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chrischambers86
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4,0
Publiée le 25 janvier 2011
"Bonjour, Angèlique, èmotive"...Formidable comèdie romantique hors du temps, aussi hilarante que fondante, "Les èmotifs anonymes" s'èloigne du rèalisme grave des prècendants films de Jean-Pierre Amèris! Ces deux personnes sont si èmotives que la moindre friandise les bouleverse, que le moindre trac les paralyse! Alors, imaginez un seul instant l'ètat de Benoît Poelvoorde, patron d'une usine de chocolat, quand il fait passer un entretien d'embauche à la charmante et dèlicieuse Isabelle Carrè! Et imaginez le stress de la jeune femme quand il ose l'inviter à dîner...Ici, ces deux attachants et modestes anonymes se transforment en vrais hèros de comèdie romantique, èvoluant dans une atmosphère atemporels et peinturlurè, dans une sorte de lumière de conte de fèes, sur un rythme de screwball èpurè mais vibrant d'une sincèritè charmante et bouleversante! Le tandem Isabelle Carrè-Benoît Poelvoorde, chantant ou trèbuchant, sont aussi cocasses que touchants, et le mètrage fait du bien comme du bon chocolat! "Les èmotifs anonymes" (quel joli titre), comme "les alcooliques", ça existe vraiment mais ce qui peut-être un terrible handicap dans la vie devient un excellent ressort comique au cinèma! Une grande rèussite de cette fin d'annèe 2010, aidèe par une B.O envoutante comme le superbe "Big Jet Plane" d'Angus and Julia Stone...
On a tous vécu ça ! Heureusement, pour la plupart d'entre nous, c'est parti au sortir de l'adolescence ou avec le premier job, mais d'autres conservent bien plus loin dans leur vie cette émotivité excessive doublée d'une timidité paralysante. Ca vous bloque, vous donne des vapeurs, vous fait sortir des mots aux mauvais moments, vous fait faire des gestes inconsidérés. la liste est longue de ces maladresses et autres pataquès que cette "énergie souterraine débordante" peut engendrer. Pour "les autres" cela peut paraître touchant ou même attendrissant, ou "rigolo" mais pour ceux qui en souffrent, cela peut parfois tourner au supplice. et alors il faut se faire soigner ! "Les émotifs anonymes" est le film le plus humain et intelligent qui ait été fait sur ce sujet délicat. Comment faire rire en effet de ces "petits travers" sans être méchamment moqueur ? Et comment émouvoir de ces "blocages à répétition" sans être sinistre voire angoissant ? On est au cinéma ! Ni à la fête à neuneu. ni dans le cabinet d'un psychologue. D'où la difficulté. Et alors là, quelle maîtrise ! Quel savoir-faire ! Quelle (parfaite) sensibilité ! "Les émotifs anonymes" est un film indispensable. Pour faire prendre du recul à tous ceux qui sont atteints de ces encombrants complexes (et leur donner envie à eux aussi d'en sourire et de s'en débarasser) mais aussi bien sûr, pour permettre à tous ceux d'entre nous, qui se sont retrouvés et se retrouveront un jour face à ces personnes, de comprendre leur situation et de les écouter avec le coeur et l'esprit les plus grand ouverts possible. Mais en attendant, comme on est au cinéma et dans du beau et du bon cinéma, il faut profiter, se régaler, déguster cette perle rare, pleine de moments de pure comédie se mélangeant à des moments d'une intensité émotionnelle rare ("Les Yeux Noirs".) pour nous donner au final un vrai film bonheur. Je m'attarde rarement sur les performances des acteurs car pour moi, quand le film est réussi et que l'on croit en ses héros, "cela va de soi"... Ici pourtant, les personnages interprétés étant par nature "modestes", il est terriblement troublant de constater combien on y croit. jusqu'à se demander si Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde ne sont pas vraiment comme ça dans la vie ! Il paraît en tous cas évident que ces deux-là doivent être au Palmarès des César 2010. Comme c'est en février, nous serons très vite fixés, quand ils devront faire leur grand discours, s'ils sont "aussi émotifs que ça" ! Vous voyez je suis encore dans le film.
Si vous avez besoin d'un peu de fraîcheur, de légèreté et de joie de vivre, alors je vous recommande vivement Les Émotifs Anonymes. Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas vu une comédie romantique aussi réjouissante, les acteurs jouent à merveille et nous transportent dans un tourbillon affectif jusqu'à la dernière minute, qui vient hélas trop vite (1h10).
« Les émotifs anonymes » manque tout simplement de force et d'ambition pour être un film réussi ! Traiter ce problème sous forme d'une comédie gentillette, est sur le fond très réducteur et au final se révèle même gênant... Etre émotif, manquer de confiance en soi, être timide, avoir peur des autres, ... tout cela est bien différent et bien plus complexe qu'il n'y paraît ! Chacun aura ses propres manifestations avec des symptomes très personnels jusqu'à en être coupé de la société ! On a donc bien du mal à croire à ces deux personnages et à leur mal être respectif pas si terrible que cela dans le contexte du film ! En effet, chacun des deux ne se débrouille pas trop mal et cette rencontre est bien improbable. Le scénario n'est pas bien palpitant, le côté niais, sur fond de chocolat, que dégage cette histoire la rend bancale au possible ! Restent quelques moments intéressants et bien vus qui se résument aux entrevues de Benoît Poelvoorde avec son psy... Pour autant, le tout se laisse regarder sans passion ! Trop mièvre ! Trop... de chocolats ! On reste vraiment sur sa faim !
Le cinéma français actuel est très friand de comédies romantiques dans le but de copier les succès au box-office britanniques et américains. Le résultat est souvent décevant tellement les scénarios sont convenus usant de ficelles grosses comme des baobabs. Ici rien de tout ça, Améris a eu l'excellente idée de réunir à nouveau le couple Poelvoorde/Carré qui avait déjà officier avec bonheur dans un thriller sombre sous la houlette d'Anne Fontaine. C'est la grâce des deux acteurs qui porte le film. Les débuts sont un peu difficiles tant il doit être dur pour un acteur plutôt habitué à l'extraversion de rendre avec justesse l'état d'émotivité pathologique qui frappe certains êtres. On est donc à la limite entre le trop et le trop peu. Heureusement l'alchimie fonctionne très rapidement et on vibre de concert avec nos deux empruntés de la vie qui au final se comprennent très bien. Améris qui a emprunté un peu de l'imagerie d' "Amélie Poulain' sans tomber dans la tendance au "pompier" de Jean-Pierre Jeunet a su laisser libre cours à l'harmonie de ce couple qui tel Spencer Tracy et Katharine Hepburn semble destiné à devoir se retrouver assez souvent si nos cinéastes et producteurs font preuve d'un peu de jugeote. L'ensemble qui ne dure qu'une heure et vingt minutes pétille comme une bulle de champagne ou plutôt un fondant au chocolat. Si on connait depuis longtemps le large registre de la très fraîche Isabelle Carré on ne peut qu'être agréablement surpris de l'éclectisme nouveau du belge iconoclaste qui s'affirme de mois en mois comme le Raimu d'Outre Quiévrain. A découvrir et à déguster sans modération..
Un très joli conte de Noël, émouvant et drôle. Et pourtant ça commençait mal avec un gag de Poelvoorde, lourd comme une enclume... ça se rattrape très bien après et le sourire d'Isabelle Carré a quelque chose de magique.
Un conte subtil et délicat qui réussit à sortir son épingle du jeu grâce au talent de Jean-Paul Améris qui a su soigner l’ambiance de son film, au point d’en faire un moment plein de charme et d’élégance qu’on croirait sorti d’une autre époque. C’est donc avec un véritable plaisir qu’on arbore ces rues pavées, ces brasseries ou encore ces boutiques si typiques du Nord (le film a été tourné dans le Nord mais aussi en Belgique) qui participent pleinement à l’univers atypique de ces "Emotifs Anonymes". Cette touche "old school" (qu’on reconnaît également à travers les vêtements des personnages) était sans doute la meilleure façon d’illustrer une histoire qui fait la part belle au chocolat et qui aurait certainement souffert d’un décor plus moderne. Améris a cependant au l’intelligence de na pas trop enfoncer le clou du passéisme en introduisant un dose de modernité (le "Big Jet Plane" de Angus et Julia Stone à la BO, l’utilisation de la webcam…) conférant au film un caractère intemporel. Ce délicieux emballage n’est cependant pas le seul atout du film qui bénéficie également de la magnifique interprétation de son duo vedette avec la touchante Isabelle Carré en timide compulsive sujette aux évanouissements et le formidable Benoît Poelvoorde qui prouve, avec ce rôle de patron hyperémotif, qu’il excelle également dans un registre plus romantique. Le fantastique numéro des deux acteurs éclipse d’ailleurs un peu les 2nds rôles puisqu’on retiendra, tout au plus, la présence de Lise Lamétrie en employée dévouée et de Philippe Laudenbach en Grand Chef. Il s’agit cependant d’un défaut relativement mineur au vu du sujet abordé (l’hyper-émotivité et ses conséquences sur les relations professionnelles ou amoureuses) qui justifie la surexposition du duo vedette. Le traitement de ce sujet est également admirable puisque le réalisateur a su trouver l’équilibre entre la comédie (certaines scènes, à commencer par les missions confiées à Jean-René par son thérapeute, sont particulièrement drôles) et le drame (les échanges entre les deux personnages principaux sont toujours teintées d’une souffrance palpable). Ce refus de sombrer dans le pathos ou dans la gaudriole de bas étage fait définitivement des "Emotifs anonymes" l’une des bonnes surprises de l’année, malgré une romance assez prévisible. Un film idéal pour les fêtes de fins d’année…
L’histoire est sympa, je pense qu’il fallait penser à un métrage (qui a dit « long » ?) comme celui-ci, mais au final, l’idée de départ est mal exploitée. Je m’attendais à une évolution de la part de nos deux émotifs que sont, Jean René (Benoit Poelvoorde) et Angélique (Isabelle Carré) sur le plan social. Mais il se renferme dans une sorte de paranoïa que même les plus timides d’entre nous n’arriveraient à atteindre. Ce qui me déçoit réellement, c’est qu’il n’y a aucune amélioration nette, les 2 acteurs s’enlisent dans le pathétique, jusqu'à ressentir de l’empathie à leur égard. Et même si on cherche à lier l’humour à la comédie, celle-ci reste peu présente et tourne vite en rond. La première demi heure nous plonge dans leurs l’univers émotionnel et « chocolatineux », puis plus rien…On oublie vite le reste, puisque c’est fade, terme, vide (qui a dit « film Français » ?), et on culpabilise à les voir se morfondrent dans un tel état, à la limite de l’absurde. Déception, pour un film qui aurait pu valoir le détour.
Une comédie qui nous propose une histoire d'amour simpliste et très peu crédible tant les personnages sont caricaturaux. Les gags manquent cruellement de finesse. L'ensemble est niais !
Un sujet original traité avec humour et légèreté emmené par un bon duo d'acteurs . La réalisation n'a rien de transcendant, le déroulement du film assez linéaire et sans véritable surprise: un conte sympathique mais pas mémorable.
A éviter malgré la bonne performance de Poelvorde. Tout est attendu, les ficelles sont énormes, c'est vraiment l'antithèse de la subtilité comme les petites comédies bien franchouillardes savent si bien le faire.