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Rotten Tomatoes
100 abonnés
695 critiques
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2,0
Publiée le 17 juin 2014
Jewish Connection est un des films les plus clichés de la terre. Un juif habillé Loubavitch qui cherche l'appât du gain en vendant illégalement des médicaments à New York. Un complot, une culpabilité et un retour aux sources. Non, le scénario ne sauvera pas le film, même si les techniciens qui y ont participé ont fait du très bon boulot, et notamment le directeur de la photographie. 2/5
J'ai regardé ce film pour Jesse Eisenberg. C'est le film qui est sorti, avec Jesse Eisenberg, après sa performance dans The Social Network (où il a explosé en tant qu'acteur même si on avait déjà pu le remarquer ailleurs, chez Noah Baumbach par exemple, avec les Berkman se séparent). Bref. Bon, malheureusement je n'ai pas accorché au film. J'aime bien cette idée de montrer un jeune homme, enfermé dans une communauté dont il ne peut pas échapper aux codes, aux règles et aux traditions. On le voit vraiment "pris au piège" presque, et ce trafic est presque pour lui une porte de sortie, c'est du moins la seule qu'il a vraiment trouvé. J'aime bien cette idée de confronter ces deux mondes, mais le résultat est quand même pas terrible à voir, ça tourne très vite en rond et en terme de mise en scène c'est pas terrible non plus.
Un film vraiment très moyen et c est bien dommage car le scénario tire d une histoire vraie avait vraiment un très fort potentiel . Cependant ça reste un film qui se laisse voir mais il y a mieux dans le genre .
le début du film avait l'air prometteur, puis on se rend vite compte que cela devient banal, routinier, sans plus aucun suspens ni attrait pour le spectateur avec une issue tout à fait prévisible
Une narration bien exploitée, des acteurs bien dirigés pour un sujet vu et revu des centaines de fois et de manière beaucoup plus percutante chez d'autres.
Le premier vrai rôle du héro de "The social network" s'avère être aussi décevant que l'histoire qu'il sert. Jesse Eisenberg fait son job, aussi bien mais pas mieux que les seconds roles. Ce genre de polar tiré d'histoire vraie est souvent passionnante et foisonnante ce qui est nullement le cas ici. Le scénario est hyper classique mais surtout il ne crée jamais la moindre tension ni aucun suspense. Le "héro" est aussi peu charismatique et immature ; comment peut-on croire qu'un être si craintif se soit plongé dans une telle entreprise ?! De plus les rouages ne sont pas assez mis en avant tandis que les rebondissements sont quasis inexistants. Ca se laisse regarder mais c'est clairement un film qui manque de punch et d'ambition.
Premier film du réalisateur Kevin Asch, Jewish connection (Holy Rollers en V.O.) est de bonne facture mais assez inégal. Tiré de fait réels, cela m'a fait vaguement penser à The falcon and the snowman de John Schlezinger et à ce genre de film de la fin des 70', début des 80'. Réalisé de façon assez classique, il manque quelque chose au film pour en faire un grand thriller. Même si on prendr un certain plaisir à cette histoire assez prévisible et pas franchement nouvelle. Jesse Eisenberg confirme tout le bien que l'on pense de lui après The social network. Belles prestations aussi du mignonnet Justin Bartha (Very bad trip, Jusqu'à toi), de Mark Ivanir (Le voyage du directeur des ressources humaines) et de Ari Graynor (Be bad !, Bliss). Un premier film honnête mais manquant un peu de moyens mais surtout de consistance et de force. Peut mieux faire donc pour son jeune réalisateur. On verra la suite...
Difficile de critiquer un film qui s'affranchit de tout parti-pris, limitant son regard à quelque chose de trop factuel. La partie intéressante se révèle dans le regard que porte la communauté sur lui et sa famille qui le juge et l'abssout.
En effet, Jewish Connection est d’abord un film sur le tiraillement et le déchirement : entre le bien et le mal, le pur et l’impur, le poids de la religion et la dénégation de celle-ci. Volontairement ramassé, tourné avec de faibles moyens, le film se singularise par son rythme qui élimine l’arrêt prolongé sur les personnages, y compris le principal, et qui crée aussi certaines ellipses (les allers-retours entre l’Amérique et l’Europe, le recrutement des autres jeunes juifs). Le réalisateur nous fait également entrer sans préliminaires ni difficultés dans la communauté de Sam et les siens dans cette banlieue pavillonnaire de Brooklyn, sans doute parce qu’il la connait bien lui-même. L’esthétique, en prise directe avec les rues et les quartiers de Big Apple, n’est pas sans rappeler celle prisée par le cinéma des années 70 (Martin Scorsese et Sydney Lumet en tête). La confrontation entre les principes religieux et l’univers de la criminalité sert donc de canevas à un long-métrage accrocheur et cadencé, en tenant jusqu’au bout le choix du point de vue de son protagoniste, oscillant entre deux mondes. Le manque ou le refus d’approfondissement nuit néanmoins à l’incarnation de son héros et annihile tout développement romanesque.
A la fin des années 90, un million de pilules d’ecstasy ont été acheminées d’Amsterdam à New York par des Juifs orthodoxes recrutés à leur insu. Sam Gold, 20 ans, est l’un d’entre eux. Refusant la voie stricte et balisée que sa famille lui a déjà tracée, il accepte sans hésiter quand son voisin Yosef lui propose de faire passer des « médicaments » contre rémunération. Mais Sam comprend vite la vraie nature du trafic et se laisse happer par le gain de l’argent facile, embarquer dans la spirale des nuits sans fin de Manhattan à Amsterdam et envoûter par Rachel, la petite amie de son patron. Devenu l’un des dealers les plus en vue de Brooklyn mais renié par son père et sa communauté, Sam est rattrapé par la culpabilité. Déchiré par sa double vie, il va prendre une décision qui risque de tout faire échouer et pourrait lui être fatale. Tiré d'une histoire vraie, ce polar bien mené se suit avec plaisir et est porté par de très bons acteurs dont Jesse Eisenberg (The Social Network) génial et Justin Bartha (Very Bad Trip) habilement utilisé à contre-emploi. Il est un peu dommage que le film perde en intensité et traîne en longueur sur la fin.
Le titre français cherche à évoquer le "French connection" de Friedkin,alors que le film est davantage roman d'apprentissage que film de mafia.Si l'histoire vraie retient l'attention, c'est surtout grâce au talent de Jesse Eisenberg que le film est une réussite. Mélange de gaucherie et de détermination,d'enfance et de mélancolie revenue de tout, Eisenberg porte avec justesse la recherche d'identité du personnage, sa part de révolte adolescente face au monde clos et hyper rigide qui l'a vu grandir.Pour un retour ironique à la case " monde clos" .Film sur les limites et la transgression,auquel ne manque qu'un peu du lyrisme d'un James Gray auquel on pense forcement, en voyant Sam se débattre pour appartenir à un groupe afin d'échapper à un autre , et essayer de se réaliser loin de sa famille pour finir par y revenir. Pas mal pour un premier film.
Un bon film assez original sur un trafic de drogues pour le moins inattendu. L'histoire est plutôt bonne même si elle aurait pu être un peu plus poussée. L'évolution du personnage principal est bien faite, même si au départ, il est particulièrement naïf. Peut être même trop pour paraitre réaliste. Ce film est également l'occasion de voir Jesse Eisenberg qui est incontestablement l'un des meilleurs acteurs de sa génération. On le découvre ici, dans un genre de film différent. Jewish connection est un bon film à découvrir.
C'est vrai qu'il est plutôt bien joué et que l'on ne s'ennuie pas vraiment devant ce « Jewish Connection », si bien que celui-ci reste toujours fréquentable. Reste que même si tout ceci est assez bien mené et sans réelles fausses notes, il manque autant au film de Kevin Asch une vraie personnalité qu'une réelle intensité dramatique, si bien qu'il n'apporte en définitive pas énormément à un genre qui en a déjà vu pas mal. Honnête donc, mais pas non plus renversant ce trafic de drogue chez les juifs orthodoxes.
Premier long-métrage pour Kevin Asch qui s'inspire d'un fait réel ayant survenu dans les années 90 où des juifs orthodoxes (et hassidiques) organisèrent un trafique d'ecstasy entre Amsterdam & New York (où près d'un million de pilules furent acheminées). Un fait divers intéressant et d'autant plus surprenant qu'il a été organisé par des juifs très pratiquants. Jewish Connection (2011) a bénéficié d'un nouveau titre dans l'hexagone, plus commercial et plus explicite, faisant référence au célèbre French Connection (1971). Le film nous montre avec beaucoup de ferveur et d'exactitude l'univers religieux dans lequel sont élevés (et évoluent) ces jeunes, mais mis à part cela, le film n'a pas réellement de consistance, le scénario s'avère bien plus intéressant lorsqu'il se focalise sur la tension qui règne entre le père (très pratiquant) et son fils, entre obligations religieuses et appât du gain. A signaler tout de même une agréable distribution avec dans les principaux rôles Jesse Eisenberg & Justin Bartha.