En cette fin d'année, Les émotifs anonymes peuvent constituer une option tout à fait raisonnable pour une bonne soirée ciné, pas prise de terre et très agréable.
Le scénario n'est pas d'une originalité folle (euphémisme !) et la mise en scène, si elle est propre, n'est pas à se rouler par terre.
Le film vaut donc principalement par le jeu assez extraordinaire des deux acteur/trice principaux.
Isabelle Carré est absolument magnifique en timide maladive, ingénue et parfois mutine. Elle sait multiplier les expressions et un seul frémissement de son visage peut évoquer une galaxie de sensations. Il y a en elle un peu de la Sabine Azéma des débuts. Benoît Poelvoorde est lui aussi au sommet de son art, tour à tour amusant et émouvant. Il réussit à garder cette fameuse expressivité qui la rendu célèbre tout en la rendant ici totalement crédible et en phase avec son personnage, il faut le dire taillé parfaitement à sa mesure.
Spectacle de qualité, sans une trace de vulgarité, le film culmine dans deux scènes de repas mémorables. Je sens un remake américain bien lourd pour dans un an. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Le thème du film est très très intéressant, c'est celui des émotifs, ceux qui ne savent pas gérer leurs émotions, les ultra-timides. On ne peut qu'être touché par les deux personnages joués à merveille par Isabelle Carré et Benoit Poelvoorde. Poelvoorde y est particulièrement bon. Les dialogues sont drôles. Il y a beaucoup d'humour. Le spectateur est prit à rire à de nombreuses reprises. Parfois les gags sont attendus mais qu'importe, le principal c'est que l'on ressente des émotions, ici le rire. Le film est parfois étonnant dans sa mise en scène et propose notamment deux chansons. L'une est chantée par Carré et est une reprise de la "Mélodie du Bonheur" l'autre est chantée par Poelvoorde qui interprète la superbe chanson des "Yeux noirs" "Les émotifs anonymes" est une comédie française très appréciable qui ne restera probablement pas dans les annales mais devant lequel, on passe un très bon moment.
Poelvoorde est remarquable dans cette comédie romantique douce, tendre et sucrée. Isabelle Carré ne m'a as beaucoup convaincu mais je me suis laissé entraîner. Un divertissement forcément un peu gnagnan, mais adorable. Bonne surprise.
L'histoire est irrésistible. Mais on nous prend pour des gogos! On se croirait dans une bande dessinée des auteurs d'Amélie Poualin. Quand Isabelle Carré consulte ses fiches au restaurant pour savoir ce qu'elle va dire, on est dans l'intention grossière. Idem à la fin où ils s'embrassent devant les autres qui ouvrent des yeux de merlans frits. Bref on ne croit en rien et ça rassure tout le monde!
Un film sans réel parti pris et qui manque d'idées. On ne sait jamais vraiment si on est dans le burlesque (Poelvoorde et sa chemise frou-frou au restaurant un peu tiré par les cheveux), dans la comédie musicale (scène chantée avec Isabelle Boulay sortie de nulle part) ou dans un film qui essaye de traiter avec légèreté d'un sujet grave. C'est dommage car l'idée est intéressante et les acteurs excellents ! Mais le film est à l'image de sa scène de fin, attendu, prévisible et un peu bâclé techniquement (éclairage déplorable)!
A noter la présence au casting de Grégoire Ludig, un jeune comédien plein de promesse aperçu dans la Folle Histoire du Palmashow sur Direct 8.
Fleur bleue certes mais lorsque l’on est soi-même émotif(ve) il est facile de se mettre à la place des 2 protagonistes. Bien joué, simple et parfois efficace dans les situations de « mal à l’aise ». A voir une fois
Un sommet de niaiserie qui surfe sur la vague kitsch actuelle. Lorgnant du côté de Lubitsch, Jean-Pierre Améris n'en a ni l'esprit ni l'humanité. C'est ici le niveau zéro de l'écriture : enfilade de clichés éculés et sentimentalisme rance. Les pauvres acteurs en font des tonnes pour sauver leurs caricatures de personnages, en vain. Pathétique.
quelle déception !!! la bande annonce parait sympa, mais dès le premier quart du film on sait tout ce qui va se passer et quelle sera la fin. Dialogues benêts, seconds rôles invraisemblables. Mais que vient faire Isabelle Carré dans cette galère. Un demi point pour la musique. C'est dire ...