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conrad7893
299 abonnés
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2,5
Publiée le 17 octobre 2011
film réaliste relatant l'histoire d'une jeune femme de 23 ans sdf avec son gamin de 4 ans . un jour elle rencontre damien un sdf qui vit dans une cabane de fortune dans la forêt de versailles. après avoir passé la nuit ave lui, le lendemain, elle s'enfuit et lui laisse son fils léo. De la va se tisser un lien de parenté entre damien et léo. le gamin est formidable dans ce rôle très difficile à jouer. Guillaume depardieu égal à lui-même dans ce rôle qui lui va comme un gant. Par contre la réalisation est lente on s'ennuit j'ai été déçue
Scénario assez convenu ou du moins connu pour qui a vu The Kids de Chaplin, Sans toi ni loi de Varda ou même ce bon vieux Kramer contre Kramer... Mais le film a une force émotionnelle (il faudrait cela dit être de marbre, de pierre ou de glace pour ne pas y succomber), une mise en scène précise (bravo le chef op), un casting impeccable. Ce qui en même temps dérange, après l'émotion de la séance, c'est l'impression que le film sera vite oublié. Pas envie par ex de le revoir (à l'inverse des films des Dardennes auquel ce Versailles pourrait faire songer). Les ficelles de scénario sont quelquefois bien lourdes et la psychologie assez sommaire (mais surtout pas de psychologie dans le cinéma contemporain) Nos amis critiques se sont un peu emballés, ont "survendu" le film. Cela leur arrive...
Un ennuit profond sur un film dur et cruel, d'une pauvre vie de SDF. C'est pas si brillant que ça pourrait l'etre sur un sujet pas facile. Dommage il y avait la place.
La vie n’a pas été tendre avec Nina (Judith Chemla) qui est à la rue avec son petit garçon Enzo. Recueillie une nuit de maraude par le Samu social, elle échoue à Versailles où, au cœur de la forêt, elle rencontre Damien (Guillaume Depardieu), qui vit en quasi-autarcie dans une cabane qu’il a construite de ses mains. Nina va lui abandonner son fils pour partir en province se reconstruire. Entre l’homme des bois et le garçonnet se construira une relation quasi-filiale.
J’avais raté "Versailles" à sa sortie, à l’été 2008. Je rattrape le temps perdu avec France TV qui a la bonne idée de le reprogrammer. Sevré de salles obscures, je découvre la richesse de notre service public qui met gratuitement à disposition des petits bijoux oubliés, pendant que Netflix ou Prime Video déverse à flux ininterrompus des palanquées de comédies insipides ou l’intégrale de JP Belmondo.
Le titre du film ou sa photo où l’on devine en arrière-plan la façade majestueuse du palais de Louis XIV sont mal choisis. "Versailles" n’a rien de royal ni de solaire. Pas plus ce film rêche ne joue-t-il du contraste entre les ors du château et la misère des vagabonds qui peuplent son parc. On ne verra rien de Versailles ou de ses habitants BCBG.
Selon l’angle qu’il aurait souhaité souligner, "Versailles" aurait pu s’intituler "Hors du monde" ou "Le Garçon". Car c’est bien de cela dont il s’agit : s’attacher aux pas des plus pauvres, des plus marginaux et y suivre un gamin qui subit sans pleurnicher les avanies d’une vie de misère. Une vie de misère, mais une vie entourée d’amour ; car le petit Enzo voit se succéder autour de lui deux figures aimantes : sa mère d’abord qui aurait sans doute abandonné la partie depuis longtemps si elle n’avait eu la responsabilité de son enfant, puis ce père de substitution qu’une improbable errance en forêt lui a donné. Si cinq ans plus tôt les frères Dardenne ne s’en étaient pas servis, "Le Fils" aurait été un titre sacrément malin qui jouait sur l’ambiguïté de ce lien de parenté : le fils de qui ?
Guillaume Depardieu y interprète le rôle d’un SDF en rupture de ban, incapable de s’intégrer à un ordre social qui l’a emprisonné avant de l’ostraciser. Ce personnage résonne avec la vie du jeune acteur – qui fit de la prison à dix-sept ans pour trafic de drogue avant de décrocher en 1996 le César du meilleur espoir masculin. Quand il tourne "Versailles" Guillaume Depardieu a trente-six à peine. Son corps émacié, couvert de cicatrices, sa claudication (il a été amputé d’une jambe en 2003) lui en donnent bien dix de plus. Il mourra deux mois à peine après la sortie du film.
« Versailles » est un film juste. Juste par son message contrasté sur une société qui n’en finit pas de vomir ses ersatz de cruauté. Pierre Schoeller suggère et s’abstient sur toute facilité. Le portrait dessiné au couteau est d’une intensité bouleversante tout en restant fébrile. A l’image du destin de ses femmes et de ses hommes dont la vie ne tient qu’au degré de courage à affronter l’adversité. Juste, car ici pas de jugement l’humain est au cœur du film. De la mère un peu paumée à l’âpreté de Damien en passant par les quelques acolytes de la rue ou la famille qui refuse de comprendre, tous sont dépeints avec pudeur et force, tous donnent autant de raison de les aimer ou les haïr. Avec comme témoin magnifique le petit Enzo, tiraillé au sens propre comme au sens figuré par ces adultes en mal d’amour et de reconnaissance. La paternité est aussi au cœur de cette œuvre déchirante. Damien ne veut pas reconduire les erreurs subies dans son passé. Il se donne la mission unique de donner à cet enfant la chance qu’il n’ pas eue, ou su saisir…C’est le moment le plus délicat du film, le plus évocateur aussi de la sensibilité exemplaire d’un réalisateur en herbe qui sait allier la désespérance à la poésie. Il offre aussi à Guillaume Depardieu son plus beau rôle. Il apparaît presque décharné, à la limite de l’animalité mais d’une époustouflante beauté et avec un charisme extraordinaire. Il fait de Damien un ange déchu, un homme qui dégage respect et fierté. « Versailles » est un film simple qui vous torture autant qu’il vous attendrit. Un beau reflet de vie, une leçon d’humanité.
Encore un film sur des SDF. Une femme abandonant son enfant et un homme s'occupant du fils qui n'est même pas le sien. Une fin décevante mais on peut regarde sans probleme. On veut savoir comment fin cette histoire,surtout pour le petit.
Un récit minimaliste qui prend peu à peu une ampleur romanesque, un vrai regard social qui évite le pamphlet pour passer par la fable, un des meilleurs rôles de Guillaume Depardieu, bouleversant en paumé magnifique : le film possède de solides atouts. Dommage qu’il accuse quelques baisses de rythme et manque un peu d’intensité dramatique… « Versailles » annonce néanmoins un vrai geste de cinéma, sensible et politique, encore en gestation… en attendant le coup d’éclat de « L’Exercice de l’Etat ».
L'abandon, l'exclusion, la reconstruction. Le film est quand même assez optimiste malgré son thème difficile. Tous veulent s'en sortir au prix de sacrifices: l'enfant va quand même être abandonné deux fois mais l'amour et l'attention qu'on lui porte donne au récit un ton davantage mélancolique que grave. Une histoire qui prône l'entraide et la compréhension.
Insupportable. La version dvd que j'ai regardé en plus était horrible. Lumière insuffisante, on voit rien, prise de son horrible (on n'entend rien) et dans un autre ordre d'idées scénario mauvais de télé-roman. On se fout complètement des personnages, de ce misérabilisme entendu, de cette histoire pleine de bons sentiments et qui distille un ennui que la cour de Versailles ne devait même pas connaître! Après 45 minutes de ce supplice artificiel et n'en pouvant plus c'est avec joie que j'ai décapité ce faux roi des bois qui ne m'inspirait que la terreur d'un ennui abyssal.
Un drame très dur écrit et parfaitement mis en scène par Pierre Schoeller. Le film nous propose des scènes d'une extrême sensibilité et d'un réalisme saisissant. Il est de plus remarquablement bien interprété par Guillaume Depardieu ou Judith Chemla dans le rôle de Nina, la mère du petit garçon de 5 ans lui aussi très émouvant.
Je ne peux pas mettre "bien" à ce film mais je l'aime bien. J'aime son histoire et Depardieu et l'enfant. J'aime le lieu et la réalité évoqué. Dommage que le réalisateur ne parvienne pas à beaucoup plus qu'un téléfilm (je suis un peu dur).
Un film intéressant sur un gamin abandonné par sa femme et qui vit avec un SDF dans les bois. Guillaume Depardieu était excellent dans ce film, tout comme le gamin, dommage qu'il y est pas mal de longueurs, car cala pu être excellent.
Juste magnifique, juste somptueux, juste merveilleusement mis en scene, juste divin, juste parfaits acteurs. Juste un film que personne n'ira voir, parce que l'on lui préférera une chauve souris venue d'outre atlantique. Ah le bon cinéma francais ma p'tite dame, il n'a plus le public qu'il mérite.