Dragonball Evolution (2009
Il va bientôt y avoir un alignement planétaire, et le seul moyen d’empêcher une catastrophe est de rassembler les sept boules de cristal.
Mais Piccolo est à la rechercher de ces fameuses boules, et une d’entre elle est chez Gohan et Goku.
Premièrement, cette prophétie est hyper clichée. C’est ni original, ni intéressant, et ça sent le réchauffé. Ça commence mal. Mais le pire est que ça n’a rien à voir avec l’œuvre de base !
On passe à l’introduction du personnage de Goku, un jeune en train de s’entraîner aux art-martiaux avec son grand-père durant son temps libre, sinon en journée, c’est un … bête lycéen !? Au collège, il est un peu asocial et rejeté par les autres, tandis qu’il se sent attiré par la fille people, Chichi. Ça prend donc la structure de l’histoire de l’underdog qui cache en réalité plus que ne le laisse suggère les apparences. Ça a déjà été repris des centaines de fois, et par là-même on perd l’essence de l’œuvre original. Ces genres de clichés ont la vie dure, mais en plus, ça n’a rien à faire ici dans cette histoire. Où est le thème entre l’enfant sauvage élevé par son grand-père dans une partie reculée du monde et le choc causé par sa rencontre avec la civilisation ?
Il est (un peu plus que) taquiné, et on le voit lutter contre son envie de foutre une raclée. Pourquoi ? Goku a toujours été un personnage fort et pacifiste. Il savait se maitriser et maitriser sa force depuis le début, afin de se pousser et de surpasser ses limites, sa plus grande crainte étant de laisser libre court à son démon intérieur.
Et ça ce n’est que le début du film. Ensuite tout le reste du film
est du bon gros n’importe quoi, avec des assemblages de scènes complètement aléatoires. Le fil conducteur est branlant, les motivations sont bidons
Qu’en est-il du reste ?
Alors, tous les effets spéciaux sont ignobles. Les maquillages sont inférieurs à ce que peuvent nous offrir des fans dédiés sur le net, Piccolo ne ressemble à rien, ayant une tête ressemblant à Green Goblin fondu.
Les effets spéciaux et l’incrustation sont semblables à ce qu’on trouve dans le clip « Bond 2 » avec des déplacements et des incrustations amateurs au possible. Les explosions sont ringardes, avec très peu de définition et des volutes bien inesthétique.
Et le célèbre kamehameha ? Déjà son utilisation et son design, ainsi que la manière dont il se concentre et qu’il le prépare, sont pourris. Ensuite le sort en lui-même ressemblait à un petit jet d’un tuyau d’arrosage, mais colorié artificiellement en bleu pâle. Il n’y avait aucun impact visuel ou semblant de force.
Et les acteurs ?
Chow Yun-Fat semblait ne faire aucun effort, et je pense qu’il avait bien compris qu’il n’y avait rien à y faire, du coup, c’est comme s’il surjouait, faisait le pitre et à titre personnel i devait juste faire ce qu’il voulait pour prendre un peu de plaisir et ne pas s’embêter.
Emmy Rossum était la seule qui semblait un tant soit peu investit, avec quelques touches d’expressions de si, de-là, mais son personnage est juste celui d’une une vieille fille ennuyeuse. Avec un look tout droit sorti de la fin des années 90.
Quant à Justin Chatwin, il utilisait constamment une étrange expression de colère, qui donnait l’effet qu’il paraissait et devenait tout rouge, un peu comme s’il était à la toilette (avec la petite veine sur le front à la limite de faire pop). Son jeu est plat et déprimant. Et sa diction et ses dialogues sont monotones, sa déclamation est ratée mangeant ses mots, le son étant peu clair, il ne transmettait pas d’émotion, ayant la même expression tout au long du film, il ne bouge pas avec grâce, son maintien physique était rigide durant les scènes de combats, ce qui ne transmettait aucun respect ou sentiment de force, etc.
Un mauvais film en soi, mais bien pire et insultant lorsqu’on le compare à l’œuvre originale. Faites comme moi, le plus sensé est d’utiliser le DVD comme sous-tasse (ou bien pour des expériences scientifiques, voir la vidéo « CD shattering slow mo »).
2/10