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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 juillet 2009
Là, j'avoue être très embêté...en effet, j'avais eu la chance de voir l'avant première de ce film début Juin, en présence des frères Podalydès, et j'avais été totalement emballé...1h50 de rire jamais forcé, tout dans ce film me plaisait, le côté loufoque, absurde, et les rebondissements incessants d'un personnage à l'autre....j'aurais mis à l'époque 4 étoiles sans hésiter. Puis y suis retourné hier avec une amie...et là, je ne sais pas, tout me paraîssait plus lourd, moins bien joué, plus poussif...l'amie n'a pas esquissé le moindre rire, et n'a pas du tout aimé....quant à moi, je lui aurais mis 2 étoiles maxi. Du coup, lui en met 3...une moyenne de mes deux visionnages. C'est sans doute un très bon film, mais à ne voir qu'une seule fois.
Après Musée Haut, Musée Bas, voici Bancs Publics. Gonflant, des esquisses de sourires mais rien qui ne fasse frémir. Du cinéma qui parle pour ne rien dire. Réveillez-vous !!!!!! et ne vous étonnez pas, si nous boudons le cinéma français...de plus en plus pathétique...
Sous ses devants de catalogue d’acteurs bankable du gentil cinéma français, «Bancs publics (Versaille rive droite)» (France, 2009) de Bruno Podalydès recèle un siphon de mélancolie. En-deçà des rires et des situations cocasses qui vitalisent un quartier moyen de Paris, sourdent des fêlures et des souffrances qui éclairent le sentiment de solitude. «Bancs publics…» respire à travers des gestes profondément truffaldiens. Epopée à la Doinel, période «Baisers volés», où chaque protagoniste est un élément pittoresque d’un paysage doux-amer, ce troisième épisode d’une trilogie multi-format -un court-métrage, une série et un long-métrage- réaffirme l’héritage de Truffaut auprès d’un cinéma français très mitterrandiste, fait de «force tranquille». Articulé en trois parties (dans les bureaux d’une entreprise, dans un jardin public et dans un magasin de bricolage), le récit se calque sur le sempiternel modèle du film choral. Matrice de la machine à sous du cinéma dit «du milieu», le film choral, dont l’archétype le plus génial reste «La Ronde» d’Ophuls, repose en l’occurrence sur un double fond parcouru de chagrin. Les musiques discrètes de Lafore et Pailhes y sont pour beaucoup. Monté sur des ressorts comiques souvent au bord de la caricature, l’œuvre de Podalydès pose le train-train parisien sur les rails de la fiction. Les caractères pourtant si vraisemblables des personnages paraissent, une fois développés, entièrement fictifs et inventés, de l’ordre du croquis. Croquis, non pas parce qu’ils seraient inachevés mais parce qu’ils se réduisent à des schémas d’êtres vivants. Et ce problème sur le plan de l’écriture des personnages se résorbent à l’échelle du film. «Bancs publics…» souffre d’un manque de vivacité et d’entrain, pourtant adéquat au projet fondamental du cinéaste : user l’allégresse de ses bons clichés français pour en montrer l’intime angoisse. Et l’angoisse, que l’on pressent avec les personnages, ne se montre qu’à demi-teinte.
Du grand n'importe quoi. Ce n'est pas un film, c'est une succession de scènes qui se veulent drôles, sans queue ni tête. Il ne suffit pas de réunir pleins d'acteurs pour faire un film. Le pire c'est que ça va marcher Pourquoi suis allé voir ça ? Je me suis trompé de porte
Une pléiade d’acteurs (à la manière de Jean Michel Ribes) pour un puzzle d’histoires à la fois dramatiques et drolatiques, émouvantes, irréelles/réalistes, et qui semble si (excusez du terme bateau)…humain ! Des fragments de vies que l’on suit le temps d’une scène (ou d’un peu plus), auxquelles on s’attache sans effort tant tout sonne juste, sans fausse note. On peut reprocher un petit coup de mou en milieu de parcours, quelques ratés côté mise en scène qui couac un peu l’ambiance. Mais les acteurs rendent le film plus humain, plus beau, plus juste et place chaque spectateur dans une situation qu’il a connu, qu’il connaît et qu’il reconnaîtra dans la vie courante. Devant tant de simplicités, d’élégance, de joie, de poésie surtout, on applaudit.
Malgré quelques répliques rigolotes, ce film est fade et frise parfois la bouffonnerie. Pas toujours bien joué par une pléthore d'acteurs connus mais dont le nombre n'apporte rien à la qualité du film. Bref, pas terrible du tout.
un film en trois parties inégales...La première partie (la plus courte) est légère avec la mise en place d'un mystère, une affiche suspendue à un balcon, on découvre les personnages, cette partie la plus courte est intéressante.... la deuxième partie est la plus stylisée, c'est la pause déjeuner dans un parc, reviennent le mythe du bassin et des bateaux (sans doute l'enfance de M Podalydès)et des scènes plutot écrites sur la vie en général. Jusque là tout va bien, il y parfois de l'esprit, une dose d'humour, un zeste d'ironie, bref on suit le discours cinématographique...Malheureusement il y a la troisième partie, une succession de saynettes dans un "bricomarché" où la caméra ne décolle pas des rayons de bricolage avec une succession d'acteurs qui viennent chercher qui des vis, qui une perceuse, qui de la colle...J'ai plus eu la sensation de faire mes courses que d'être dans un cinéma...Et cela dure, cela dure avec une sorte d'humour indescriptible mais foncièrement blasé, cela dure pratiquement une heure alors qu'en 25 minutes on obtenait l'effet escompté. La fin dans le supermarché est réussie mais que ce fut fastidieux...Je pense que certains metteurs en scène devrait controler la durée de leur film comme un facteur majeur...Là visiblement M Podalydès a échoué...Dommage pour le film qui du coup perd en qualité tant à un moment on s'y ennuie.
Succession de petits sketchs interprétés par de très nombreux comédiens, souvent employés à contre-emploi. J'ai adoré 1. l'analyse cynique des rapports humains, professionnels ou privés, véritable fil conducteur de cette journée, riche en rencontres de toute sorte et en émotions; 2. la satire extraordinaire des rapports hiérarchiques et du discours managérial tant au bureau (belle "présentation" power point de Pierre Arditi, le pot de départ de Josiane Balasko...) que dans un magasin de bricolage (superbes leçons de "vente" du manager : faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais .... ou ne fais pas d'ailleurs!). Les moments les plus loufoques et déjantés, provoquant de vrais fous rires dans la salle, se passent chez Brico Dream (ou "Dram"). Quelques longueurs dans le square, sans doute pour souligner le propos du film sur la solitude au milieu d'une foule! Dommage que la fin, toujours dans ce square, ajoute, selon moi, le qualificatif de dramatique à la comédie.
C'est simple je suis parti de l'avant première de ce film après 30 min de projection... pas d'histoire, on se croirait dans un un film des années 70, il s'agit p-e d'une parodie au 2nd degré...
J'ai vu ce film en avant première et je peux vous assurer qu'en aucun cas vous ne perdrez votre temps. Bien sur c'est un petit film, une ballade, une paranthèse, mais elle est enchantée. C'est émouvant, drole, cocasse et servit par une pleiade d'excellents acteurs. Que ceux qui ont aimer Versailles..... courent voir un nouvel épisode de cette saga offerte par un amoureux de Versailles.
Film en 3 parties fort inégales : Dans la première partie, des employées de bureau s'interrogent sur une affiche leur signalant un homme seul dans l'immeuble d'en face. Les 3 employées, leur chef, et Josiane Balasko offrent au spectateurs un long sketch cohérent et drôle, de bon cru. La seconde partie, dans un square, voit se croiser une pléiade de stars, dans des sketchs sans cohérence, on se croirait presque au milieu du pathétique Musée Haut, Musée Bas de Ribes... Enfin, la troisième partie, dans un magasin de bricolage est à nouveau savoureuse, mais un peu longuette. Bancs publics est trop inégal pour être un bon film. Reste le plaisir de voir un casting premier choix...
Un film à éviter absolument! Le vrai mystère du film c'est son casting...je ne comprends pas qu'autant d'acteurs pourtant renommés, aient signé pour participer à "ça"! Je ne vois pas l'interêt de ce film sans scénario, sans début, sans fin. Pour moi c'est le genre de film qui fait du tort au cinéma français et qui en regroupe tous les stéréotypes négatifs! Je mets une étoile pour la première scéne, les premières 20 minutes qui ne servent à rien mais qui ont le mérite d'être drôles. Pour le reste, un constat : l'ennui grandit aussi vite que ce que la salle s'est vidée!