spoiler: C'est une histoire qui fustige les clichés du prince charmant tout en respectant scrupuleusement... les clichés de la comédie romantique.
- Cette critique contient des spoilers -
Quelques bonnes idées (la séance de psy du couple de présentateur, "for men self improvement ends at toilet training") suffisent à justifier un visionnage, rapidement oublié.
Conçue pour le public américain essentiellement, on ne va pas vraiment sur le terrain de la subtilité. C'est ni romantique, ni drôle, du coup...je ne vois pas ça comme une comédie romantique...
Le procédé comique récurent du film est assez simple : on filme et diffuse des moments intimes de la vie des gens. Et franchement c'est plus gênant que drôle... Je pense que le film se veut être une critique de la télévision américaine qui est prête a tout pour récupérer quelque pourcents de part de marché. Je me dois aussi d'ajouter que le film copie... Pardon,... Le film rend un hommage appuyé a la scène du restaurant de "Quand Herry rencontre Sally". Enfin la morale du film est désormais désuète,... L'idee de l'égalité femme homme a fait son apparition depuis sa sortie... Pour finir par une note positive : la scène de danse est reussie et la scène dans le couloir de l'hôtel est vaguement attendrissante...
Voici un film sur lequel j'ai un peu de mal à me positionner. D'un côté, c'est bien joué et on se laisse facilement embarquer par cette comédie. De l'autre, c'est souvent caricatural voire déplacé, même si au bout du compte on nous fait comprendre que tout cela ce ne sont que des apparences.
L'abominable vérité est comédie romantique très potache très premier degré. L'histoire est basique, la fin prévisible mais c'est tellement politiquement incorrecte que cela amuse dans un contexte où il devient de plus en plus compliqué d'exprimer autre chose que la bouillie autorisée par la doxa dominante. Autant prévenir : mon épouse et mes filles ont détesté ce film à la gloire du macho même si on se doute de ses failles. Personnellement j'ai bien aimé et me suis amusé avec un film pas du tout cérébral ce qui fait du bien de temps à autre.
Pas terrible. Assez vulgaire et graveleux. Quelques moments drôles de Butler mais Heigl en fait trop parce qu'elle a mis ses billes dans le film en tant que productrice exécutif. La psychologie a 2 sous est nauséabonde, scénario faiblard tant dans la romance que le show télé.
J'ai adoré ce film beaucoup d'humour et tellement réel à quand le 2 Je trouve que Gérard joue extrêmement bien et entre les deux fonctionne très bien Un très bon divertissement je recommande
L’Abominable Vérité est à l’image du personnage de Mike Chadway : sa vulgarité ne dit rien des relations entre homme et femme, en dépit de sa prétention à dédiaboliser un sujet à grands coups d’obscénités et de situations rocambolesques toutes plus invraisemblables les unes que les autres ; sa vulgarité dit seulement l’inanité de ces shows américains qui se propagent partout dans le monde, petits conservatoires d’une médiocrité ambiante qu’ils confortent en pensant la dénoncer. Tout cela est d’une artificialité pesante ; et le film devient aussi vain que ces bouquins que Mike consume en direct, ces recueils de pensées mièvres et mal écrit dont la valeur n’est qu’économique. Peu drôle, en dépit du charme de l’actrice principale Katherine Heigl, le long métrage de Robert Luketic manque de souffle et peine à imposer un rythme qui tienne dans la durée. Une mauvaise comédie, mal écrite et à la photographie repoussante.
Les Américains, ce peuple étrange capable de la plus stricte pudibonderie et en même temps de produire des films dans lesquels les gros mots et les allusions sexuelles font florès. Ce film est à décommander aux féministes, à ceux qui sursautent à chaque grossièreté, aux grenouilles de bénitier que les scènes de sexe forcent à brandir leurs croix. Les autres passeront un bon moment avec une bonne dose d'éclats de rire, de phrases politiquement incorrectes, d'attitudes entre hommes et femmes qu'on ne voit plus depuis 30 ans, de manque total de respect tellement libératoire dans un monde devenu aseptisé. Le scénario distille tout cela tandis qu'une histoire d'amour se développe. Le scénariste voulait-il démontrer que les femmes ont besoin d'hommes virils voire matchos ? On pourrait le croire !