ce film souvent passionnant se mesure aux multiples niveaux de lecture qu'il offre. L'enchainement "matériel" des faits est déjà en soi toute une histoire, aussi logique que stupéfiante et dont on pourrait faire une farce, ce que n'est pas évidemment le projet de Giannoli. Il ya aussi le caractère humain attaché à une ville sinistrée qui se remet au travail, à ces ouvriers, à ces notables et à ces habitants enthousiastes qui vouent à leur "sauveur" et faux maître d'ouvrage Philippe Miller une reconnaissance mal placée. Et puis, il y a au coeur du film la personnalité de l'imposteur- et la composition remarquable de François Cluzet. Qu'on n'imagine pas un fanfaron charmeur et beau-parleur. C'est un homme homme solitaire et fébrile, un type qui cherche ses mots et entre dans l'escroquerie à reculons, premier étonné par la complaisance de ses interlocuteurs, spoiler: secouru par les dessous de table des prestataires et le paiement des factures à 90 jours
. Au coeur du film, le néophyte du BTP s'implique toujours plus dans son travail d'ampleur malgré les premiers soupçons. Il n'est plus à ce stade un filou malfaisant mais un funambule, un schizophrène.
On ne croirait pas une seconde au sujet de Xavier Giannoli et à ce qui est le lancement de la construction d'un tronçon d'autoroute sous imposture..s'il n'etait inspiré par une histoire vraie. A demeurant, certains détails ne jouent pas en faveur de l'authenticité, mais sans doute n'est-ce pas là l'essentiel.
La valeur de ce film souvent passionnant se mesure aux multiples niveaux de lecture qu'il offre. L'enchainement "matériel" des faits est déjà en soi toute une histoire, aussi logique que stupéfiante et dont on pourrait faire une farce, ce que n'est pas évidemment le projet de Giannoli. Il ya aussi le caractère humain attaché à une ville sinistrée qui se remet au travail, à ces ouvriers, à ces notables et à ces habitants enthousiastes qui vouent à leur "sauveur" et faux maître d'ouvrage Philippe Miller une reconnaissance mal placée. Et puis, il y a au coeur du film la personnalité de l'imposteur- et la composition remarquable de François Cluzet. Qu'on n'imagine pas un fanfaron charmeur et beau-parleur. C'est un homme homme solitaire et fébrile, un type qui cherche ses mots et entre dans l'escroquerie à reculons, premier étonné par la complaisance de ses interlocuteurs, spoiler: secouru par les dessous de table des prestataires et le paiement des factures à 90 jours
. Au coeur du film, le néophyte du BTP s'implique toujours plus dans son travail d'ampleur malgré les premiers soupçons. Il n'est plus à ce stade un filou malfaisant mais un funambule, un schizophrène.
Entre histoire vraie et fiction, ce film est tout simplement incroyable, inconcevable, passionnant. Les acteurs sont tous géniaux ! De la grosse production française. Bien jouer au réalisateur, j'ai adoré. Gros 4 étoiles, à revoir. ----Septembre 2023----
histoire vraie mais difficile à croire... escroquerie qui donne tellement d'espoir à toute une population abandonnée....je trouve que François Cluzet n'est pas dans son meilleur rôle...et ses dialogues sont souvent intériorisés. la musique est beaucoup trop importante et couvre souvent les dialogues ce qui nous laisse dans l'incompréhension
moi , j'ai trouvé ce film passionnant, je ne peux pas comprendre les gens qui disent s'être ennuyés devant ce film, il est vrai que j'ai du le regarder 2 fois pour comprendre un peu mieux comment cette une telle escroquerie a pu passer, par exemple, comment les ouvriers ont pu accepter de travailler sans être payés .. puis j'ai vu que c'est tiré d'une histoire vraie, donc c'est possible de berner les gens de la sorte, la preuve ! par conséquent, je dis bravo, très bien joué, passionnant et émouvant, chef d'oeuvre !
Inspiré d'une histoire vraie. Mais rien n'est crédible. D'autant mépriser la réalité du travail à fournir pour mettre en place et diriger un chantier, de nier la sécurité et les contrôles qui sont exigés à tous les niveaux en faisant croire qu'un personnage aussi incompétent puisse faire construire une autoroute. C'est honteux.
Le début du film est très bien, après ça baisse un peu et la dernière heure devient sans intérêt.
Au début le film montre avec justesse la mise en place d'escroquerie, mais comme de nombreux films il faut une morale alors on travestit la réalité (le film est censé se baser sur une histoire vraie) pour construire une sorte de héros au grand cœur, ça rend le film mièvre et sonnant faux. Dommage car il aurait pu être très bien.
Au début le film montre avec justesse la mise en place d'escroquerie, mais comme de nombreux films il faut une morale alors on travestit la réalité (le film est censé se baser sur une histoire vraie) pour construire une sorte de héros au grand cœur, ça rend le film mièvre et sonnant faux. Dommage car il aurait pu être très bien.
Un film sobre sur ce fait divers qui a fait parler de lui il y a quelques années. Francois Cluzet est irréprochable et même touchant dans ce rôle fort d homme dépassé puis à la fois humain . Sans doute un peu trop long mais le film est assez bien réalisé pour nous prendre comme témoin.
Le quatrième long-métrage de Xavier Giannoli, sorti en 2009, adapte à l’écran un fait divers absolument hallucinant. Il s’agit du récit d’un escroc qui reçoit la confiance aveugle de toute une population (élus, habitants, banquiers) pour relancer le chantier abandonné d’une autoroute et redonner du travail à cette région déshéritée. François Cluzet tient de manière magistrale le rôle de cet affabulateur. C’est pourtant le point faible du film qui n’a pas su pleinement exploiter l’ambivalence de cet homme désireux de profiter de son abus de confiance tout en étant complétement grisé par son statut de Robin des Bois des temps modernes. Ce film permet également à Emmanuelle Devos (César de la meilleure actrice dans un second rôle) de prouver son talent. Bref, une comédie grinçante mais pas entièrement déstabilisante.
C'est une histoire à peine croyable, celle d'un escroc qui, à partir de rien du tout, réussit à leurrer tout son monde et a fait bâtir 2 km d'autoroute dans le Nord de la France. Il faut être conscient que cette histoire est vraie car c'est ce qui donne son atout majeur au film. Aucun scénariste n'aurait pu oser imaginer pareil embobinage ! François Cluzet est comme d'ordinaire excellent, en loup solitaire asocial qui est le premier étonné de l'engrenage qui se met en place si facilement et si subitement. Sa réussite inattendue le transforme en meneur d'hommes, intégré à une équipe qui le considère et le grandit. Quand on lui demande "mais pourquoi avoir fait tout ça ?", sa réponse est simple et spontanée : "parce que c'était possible..." Un film vraiment étonnant, qui aurait juste mérité d'être un poil plus court.
C'est assez fou que cette histoire soit basée sur des faits réels. Un escroc qui se laisse dévoré par l'univers de mensonges qu'il s'est créé. Sans pouvoir juger de la véracité, on se laisse quand-même prendre par le déroulement du récit...bien que la durée soit inutilement longue.
Il y a de l'idée mais je ne me suis pas fait transporté. Cluzet est juste dans son jeu comme ses camarades.
En préalable j'ai envie de dire que je supporte de moins en moins ces films où le réalisateur nous martèle que c'est tiré d'une histoire vraie. Or le "chantage au vécu" n'est jamais ni un argument, ni un prétexte, la réalité étant toujours infiniment plus complexe que son résumé cinématographique. De plus les petits curieux qui se sont renseignés sur ce qui s'est réellement passé ont constaté qu'il ne reste que du "fait réel" que son arc narratif de base". (on a même transposé le lieu qui de sa Mayenne d'origine a atterrit dans les Hauts de France !). Essayons donc de juger le film pour ce qu'il est et non pas pour le sous-texte suggéré par ce "chantage au vécu". Le scénario se tient surtout au début, ensuite plus on approche de la fin plus on a du mal à suivre…(par ex :
spoiler:
Cluzet n'a plus d'argent mais il paye les intérimaires !)
ça se regarde néanmoins sans déplaisir même si le sujet est tiré à ligne à base d'une vague sous intrigue qui n'est pas forcement intéressante, en revanche le sous-texte social est bien maîtrisé, on l'évoque, on en parle mais on évite s'appesantir. Au niveau des acteurs, Cluzet est parfait, on peut toutefois s'étonner du personnage qu'on lui fait jouer, un escroc qui par moment manque d'assurance à ce point c'est bizarre. Emmanuelle Devos est véritablement la lumière de ce film, son interprétation frôle la perfection. Les seconds rôles déçoivent entre Soko qui ne sait pas articuler et Vincent Rottiers qui a l'air largué, ça ne le fait pas vraiment, quant à Depardieu, il en est réduit à jouer les guest-stars. La réalisation et le montage désarçonnent souvent, égrenant les déficits d'explication. Quant au final, il est raté. Synthétisons : ce n'est pas un mauvais film, ça se laisse regarder, mais ne crions pas au génie (au génie civil, évidemment)
ça se regarde néanmoins sans déplaisir même si le sujet est tiré à ligne à base d'une vague sous intrigue qui n'est pas forcement intéressante, en revanche le sous-texte social est bien maîtrisé, on l'évoque, on en parle mais on évite s'appesantir. Au niveau des acteurs, Cluzet est parfait, on peut toutefois s'étonner du personnage qu'on lui fait jouer, un escroc qui par moment manque d'assurance à ce point c'est bizarre. Emmanuelle Devos est véritablement la lumière de ce film, son interprétation frôle la perfection. Les seconds rôles déçoivent entre Soko qui ne sait pas articuler et Vincent Rottiers qui a l'air largué, ça ne le fait pas vraiment, quant à Depardieu, il en est réduit à jouer les guest-stars. La réalisation et le montage désarçonnent souvent, égrenant les déficits d'explication. Quant au final, il est raté. Synthétisons : ce n'est pas un mauvais film, ça se laisse regarder, mais ne crions pas au génie (au génie civil, évidemment)
Au cinéma la France est souvent présentée comme une plaque tournante de la culture où toutes sortes de personnes sont montrées dans les cafés tout en sirotant d'énormes quantités de vin. Ils sont représentés à l'écran comme vivant dans de belles maisons avec des étagères remplies de livres de littérature. À l'Origine présente une image complètement différente de la France culturellement riche. C'est un portrait réaliste de la France en particulier dans sa représentation appropriée de toutes les turbulences liées à la fragilité du marché du travail. Le réalisateur Xavier Giannoli montre un escroc qui est toujours resté réticent car la peur hésitante a toujours brillé sur son visage. Comme à son habitude François Cluzet est superbe comme un autre type d'escroc celui qui n'hésiterait pas du tout à mettre sa fortune personnelle et mal acquise en jeu pour aboutir a son projet À propos de François Cluzet on peut dire qu'il n'a jamais tenté de devenir une star car à maintes reprises ses brillantes performances d'acteur lui ont assuré une place permanente dans le domaine du cinéma français en tant qu'acteur de qualité. La performance d'Emmanuelle Devos est incroyable dans un second rôle de maire d'une petite ville qui ne réfléchit pas beaucoup avant de tomber amoureuse d'un escroc hésitant. Ce film présente également une performance mineure mais essentielle de Gérard Depardieu. À l'Origine a beaucoup de sens comme un film qui tente de trouver pourquoi certaines personnes feraient n'importe quoi pour gagner de l'argent facilement. Il suffit de regarder comment une ville entière devient folle avec son fils dans un camion à benne basculante, avec des gens qui les applaudissent. Et un cinq étoiles tout a fait mérité pour A l'origine...
A L'ORIGINE (2008): Philippe Miller (François Cluzet) sous ses apparences d'honnête homme, excelle dans son activité. Son métier: Escroc. Voyageant sur les routes de France en quête de larcins, et ne demandant rien à personne, il se fera entrainer dans une histoire de construction d'autoroute à l'abandon. Comprenant assez rapidement qu'il se trouve face au plus gros coup de sa vie, il se fera passer pour un responsable de chantier de la CGI. Le tronçon d'autoroute, les ouvriers, les engins de travaux, et l'argent (quoi que!) seront bien réels, mais le reste ne sera que du vent, lui seul le saura, hum! Hum! Sauf que… Une comédie dramatique bien menée pour nous faire découvrir une région de France sinistrée, avec une population solidaire, accueillante, qui retrouvera cette force de ce relever grâce à ce messie venu d'ailleurs. François Cluzet, parfait dans ce rôle d'imposteur au grand cœur. Emmanuelle Devos, épatante pour sa performance du maire, une personne responsable et pleine d'amour pour son entourage. Les brèves apparitions remarquables de Gérard Depardieu apporteront une densité supplémentaire à cette histoire. Les seconds rôles sont loin d'être négligeables, resteront très convaincants pour le réalisme demandé. Un film intéressant tiré de faits réels, qui surprendra par l'ampleur des tournures de cette affaires. Une histoire très étonnante.
tixou0
Le film a été raccourci - de 25 min, pour son exploitation en salles. Pour autant, 2 h 10, cela reste encore bien long ! Très, très long... L'ennui s'installe vite, au rythme général (ou plutôt à l'absence de rythme).... Le dernier quart d'heure, renouvelant ledit, ne sauve malheureusement rien. "Plus c'est gros, plus ça passe" : voilà pour l'argument de fond - et cette histoire, inspirée d'un fait divers réel, prometteuse sur le papier ("à l'origine, il y avait un scarabée..."), n'inspire guère Xavier Giannoli.
Emmanuelle Devos, en édile pensant favoriser ses ouailles, joue les utilités, et François Cluzet, en escroc (mais pas trop - touché par la grâce d'un improbable et pharaonique destin...), ne convainc jamais. Seul (pour quelques brèves scènes, en crapule majuscule) Depardieu crève l'écran, comme à son ordinaire. Vraiment pas un bon cru, pour l'auteur de "Marguerite"...
Emmanuelle Devos, en édile pensant favoriser ses ouailles, joue les utilités, et François Cluzet, en escroc (mais pas trop - touché par la grâce d'un improbable et pharaonique destin...), ne convainc jamais. Seul (pour quelques brèves scènes, en crapule majuscule) Depardieu crève l'écran, comme à son ordinaire. Vraiment pas un bon cru, pour l'auteur de "Marguerite"...
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