Derniers Avis : Mr. Nobody - Page 18

Mr.Nobody est un des ces films étranges, complexes et uniques, d'où on ne ressort pas indemne, et qui nous interroge sur la vie. Au début, on ne comprend pas bien l'histoire, mais peu à peu l'intrigue s'éclaircit, et on commence à tout saisir en se disant "Quel truc de fou!". On suit donc tout le film, du commencement même de la vie de cet homme, jusqu'à sa mort. spoiler: Ou plutôt ses "morts"! En effet, à l'àge de 9 ans il est confonté à un choix ultime, il s'imagine alors toute la vie qu'il pourrait avoir s'il choisit sa mère, puis toute la vie qu'il pourrait avoir s'il choisit de rester avec son père.
Des multitudes de choix s'offrent alors à lui, il imagine ses "vies" dans les moindres détails, et après chaque parole, après chaque action, il imagine quelles vont en être les conséquences et il les imagines sous des formes différentes, ce qui changerait conplètement son destin. On se rend compte tout au long du film que c'est un garçon étrange et mystérieux, qui se pose sans arrêt des questions sur la vie, sur l'existence, sur l'amour...(d'où ses régulières questions commençant par "Pourquoi"). Un garçon bien intelligent en fin de compte et qui possède une certaine faculté à "prévoir l'avenir" sous tous ses angles. Tout au long du film, on aperçoit plusieurs personnages récurrents, notamment ses parents, mais surtout ses différentes femmes, Elise, Jane et Anna. spoiler: On prend conscience en même temps que lui, que l'amour sa vie est Anna, qu'il souhaite revoir sans arrêt.
Au delà du drame et du fantastique, ce cache aussi une magnifique histoire d'amour, qui l'influencera sur son choix final.Ce film possède une mise en scène magnifique et variée, des dialogues cohérents, parfois drôles, un bon scénario et une bonne réalisation.
Les acteurs sont excellent : d'abord Jared Leto, magistral, mais aussi les deux jeunes acteurs qui interprètent aussi le rôle de Nemo Nobody, qui sont particulièrement impressionants. Pour les actrices, Sarah Polley et Diane Kruger sont aussi excellentes. Des scènes profondes et recherchées, mais je reproche, un film un peu trop long avec des scènes un peu ennuyantes. Un très bon film dans l'ensemble,accompagnée d'une bande son sublime, qui nous remet en question...Bouleversant!

Un film n'avais jamais réussi à me transporter à ce point dans son monde, monde bizarre mais tellement extraordinaire, un jeu d'acteurs éblouissant, à voir et revoir, mais film conseillé à un public réfléchi car si l'on va voir ce film pour se distraire c'est raté, il faut énormément réfléchir devant ce film

C'est le film que j'attendais depuis longtemps ! C'est vraiment un chef d’œuvre pour moi ! On suit les différentes vies possibles d'un enfant de 9 ans qui se retrouve à faire le choix de partir avec sa mère ou de rester sur le quai de la gare avec son père. Ce film nous montre l'importance de nos choix dans notre vie avec leurs impacts pour nous et pour notre entourage. Film vraiment surprenant où il faut bien suivre. Au second visionnage on comprend des passages qu'on aurait pas forcément compris au cours du premier. A voir pour ce qui aime réfléchir, se poser des questions...

On retrouve au travers de Mr.Nobody un film bien particulier. L'idée de départ est intéressante et sera bien traitée tout au long du film et de nombreuses thématiques seront rapidement abordées comme la théorie de la dispersion des éléments, monde à n dimensions et surtout espèces temps parallèles. Le film est bien cadré on remarquera un grand nombre de très bon plans.

Certains personnages seront attachant cependant d'autres deviennent assez rapidement agacent. La succession rapides des espaces temps parallèles conviendrons sans doutes à certains mais pas à d'autres, il peut ainsi arriver de perdre le fil est que la trame principale puisse paraître "décousue". De ce fait il peut sembler difficile de se fondre complètement dans le récit pour les sceptiques tant l'univers présenté est étrange et inhabituel, car finalement vous ne suivez pas un mais une succession de film sur des espaces temps parallèles.

On se retrouve donc avec un long métrage qui sera loin de convenir à tous les publics tant il demande une certaine réflexion, cependant il pourra très bien convenir à tous ceux qui aiment se questionner sur l'impact que chacun de nos actes peut avoir sur notre vie et celle des autres. Une thématiques très bien traité sur ce film. Certain adorerons alors que d'autres détesterons, à vous de voir. Pour ma part c'était une expérience intéressante.

«Mr Nobody» est un film qui part plus ou moins d'une bonne intention. Hélas il se révèle très rapidement vain, clinquant, pompeux et surtout indigeste, alourdi par de sérieux défauts. Il pose d'excellentes questions, simples et communes, mais essentielles. L'ennui c'est que la façon dont M. van Dormael les met en forme démontre une autosatisfaction indécente vu le résultat, banal et grossier au possible. Tout d'abord il cite à tour de bras et avec une ostentation dommageable, étant donné qu'il n'arrive pas à la cheville de certains de ses modèles : esthétiquement parlant «Mr Nobody» tient davantage du clip publicitaire/musical, totalement artificiel malgré les efforts déployés pour sonner « vrai » (incroyable comme cette manière de filmer se retrouve partout de nos jours, avec les mêmes ressorts stylistiques et la même volonté d'émouvoir à tout prix en ayant l'air spontané) ou l'orgie d'effets de style en tous genres. On est donc bien loin du génie d'«Europa». De même, sur un plan émotionnel justement, van Dormael ne retrouve jamais l'humanité bouleversante et la richesse de «Johnny Got His Gun», bien qu'il en plagie certaines scènes. Tout n'est que déjà vu et revu, les sentiments sont factices, les acteurs insipides et mécaniques,... La bande-son n'arrange rien puisqu'elle se contente de reprendre quelques titres extrêmement connus pour les répéter inlassablement, histoire de donner un ton « cool » au film. Le scénario est quant à lui aberrant de vacuité malgré sa sinuosité : il ne suffit pas de balancer une narration tordue pour faire d'un long métrage un chef d'oeuvre. Il faut un minimum de sens, de sincérité, d'originalité, et même d'humilité, qualités malheureusement absentes de «Mr Nobody». Aucune vie dans ce long métrage qui en fait pourtant son sujet central. C'est dire l'échec de son réalisateur... A ranger aux côtés des longs métrages pour ados pseudo-philosophiques et bâtis sur des théories ridicules, à l'exemple du médiocre «L'Effet Papillon». [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

Un film poétique ambitieux avec des scènes très réussies, mais desservi par une surcharge inutile à vouloir suivre trop de pistes à la fois.

Un film ambitieux pour une expérience troublante mais inachevée. Mr Nobody témoigne d'une vision du cinéma bien éloignée des standards hollywoodiens et qui mérite qu'on s'y attarde. L'histoire en deux mots (spoiler): Nemo a le don de connaître le futur. Au moment du divorce de ses parents se pose un choix qu'il ne peut résoudre. Il commence alors à voir et anticiper ses différents futurs en fonction des décisions qu’il va prendre et notamment le choix de sa compagne. S’il existe plusieurs Nemo à 9, 16 et 34ans il n’y a plus qu’un à 118. Mais ce Nemo âgé ne mourra pas. En effet juste avant sa mort il a pris sa décision : il n'ira ni vers son père ni vers sa mère. Tout ce qu’il avait imaginé se détruit, ce qui se traduit à l'écran par un effet "reverse". Ca c'est pour la version A. On peut aussi penser que juste avant la mort de Nemo le fameux big crunch se produit et est traduit (à tord) par le réalisateur par une marche à l'envers du temps. Reste que des interrogations demeurent : pourquoi dans sa vie avec Jean Nemo est-il amnésique ? Pourquoi se retrouve t-il parfois dans des univers étranges aux voitures rouges, carreaux rayés et un jeu de piste dédié ? Quel que soit le scénario envisagé on ne retombe pas sur nos pattes mais l'essentiel n'est probablement pas là.

L'idée de base était donc prometteuse mais la dynamique de Mr Nobody se perd rapidement dans la multiplication des intrigues et ce qui peut paraitre de prime abord pour un chassé-croisé ingénieux ne se révèle rapidement qu'un foutoir inarticulé/nébuleux/inexplicable. On peut aussi regretter que tant d'audace s'efface devant un fil conducteur aussi éculé qu'une histoire d'amour bébête. Dommage également que prennent place dans une trame aussi sophistiquée des personnages aussi stéréotypés. Les trois femmes sont des clichés à pattes auxquelles on a affublé une couleur de vêtement unique afin de bien les distinguer. Le projet se heurte aussi aux limites intrinsèques du cinéma face à une trame à si fort potentielle. Sur deux niveaux : d'abord les choix structurants d'une vie ne se résument pas aux seules décisions amoureuses et surtout même en se limitant ainsi Van Dormael parvient à esquisser une dizaine de moments qui bien sûr ne peuvent être traité que superficiellement. Ce qui passe pour certains comme de la générosité (3histoires en une) est compris par d'autres comme de l'artificialité, voir même pire. Largement évoqué dans Mr Nobody on éprouve nous aussi à de nombreuses reprises cette dérangeante sensation de "déjà vu" : Requiem for a dream (intimité du couple, plongée dans les yeux bleus de J. Leto), The Truman show (il y a même un vote maintenant), Forrest Gump (la plume s'est changée en feuille), Benjamin Button (vieillissement inversé), The Butterfly Effect (l'effet papillon). Certains parleront de références, mais d'autres seront plus critiques surtout quand l'apport de l'idée empruntée est discutable (l'étiquette de la lampe de The Game). Si je n'ai pas les connaissances pour juger de l'exposé de physique présenté dans le film (big-bang, théorie des cordes, entropie) je n'ai pas été éclairé ni convaincu. A priori la théorie du Big crunch a été abandonné depuis plus de vingt ans et n'implique pas un "retour arrière" du temps seulement la fin dans un grand trou noir.
S'il a des défauts à la hauteur de ses ambitions vous aurez compris que Mr Nobody a aussi de formidables qualités. Vous pouvez y ajouter une photographie soignée et poétique, la performance des acteurs, Jared Leto en tête, tout comme les choix de la BO qui m'ont bien plu même si Van Dormael se contente de recycler du classique très grand public. Finalement de Mr Nobody je conserverai la morale : toutes les vies valent la peine d'être vécu et il est difficile d'en juger la "qualité". Et si je doute que tout le monde en ai tiré la même conclusion, c’est tant mieux ! Une scène : l'évocation de la dépression (aussi poignante que dans Melancholia) la pose par hélicoptere de cubes d'océan dans le désert ou la mise en abime inversée depuis Nemo dans son lit, sa chambre, sa ville qui se retrouve en carte postale sur la table de la maison de son autre vie.

Jco Van Doormael nous entraine dans une fable de science-fiction philosophique qui s'emm^le rapidement les pinceaux dans son dédale narratif. Un découpage du récit en trois parties en flashback des retours répétitifs avec le Mr Nobody sur son lit de mort et une très grande confusion dans le montage du film, ce qui n'est pas étonnant au regard de la complexité du film. De toute évidence, Van Doormael travaillait l'idée son scénario depuis des années mais ne savait pas trop où il allait en venir. Un film qui résonne comme une expérience particulièrement longue et embrouillée.

Magnifique! Chaque plan est sublime, du début à la fin. L'histoire, si en effet est dans un sens non chronologique difficile à suivre au début, est intense, poétique et prenante.
Un petit bijou!

Ce film est le rêve éveillé d’un enfant de 9ans, raconté par l’homme le plus vieux du monde, le dernier homme mortel sur cette terre. Ils sont une seule et même personne, aux extrêmes de leur vie. Ce film est en même temps le souvenir d’un vieillard joyeux que l’on voudrait sénile, et l’imagination d’un enfant torturé que l’on croyait trop jeune pour se poser toutes ces questions.
Sur un quai de gare, cet enfant doit choisir de suivre sa mère montée dans le train, ou de rester sur le quai avec son père… il court après le train, comme pour reculer le moment où le choix devra se faire. Il court après la main de sa mère, car quand il l’aura attrapé, il sera libre de la cramponner ou de la lâcher. « Tant qu’on n’a pas choisi, tout reste possible », alors cet enfant court après le train pour ne verrouiller aucune possibilité, comme pour se maintenir à équidistance de ses deux parents, de ses multiples vies potentielles.


Alors il construit, il crée, il imagine, il se fait mal, il fantasme, il cauchemarde et il rêve. Ce film est le film que se fait un enfant de 9ans, tout seul dans sa tête. Il parle à chacun, car chacun se fait ses films. La complexité de la trame narrative est liée à ce qu’elle cherche à transmettre, l’espoir un peu bordélique d’une vie pleine d’amour. Il faudra rester concentré, ouvert et voyageur, et accepter de ne pas tout saisir, pendant 2h30 poétiques et sensorielles.

Tres belle histoire jai vrm aimer un peu dure a comprendre surtout la fin mais si on suis bien tout le film on est bien capable de se replacer et tout a voire absolument 3.5 tres bien meriter

Excellent film!!! Très prenant (le film dure 2h30 soyez patients), mystique, humaniste et envoutant. Grosse découverte pour ma part. Bravo que des films comme ca existe encore!!!

C'est long, répétitif, ennuyeux, enfin raté quoi. Trop, c'est trop.

On ne comprend pas mais qu'importe, on est pris dans le film comme dans un tourbillon. Jared Leto est excellent. Tres tres bon film.

Le film de Jaco Van Dormael a un incroyable potentiel narratif, esthétique et émotionnel, grâce à de belles idées, une magnifique musique et une excellente prestation d’acteurs. Il lui manque juste une histoire. Une seule histoire. Le concept de base est intéressant, mais les deux heures que prend le réalisateur à imaginer tous les possibles d’une vie ne prennent la forme que d’un patchwork de séquences en désordre ; sympas mais qui ne peuvent former un vrai tout. Si à aucun moment on ne tend au spectateur une trame narrative dans laquelle il puisse prendre quelques repères stables, on risque bien de manquer sa cible. Le plus gros défaut est que l’absence d’histoire freine l’attachement aux personnages. Pourquoi alors tant de potentiel émotionnel pour qu’on peine à y croire ?