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ConFucAmuS
535 abonnés
953 critiques
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4,0
Publiée le 1 août 2013
Pour un film de guerre, celui là a une place particulière. D'une part car on ne voit pas une seule vraie bataille, et d'autre parce qu'il s'agit finalement d'un huis-clos brillant entre deux adversaires appartenant au même camp. Excellemment mis en scène et interprété avec force par ses deux acteurs principaux. 1995: alors qu'un leader ultra-nationaliste Russe menace l'ordre mondial, après avoir saisi une base de missiles nucléaires dans l'est de l'ex URSS, le sous marin américain Uss Alabama est posté le long des côtes russes afin de surveiller les actions des dissidents Russes. Mais durant la mission, les rapports entre le commandant (Hackman) et son second (Washington) se distordent, alors que la tension entre les deux plus grandes puissances est à son comble. La grande force de ce film est de jouer sur le duel psychologique entre les deux stars du film plutôt que sur le sujet politique. Tony Scott mène l'intrigue tambour battant avec une réalisation carrée et fluide. Les retouches du scénario (à la base très mince) par Robert Towne et un certain Quentin Tarantino se sentent et les joutes entre les deux hommes n'en sont que meilleures. La musique d'Hans Zimmer et Nick Glennie Smith est absolument magnifique. Un film bien plus malin que la moyenne et qui a la bonne idée de nous rappeler que le problème de la guerre n'est pas forcément ce qui la justifie, mais ceux qui la mène.
Voilà un film de guerre psychologique comme aujourd'hui il n'en existe plus, que je n'ai découvert que très récemment. Un scénario bien ficelé, même s'il est vrai qu'il se rapproche en pas mal de points au film "A la poursuite d'Octobre Rouge", mais on a enlevé un certain nombre de personnages superflus de ce dernier. Des dialogues savoureux en VO, un duo Haletant & un dénouement qui nous fait comprendre que ce film ne se résume pas à un bon et un méchant, mais que, et c'est ce que personnellement j'ai le plus apprécié, les choix les plus audacieux permettent de trouver certaines formes de compromis, & que même les deux plus grand rivaux peuvent se réconcilier d'une certaine manière. Mention spéciale à la Bande Originale d'Hans Zimmer. Déjà un génie à cette époque.
On peut laisser de côté l’intrigue de base un brin parano et quelque peu abracadabrante du scénario, pour se concentrer uniquement sur l’affrontement psychologique, entre un commandant de sous-marin et son second. Une confrontation en huis-clos, sous l’objectif de la caméra trépidante de Tony Scott, opposant de manière magistrale Gene Hackman et Denzel Washington, soutenue par une belle brochette de seconds rôles. «USS Alabama» est un divertissement efficace et tendu à souhait, qui en fait l’un des grands films du genre.
Un excellent film de guerre en huit clos. Deux grands acteurs, Denzel Washington et Gene Hackman portent ce film nerveux ou nos héros sont dans un sous marin nucléaire et ont le destin du monde entre leurs mains. Le réalisateur parvient très bien à nous faire ressentir cette tension sous marine, puisque nous aussi sommes totalement coupé du monde et comme nos héros confrontés à de nombreux questionnements et aux peurs des profondeurs. On a ainsi droit à un des meilleurs films de guerre, le huis clos aidant bien sur, et on passe un excellent moment devant ce film culte qui commence à prendre de l'age mais qui est toujours aussi prenant.
Filmé comme un thriller, ce suspense des grands fonds n'évite pas la comparaison avec A la poursuite d'Octobre Rouge, et utilise tous les codes des films de sous-marins, mais en diffère par le côté politique-fiction habilement escamoté par Tony Scott, qui d'abord fait ce qu'il peut pour donner du rythme avec son style habituel, mais on sent qu'il est gêné par le décor en espace clos, et qui ensuite dévie vers un huis-clos propice à une performance de comédiens, il se rattache donc à cet élément : l'affrontement entre 2 acteurs au charisme puissant qui finalement, donnent une vraie dynamique à ce film efficace, porté aussi par la musique de Zimmer et une escouade de bons seconds rôles comme Viggo Mortensen, Gandolfini, Dzundza...
USS Alabama est la confrontation entre un commandant de sous-marin américain et son second pour le déclenchement ou non des armes atomiques du submersible. L'idée est fort intéressante puisqu'elle est inspirée d'une histoire en partie vraie. A l'époque, un commandant de sous-marin avait le pouvoir de déclencher une guerre nucléaire, chose qui n'est plus possible aujourd'hui. L'intensité présent dans le film entre les 2 personnages est intéressante. Néanmoins, cela reste un film assez classique et dénoué de vrai suspense. Bref : une leçon sur la démocratie et sa préservation.
Ce film alterne judicieusement confrontation psychologique et scènes de catastrophe à l'intérieur d'un sous-marin, le tout dans un contexte géopolitique tendu. Les protagonistes doivent faire face à un dilemme insoluble. Le résultat est prenant.
Bien qu'un poil « abracadabrantesque », le scénario d' USS Alabama se révèle tout de même suffisamment étoffé pour que l'intrigue parvienne à tenir la route... Mais l'essentiel ne réside pas là ! En effet, toute la grandeur et la réussite du film repose presque exclusivement sur la qualité de ses deux acteurs principaux. De ce côté là, aucune inquiétude, le réalisateur Tony Scott a mis les petits plats dans les grands en convoquant Gene Hackman et Denzel Washington, deux des plus grands acteurs de l'époque. Il leur confie des personnages passionnants mais animés par une vision du commandement diamétralement opposée. Respectivement Commandant et Second d'un sous-marin nucléaire, la tension qu'ils parviennent à dégager est telle qu'il est impossible de s'ennuyer une seule seconde... Il est alors facile pour le spectateur d'oublier qu'un holocauste nucléaire n'est probablement pas si facile à déclencher. Au bout du compte, ce manque de réalisme n'est d'ailleurs pas rédhibitoire... La vie à bord d'un submersible est plutôt bien restituée, les décors sont parfaits et les claustrophobes auront beaucoup de mal à suivre ce film sans ouvrir les fenêtres en grand. Je le recommande donc vivement pour son efficacité et pour les 22 printemps, qu'il porte déjà avec beaucoup de fierté.
Il fallait bien tout le flair du génial producteur Jerry Bruchkeimer et tout le savoir-faire du réalisateur Tony Scott pour réussir à supplanter "A la recherche d’Octobre Rouge" qui détenait jusque-là le titre de meilleur film de sous-marin (catégorie, il est vrai, plutôt pauvre et souvent cantonnée aux séries B direct-to-video). Mais cet "USS Alabama" est bien plus que ça : c’est avant tout un époustouflant duel psychologique livré par 2 acteurs exceptionnels, Gene Hackman et Denzel Washington. Chacune de leur confrontation, de leur 1ere rencontre à leur ultime échange, est un moment de tension dépeignant parfaitement la relation entre les 2 personnages (l’autoritaire Ramsey cherche à tester son second, l’empathique Hunter est cherche à gagner son respect sans être servile). Mais là où un film lambda se serait limité à ce simple duel, "USS Alabama" a la grandiose idée d’entourer les 2 héros d’une pléiade de personnages passionnants campés par de formidables acteurs parmi lesquels Georges Dzundza, Viggo Mortensen, James Gandolfoni, Matt Craven ou encore Danny Nucci. Le scénario est également une réussite incontestable puisqu’il exploite avec beaucoup de talent les cas de conscience et les trahisons auxquelles se livrent les personnages coupés du monde dans ce milieu clos et qu’en outre il force le spectateur à prendre position pour l’un des 2 camps. Enfin, la mise en scène est un modèle de rythme (tout en alternant les moments de tensions et des séquences plus posées) et parvient à rendre attrayants des palns penchés qu’on croyait réservés aux séries Z, le tout magnifié par la somptueuse BO de l’inimitable Hans Zimmer. Bref, une réussite et sans doute un des meilleurs films de Tony Scott (après "Ennemi d’Etat").
Comme Ennemi d'Etat, USS Alabama est une bonne collaboration entre le producteur controversé Jerry Bruckheimer, dont on sent la patte (patriotisme, divertissement, inscriptions dans le film, musique sublime de Hans Zimmer) et le regretté réalisateur Tony Scott. On ressent, dans le film, une bonne ambiance à la fois claustrophobique et paranoïaque ( fin de Guerre Froide) avec un super duo Hackman - Washington. A voir ! PS : d'excellents dialogues de Tarantino !
USS ALABAMA (1995): Des nationalistes radicaux russes prêts à attaquer l'Amérique d'une façon meurtrière, le plus puissant sous-marin nucléaire USS ALABAMA mis en alerte, à son bord, le commandant Franck Ramsey (Gene Hackman), un vieux loup de mer très obstiné, son second Run Hunter (Denzel Washington), un homme réfléchi, s'opposera à exécuter des ordres à l'aveuglette. La pratique face à la théorie. Deux hommes totalement opposés, qui sans nul doute, voudront d'une façon ou d'une autre protéger leur nation d'une destruction massive. Une mise en scène soutenue, stressante, pour un affrontement psychologique très intense. Le réalisateur Tony Scott nous plongera à l'intérieur d'un huis-clos houleux dans les profondeurs de l'océan, illustré par un bras de fer très musclé entre les deux excellents acteurs Gene Hackman et Denzel Washington. Lequel des deux en sortira vainqueur? Un film d'action bien mené non pas par ses combats, mais par ses prises de décisions qui nous placeront constamment en éveil. Et tout cela à partir d'une situation réaliste qui pourrait devenir le point de départ d'une troisième guerre mondiale.
Un film intense grâce tout d'abord à l'excellent face à face entre les deux grands acteurs Denzel Washington et Gene Hackman, mais aussi grâce à l'histoire où règne le suspense. Un régale, signé par un roi de l'action Tony Scott, réalisateur de Man on Fire, Déjà Vu, Top Gun et autre Spy Game, qui signe l'un de ces meilleurs films, rien quand reunissant ces deux immenses acteurs dans ce sous marin. La musique de Hans Zimmer et toujours parfaite dans ce genre de film, tout comme la réalisation soigné et nerveuse. Le film USS Alabama reste l'un des meilleurs films de guerre. A ne pas manquer. Efficace, nerveux, un duo d'acteurs épatants, une très bonne réalisation: que demandez de plus?
Un film de sous-marin sous tension produit par Jerry Bruckheimer et son ex associé Don Simpson décédé et réalisé par le regrétté Tony Scott !! Trois personnes avaient à une période le monopole de l'arme nucléaire ou tirs de missiles dans un contexte tendu, le président Américain, le président Russe et le commandant de bord du sous marin, quand on voit ce long métrage, on est bien content que les lois ont changé (rire). Un commandant pète sec se dispute le grade avec son second sur un message codé sans fin pour pouvoir lancer les missiles alors que la fréquence est a réparer. Il y a mutinerie, l'équipage est paniqué et sous le choc au changement du poste supérieur toutes les heures. Sur un scénario bien troussé, Tony Scott réussit à scotcher le spectateur sur son siège avec des rebondissements à toutes vitesses. Le film doit beaucoup à son casting, le face à face entre le jeune intellectuel et sportif Denzel Washington et le vieux briscard déglingé Gene Hackman plus de bons seconds roles ou l'on reconnait Viggo Mortensen, Matt Craven, James Gandolfini, Lillo Brancato Jr et d'autres. Un bon divertissement prenant.
Excellent thriller psychologique en huis clos, enfermé dans un sous-marin nucléaire avec une tension qui monte crescendo, étouffant ! Le duel entre les deux monstres Hackman - Washington est parfaitement maîtrisé et la musique entraînante de Hans Zimmer colle parfaitement à l'ambiance du film.
« USS Alabama » de Tony Scott s’inscrit dans d’un sous-genre très codifié du film de guerre, le film de sous-marin. « L’odyssée du sous-marin Nerka » de Robert Wise (1959) est clairement cité en référence principale par le héros du film, Denzel Washington, lors d’une scène où avant de prendre son commandement sur l'USS Alabama, il joue à un quizz sur le cinéma avec ses futurs compagnons d’équipage Le confinement des hommes dans un espace réduit comme dans les films de prison est propice aux affrontements et dans le cas particulier du film de sous-marin, situés au sein même du commandement. « USS Alabama » ne déroge pas à la règle et Tony Scott très à l’aise dans le film d’action s’y entend à merveille pour orchestrer le suspense avec un sens parfait du rythme dans la gestion des rebondissements. Gene Hackman et Denzel Washington qui remplacent Clark Gable et Burt Lancaster autrefois opposés dans le film de Robert Wise, s’en donnent à cœur joie dans ce duel de générations tout à la fois musclé, violent mais aussi respectueux. Scott dont le scénario (écrit par Michael Schiffer) a été retouché par Robert Towne et Quentin Tarentino n’a pas reçu le soutien de l’armée américaine qui lui reprochait de mettre en cause la solidité de la ligne hiérarchique du haut commandement américain en laissant supposer qu’une mutinerie était possible à bord d’un sous-marin nucléaire. Il faut bien sûr être un adepte du genre pour apprécier ce film qui se place dans le quintet des meilleurs productions de sa catégorie. A noter la présence de Viggo Mortensen encore en rodage et celle du regretté James Gandolfini, impayable en comploteur bas du front et à l’œil torve. On pourra toujours critiquer le manque d'ambition artistique du petit frère de Ridley Scott, trop tôt disparu, difficile de nier toutefois qu'il était bougrement efficace.