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stebbins
499 abonnés
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2,5
Publiée le 16 février 2011
Du bon petit cinoche qui ne paye pas de mine, avec une histoire traitée d'une manière simple mais accueillante. Le film vaut surtout pour la prestation de Jesse Eisenberg, visiblement capable de changer de registre après le rôle charnière qu'il interprétait dans The Social Network : plus sympathique et moins monolithique , le héros de Jewish Connection permet au jeune acteur de développer une facette plus humaine de sa personnalité. Sinon la mise en scène vaut ce qu'elle vaut : sans audaces, sans dépassements quelconques, elle a toutefois le mérite de se tenir au plus près de ses personnages et du sujet qu'elle traite. Tiraillé entre ses principes religieux et le monde de l'argent facile et de la tentation, Sammy a quelque chose de dostoïevskien dans son ambiguité morale, semblant de complexité qui permet au spectateur de suivre le métrage avec intérêts. Un assez bon film au final, certes mineur et peu audacieux mais tout de même généreux dans le propos qu'il illustre humblement. A voir, donc.
Pour son premier film Kevin Asch adapte un fait divers concernant le trafic de drogue dans le New York des années 90. Rien de bien nouveau me direz vous dans cette mégalopole de huit millions d’habitants où la drogue n’est pas vraiment difficile à trouver, oui mais là c’est la communauté juive de New York qui est concernée dans sa frange la plus rigoriste. Imaginez un peu des juifs hassidiques avec leurs costumes noirs leurs larges chapeaux transportant dans leurs bagages des centaines de pilules d’ecstasy ! C’est pourtant le sujet du film qui dans ce New York cosmopolite nous plonge dans une communauté fermée sur elle-même (un peu à l’image des Amish pour les chrétiens) perpétuant une vision très obscurantiste des textes bibliques, au sein de ce qu’il faut bien appeler un carcan va se créer un trafic international de drogue qui va importer en Amérique des millions de doses d’ecstasy. Le personnage de Jessy Eisenberg (par ailleurs toujours excellent) angoissé par une destinée qui ne le comble pas (son père veut le voir devenir Rabbin) et frustrer de voir son mariage avec la fille qu’il désire ne pas se réaliser, va succomber aux charmes des voyages, de la fête et de l’argent. Si l’auscultation de cette communauté, les tourments du héros et ces premiers pas dans le business sont intéressant, le film fini par tourner en rond. Le rejet de sa famille face à la découverte de ces activités délictueuses va précipiter le jeune homme de plus en plus profondément dans ces agissements criminels et nous dans l’ennui suscité par les nombreux voyages entre Amérique et Europe entre coupés de fêtes débridées et assaisonnées de substances récréatives qui s’avèrent à la longue répétitifs. La dernière demi-heure du film manquant singulièrement de rythme pour ne le trouver brièvement que quelques minutes quand le héros se retrouve piégé, mais malheureusement cela précède de trop peu la fin pour redonner du peps à un film qui s’était alangui. Un film intéressant de part la sociologie de ces personnages, mais qui manque trop de rythme pour emballer et faire ressentir le dangereux des situations, à voir pour le côté culturel et l’anecdote des faits, mais qui pour le reste sera rapidement oublié.
A la fin des années 90, Sam Gold, un jeune juif new yorkais se laisse enrôler dans un trafic de drogue avec Amsterdam par son voisin, histoire de se faire un peu de blé et de se rebeller contre sa famille un peu trop religieuse. Sans être original ni exceptionnel, ce premier film de Kevin Asch est quand même plutôt prometteur. Sans arriver à leurs niveaux, j'ai trouvé qu'il avait des similitudes avec le cinéma de James Gray ou encore celui de Sydney Lumet... New York, l'histoire familiale et la drogue y sont sans doute pour quelque chose... Et puis, il y a Jesse Eisenberg, qui continue à mener brillamment sa barque, il est encore très bon ici. L'histoire est bien racontée, les relations entre les personnages sont intéressantes (surtout entre Sam et son père), le monde des juifs religieux est plutôt bien décrit et l'ensemble est plutôt très bien mis en scène mais le réalisateur n'a pas réussi à insuffler suffisamment de personnalité pour en faire quelque chose d'inoubliable. Ainsi, ce film entre dans la catégorie de ceux que l'on regarde avec plaisir mais qui ne marque pas longtemps, sentiment sans doute dû à son effet "déjà vu". A voir mais pas indispensable.
J'en suis maintenant convaincu, Jesse Eisenberg est véritablement l'étoile montante du cinéma. Il nous fait une prestation extraordinaire dans cette très bonne incursion du milieu juif orthodoxe qui va se laisser attirer par les revenus du trafic d'ecstasy. Je suis resté "connecté" tout du long!
Dans le New York des années 90, et c’est véridique, des millions de cachets d’ecstasy ont été importés d’Amsterdam grâce à de jeunes membres de la communauté juive orthodoxe naïfs et souhaitant s’émanciper des obligations strictes de leur religion. Nous suivons donc le parcours de l’un d’eux, Sam Gold, ainsi que son évolution sociale et comportemental pendant ce changement radical de style de vie. Kevin Asch, dont c’est la première incursion dans le milieu, réussit à filmer New York de façon originale et underground, avec des plans qu’on a seulement pu voir dans la série "How to make it in America". Cependant l’histoire, en apparence captivante, de ce trafic est mise en scène de manière beaucoup trop plate. En effet le metteur en scène ne fait que survoler la plupart des sujets qu’il choisit de traiter. Malgré un scénario un peu faiblard et une morale beaucoup trop évidente, "Jewish Connection" réussit à relever le niveau grâce à un casting de qualité (Jesse Eisenberg, Justin Bartha et Mark Ivanir surprenant dans ce genre de rôle). Pour un premier film c’est plutôt bien engagé mais Kevin Asch n’arrive pas à nous faire complètement adhérer à cette histoire, dommage.
Un trafic de drogue à l'échelle internationale pour le moins incongru puisqu'il implique des juifs ultra-orthodoxes. Un contexte familial et social étouffant pour le héros qui trouve un échappatoire dans le sacrilège. Le soin apporté à la véracité des faits, l'empathie que l'on peut ressentir face aux dilemmes du personnage principal, et l'interprétation de Jesse Eiseinberg sont les éléments les plus réussis du film. Même si un point de vue plus engagé aurait été bienvenu pour éviter une simple énonciation des faits (réels) victimisant le héros et rejetant le responsabilité sur son voisin sans scrupules. Un manichéisme simpliste alors que l'histoire prêtait à plus d'ambiguïté. Reste l'histoire vraie, assez sidérante.
Bien avant la twelve dont Joël Schumacher nous a récemment parlé, il y avait l'ecstasy. Ce petit film nous le rappelle avec ce singulier commerce mis en oeuvre par des rabbins stagiaires. Rien de bien palpitant ici toutefois dans cette aventure qui se laisse paresseusement suivre. On y jette tout de même un oeil pour voir quelques jolies poules qui aiment apparemment les petites frappes et l'argent, mais aussi une oreille pour une ou deux chansons françaises qui rythment ce qui n'est en aucun cas un remake de "Yiddish connection". Non, on dira plutôt que "Jewish connection" c'est un peu un roman de Zola à la sauce juive américaine : après "La faute de l'abbé Mouret", l'erreur des papillotes.
Il se laisse voir sans concession . Un film beaucoup trop cliché pourtant , mais l'histoire fait taire les grands clichés sur les juifs. Ca reste assez pertinent , continuellement à la recherche de l'argent , du profit , sans s'en rendre compte de l'illégalité. Un film assez touchant , troublant , qui inculte pas mal de valeurs . Ca reste assez simple pour un film indépendant , c'est assez habituel. Reste que le rôle pour Jesse Eisenberg n'est pas tellement pour lui ; une belle année pour lui .
Un petit film indépendant inspiré de faits réels sur des passeurs de drogues appartenant à la communauté hassidique de New York. Les aficionados de gun fights en seront pour leur frais car les protagonistes sont de "gentils religieux" au dessus de tous soupçons... Malgré un léger manque de rebondissements, Kevin Asch nous propose une histoire intéressante portée par un casting solide et une réalisation plaisante. Un film vraiment sympathique.
Le film traite une histoire vraie intéressante. Dans Jewish Connection il y a du bon comme du moins bon. Au niveau de la direction des acteurs le film est irréprochable. En termes de photographie ou de musique l’œuvre reste dans le juste. Mais au niveau de la réalisation, Jewish Connection manque de connexions. Tous les plans s’enchainent, chaque scène en appelle une autre et ainsi de suite. Il manque parfois de transitions indispensables. Le film devient donc fainéant. Dommage parce que le sujet était bon.
Au lieu du thriller documenté par des faits réels sur le trafic d'extazy mené par un groupe de juifs orthodoxes le réalisateur a choisi le thème classique du choix cornélien entre le destin tracé et la culpabilité de ce jeune garçon très naif. Certes, ce choix narratif brise tout suspense mais permet d'accompagner plus facilement le spectateur dans les coulisses de la contrebande entre Amsterdam et New-York. La mise en scène est minimaliste mais les interprétations sont très bonnes.
Jewish connection fait partie de ces films qui curieusement ont tout pour réussir, et qui pourtant ne parviennent pas à nous émouvoir réellement.
Ces qualités sont (sur le papier) nombreuses : un scénario original, une reconstitution du milieu juif orthodoxe minutieuse, une mise en scène agréable, un beau casting.
Pourtant, on n'est jamais réellement pris par l'histoire. Pourquoi ? Peut-être quelques maladresses ici ou là, qui cassent le rythme, ou une intrigue qui aurait mérité d'être un peu resserrée.
Concernant Jesse Eisenberg, qui ne m'a pas vraiment convaincu dans The social network, je suis toujours partagé. En réalité, je me demande s'il n'est pas condamné à jouer éternellement le même rôle : gars innocent mais pas con, qui apprend vite et veut réussir, alternant regard décidé et moue boudeuse. Ici, la fin est un peu moins gratifiante que dans le film de Fincher, mais les expressions de Sam Gold ne sont pas très éloignées de celles de Zuckerberg.
Un film juste au-dessus de la moyenne, qui vaut quand même pour sa patine presque documentaire. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Kevin Asch, réalisateur débutant, n'a pas choisi la facilité. En effet, son premier film est une tragi-comédie de gangsters dans un milieu juif.
Il a vraiment su s'entourer, avec Jesse Eisenstein comme premier rôle, totalement génial dans le rôle d'un jeune homme qui va devoir choisir entre la religion et l'argent et Justin Bartha en second rôle de celui qui va entrainer Sam Gold dans sa chute. Autour d'eux gravitent Q-Tip et Ari Graynor pour les plus connus, et Jason Fuchs, Danny Abeckaser (aussi producteur) et Mark Ivanir pour les moins connus, tous très bons. En plus de l'excellent jeu d'acteurs, le film est aussi passionnant, grâce à l'excellent scénario d’Antonio Macia. Pas très, ni trop long, concis, rapide et intense, ce petit bout de fresque criminelle vaut aussi pour son humour assez grinçant et ses passages assez tragiques.
Son seul gros défaut sera la fin, qui tombe comme un cheveu sur la soupe, mais au final, on passe un très bon moment. Espérons qu'il trouvera son succès en France, s'étant totalement planté aux USA. C'est ce genre de film qu'il faut soutenir.
Tout est dans la demi mesure avec ce film. Pas vraiment dramatique, pas vraiment amusant, pas vraiment acharné sur le scénario et des acteurs qui ne se donnent qu'à moitié. Le sujet paraissait intéressant mais au final, on suit une petite histoire sans grand intérêt.
Un peu de frustration en sortant du film, auquel il manque quelque chose pour en donner une meilleure impression. Cela tient peut-être à l'histoire vraie qu'il narre, finalement pas si extraordinaire. Mais on reste en éveil jusqu'à la fin et Jesse Eisenberg confirme tout le bien qu'on en avait dit dans The social network (les deux personnages sont cependant assez similaires dans leur psychologie). A voir en deuxième choix.