J'aurais pu mettre une étoile en moins... Il faut dire qu'on ne sait pas trop sur quel pied danser avec « Une nuit à New York ». D'un côté, le film veut se donner un côté très « naturel », où tout le monde pourrait se reconnaître dans le portrait de la jeunesse dressée ici. Les dialogues, les situations vont dans ce sens,... sauf que pendant un (très) long moment, ça ne fonctionne pas du tout. Peter Sollett confond régulièrement humour et vulgarité, la lourdeur de certaines scènes étant pour le moins gênantes, notamment toutes celles intégrant Ari Graynor (même si la jeune femme donne vraiment tout ce qu'elle a avec beaucoup de sex-appeal). Les répliques se voulant justement « fun » sont souvent indigentes, nullement compensées par un manque de rythme et de consistance empêchant toute réelle velléité comique. Pourtant, il y avait quelques bonnes idées, comme ce concert « secret » que tout le monde cherche ou encore cette valse des sentiments plutôt bien décrite. Les choses s'améliorent toutefois dans la dernière ligne droite, plus modeste, classique, mais aussi plus juste voire touchante, avec un joli hommage musical, bien que trop court. Dommage, d'ailleurs, que la bande-originale, pourtant de bonne qualité, soit en définitive aussi peu marquante : pas assez mise en valeur, probablement. Toutefois, s'il y a une chose que je retiendrais du film, c'est la découverte de la plus que charmante Kat Dennings, véritable rayon de soleil d'un titre loupé dans les grandes largeurs. De la part du réalisateur de « Free Love » et de la responsable de l'émouvant « Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare » au scénario, on était en droit d'attendre (nettement) plus...