Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Nicolas K
107 abonnés
56 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 octobre 2014
Bashé dans tous les sens par la critique "Presse" du cinéma. "Mr. Nobody" de Jaco Van Dormael n'en est pourtant pas moins une vraie réussite. Il est vrai que le scénario a été quand même un peu tiré dans tous les sens pour masquer une évidente facilité narrative. En soit, ce n'est qu'un enfant qui rêve et imagine sa vie avec toutes les conséquences et imaginables possible autour de l'amour. Du coup, pour faire bien compliqué, le film part dans un puzzle sans fin et des longueurs rebutantes à travers des métaphores et interrogations sur le choix. Le problème, c'est que la question du choix s'apporte à peu près à chaque évènement, ce qui est un peu trop facile. Du coup, ça donne en apparence un film compliqué, qui après deux visionnages, ne fait pas de doutes sur les intentions du réalisateur.
L'ambition de ce film a cependant été largement atteinte, avec un univers très coloré, esthétisé et d'une bande-son très bien choisie. Sa réalisation est d'une propreté inégalable et c'est assez dommage que les critiques ne lui ont pas au moins attribuer ce mérite là, car sur ce point, il a tout du très grand film.
Le jeu des acteurs est plutôt bon, j'ai beaucoup apprécié la prestation de Sarah Polley, assez déroutante. Linh Dan Pham, sans lui faire offense n'a pas été très utile mais seulement pour faire office de progression à l'histoire. De même pour Diane Kruger, que j'apprécie pourtant mais qui n'a pas été sauvé par le rôle proposé et ne renouvelle pas grand chose. Jared Leto, lui réussit son pari mais n'atteint pas le niveau de ses précédentes sorties notamment dans Requiem For A Dream, Panic Room ou encore Fight Club (second rôle seulement)
Ce film est tout simplement génial. En revanche pour en capter le génie il est indispensable de lui accorder toute votre attention. Je veux dire par là qu'il ne tiens qu'à vous de ne rien faire d'autre pendant le visionnage, du début à la fin. Il vous touchera forcément. Et je tiens à vous rassurer concernant le début du film, en effet les 14 premières minutes sont troublantes mais tout devient plus clair juste après. Ce film est également, selon moi, l'un des meilleurs rôle de Jared Leto.
Curieux mélange d'une science-fiction pataude ou la physique quantique est appelée pour valider un film piège ou tous les futurs sont possibles. Esthétique pub clinquante et des clichés mélo pénibles. C'est dur à suivre mais on continue dans l'espoir d'y comprendre quelque chose. Du coup on se désintéresse des personnages, marionnettes d'un destin abstrait. Malgré une image soignée, je me suis embête.
Jaco Van Dormael, l'auteur belge du fameux "Huitième Jour", refait surface plus de vingt ans après pour "Mr. Nobody". Ereinté par la critique, l'oeuvre a néanmoins su conquérir son public, entrant d'emblée dans la catégorie des films cultes dont chacun des fans s'empresse de livrer sa propre explication sur la toile. Souvent confus et maladroit, le long-métrage n'est pourtant qu'une énième escapade futuresque à l'esthétique criarde, se voulant compliquée à saisir mais dissimulant au final un ensemble totalement cousu de fil blanc. La prétendue originalité du scénario n'est en effet qu'un prétexte, une mascarade destinée à masquer les bourdes et les redites de son auteur. On ne peut demeurer indéfiniment au milieu de ces trois vies sans ressentir à plusieurs reprises une intense sensation de bricolage. J'en veux pour preuve la bande-originale choisie par le cinéaste, complètement impersonnelle et sentant pas mal le réchauffé. Heureusement que Jared Leto parvient à sauver quelques meubles. Sans lui, "Mr. Nobody" aurait eu l'étoffe d'un beau ratage.
Le choix impossible d'un enfant, face à ses parents qui divorcent. Bon film, perturbant et perturbé. Les acteurs sont magnifiques dans leurs rôles. On est captivé par la sensibilité du jeu de Jared Leto. La construction de l'histoire est véritablement passionnante. Le réalisateur ne suit pas les conventions, dans le filmage, recommençant ou continuant son histoire selon les différentes possibilités qui s'offrent à lui. Les seuls points négatifs est que le développement de la fin du film est un peu long, et qu'il faut s'accrocher au début. Mais il le faut, vous ne serez pas déçus! Et chaque fois qu'on le regarde, on découvre de nouveaux éléments, qui étayent notre réflexion sur ce merveilleux film!
Ce film est étrange! Je n'ai pas bien compris ou il veut en venir... J'ai juste compris qu'on vois une partie des vies du dernier mortel sur terre et qu'il est confronté a une multitudes de choix qui vont changer totalement son destin. C'est déjà ça je pense, j'ai beaucoup apprécié la première heure de ce film mais après, ça devient un peu longuet. Par contre la réalisation est top, c'est très bien filmé, de manière originale et avec un excellent choix de musiques.
"Tant que l'on n'a pas choisi, tout reste possible". C'est la phrase d'accroche du film qui finalement le résume parfaitement bien. Bouleversant jusqu'aux larmes parfois, Mr. Nobody devient un monument dès lors que l'interprétation formidable des acteurs, la bande-son fabuleuse et la mise en scène poétique se joignent, autrement dit, dès la première minute. La question d'un avenir qui est entre nos mains, de la pluralité des destins mais aussi de l'importance de chaque choix, ne serait ce que le plus infime abordée dans l'oeuvre, résulte de l'infini, c'est surement pour cela aussi, qu'elle émeut.
Nous avons affaire ici à un bon film qui aurait pu devenir un grand film si il n'avait pas quelques petits défauts notamment quelques longueurs 2h30 pour un film qui aurait certainement du se contenter de 2h. En effet, non seulement je dois reconnaître avoir regardé le film en deux fois, mais en plus nous assistons la plupart du temps à la même scènes plusieurs fois au long du film. De plus, il y a bien trop de "vie" joué dans ce film, j'ai passé mon temps à essayer de me rappeler avec qui il est et ce qu'il lui arrive avec ce personnage ... Sinon le scénario n'est pas trop mauvais et même c'est une bonne idée même si j'ai trouvé la fin un peu simpliste en comparaison du film, cependant la prestation de Jared Leto est remarquable comme souvent dans ces films de mon point de vue et c'est d'ailleurs surtout pour cette prestation que j'ai ajouté un demi point à ma note.
Voilà un film fleuve (160 min tout de même) sur la (ou les vies) du dernier mortel sur terre. Le film développe un éventail de possibilités sur le destin de Jared Leto qui est confronté à une série de choix. L'unicité de sa vie éclate au fur et à mesure et le film commence à ressembler à un arbre de possibilités où chaque branche conduit à un futur plus ou moins heureux. Malgré cet multitude de choix, la trame reste relativement clair et on ne s'embourbe pas dans un film fourre tout où l'on profite de l'occasion pour traiter des sujets plus ou moins intéressants. Au contraire, on évoque avec habilité, les différentes facettes cachées d'une personne somme toute banale confronté à ses petites et grosses désillusions. Tellement banal que ça pourrait nous pousser à réfléchir et refaire sa propre vie avec des "et si...". Mr Nobody aurait sûrement gagné à s'arrêter là, à rester plus dans une contemplation que dans un dénouement qui semble très léger en comparaison de tout ce qu'il a pu être développé dans les deux premières heures.
Tant que le choix n'est pas fait, tout reste possible. Telle est la devise de Nemo Nobody, personnage central du film. Vieil homme qui raconte, dans un futur pseudo-utopique, la ou les vies qu'il a vécu. Le journaliste s'interroge : Nemo a-t-il épousé Anna ? Ou Elise ? Ou Jeanne ? Quel est le vrai du faux ? Quelle a été la réelle vie de Némo ? Mais donc, qu'est-ce que la vie ?Oui, ce film est métaphysique. mais pas la métaphysique contemplative d'un 2001 ou d'un Tree of Life, non mais une métaphysique plus colorée, plus esthétique, qui n'en demeure pas moins pertinente. En effet, toute la clé du film est là : un enfant est confronté au plus terrible des choix possibles : partir avec son père ou avec son père ? Dilemme cornélien pervers, terrible et inhumain. Toute sa vie ou ses vies n'en revient qu'à ça ! ça me rappelle Citizen Kane où l'enfance est ce qui prime sur tout ce que l'homme a été. Dans Mr. Nobody c'est un peu ça aussi, un film intelligent, esthétique, profond et magnifiquement interprété.
Pas mal pas mal, sa traite un sujet sur lequel tout le monde c'est déjà attarder une fois mais sur lequel j'ai finit par conclure, c'est comme sa, this is life.. a voir donc au moins une fois voir deux pour comprendre tout .