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weihnachtsmann
1 146 abonnés
5 130 critiques
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2,5
Publiée le 12 août 2019
Il y a une jeunesse dans ce film et une naïveté quelque peu légère voire nunuche. L'ensemble est gentillet. L'arrangement de la musique phare d'un"roi et moi" est super réussi.
Pour peu que l’on se reconnaisse dans ces personnages à la timidité maladives, cette comédie de Jean-Pierre Améris s’avère aussi efficace qu’un passage chez le psy. Une comédie romantique charmante qui fait du bien.
Ce genre de film dont tu n'attends rien. Que tu es même sûr de détester et pour lequel tu cherches à l'avance des mots pour lui tailler un costard triple XL et qui, finalement, te laisse comme un couillon parce que tu l'as aimé. Ben ouais. Je vais vous dire un truc les mecs : et ça ne dépend pas de ce truc de chocolaterie, tout le long du film, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Roald Dahl. Je ne sais pas, ces décors, cette musique, cette ambiance d'un autre temps, le personnage d'Angélique m'ont automatiquement ramené à lui. Les deux forces de ces "Émotifs anonymes", outre son originalité ? Son histoire d'amour convenue, mais qui ne l'est pas vraiment et le duo ultra complémentaire formé par Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde. L'une belle comme un coeur (c'est dit dans le film, mais tout homme avec un minimum de bon goût en conviendrait), touchante et attachante et l'autre, tout aussi touchant et incroyablement à son aise dans un registre si éloigné de celui qu'on lui connaît habituellement.
Même si elle n'échappe pas à quelques lourdeurs et maladresses dans son déroulement, voilà une comédie romantique non dénuée de charme. Cela principalement grâce à ses deux interprètes principaux (Poelvoorde en contre-emploi est très bon), et à un concept (deux personnes émotifs à en être malade) plutôt bien exploité. Naïf mais pas désagréable.
Comédie romantique franco-belge réalisée par Jean-Pierre Améris, Les Émotifs Anonymes est une belle petite découverte. L'histoire nous fait suivre la rencontre amoureuse entre une chocolatière et son nouveau patron, qui vont avoir bien du mal à s'apprivoiser car les deux souffrent de timidité maladive. Ce scénario, dégageant des ondes positives, donne lieu à un film plaisant sur toute sa durée assez courte, puisqu'elle n’excède pas l'heure et quart, ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Le ton se veut amusant et décroche quelques sourires grâce à ses scènes ou la gêne s'installe entre les deux tourtereaux. Deux amoureux interprétés par Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré, qui nous offrent une jolie romance à travers leurs rôles. L'alchimie opère entre eux, ce qui rend leur relation particulièrement mignonne. Ils sont entourés par des rôles secondaires très sympathiques, qui respirent la gentillesse. Il se dégage beaucoup de bienveillance dans les rapports qu'entretiennent tous ces individus et les mots échangés provoquent de l'émotion grâce à des dialogues bien écrits. L'ensemble est réalisé de façon assez basique mais la mise en scène donne du rythme et les décors sont agréables. Ce visuel est accompagné par une b.o. composée de titres qualitatifs, survenant toujours au bon moment. Reste une belle fin venant mettre un terme à cette idylle riche en sentiments. En conclusion, en dépit de son allure qui ne paie pas de mine, Les Émotifs Anonymes est une comédie gourmande méritant d'être dégustée.
Parfois agaçant, souvent dérangeant, on ne souffre que de peu d'empathie devant ces deux exclus de la société. Ces émotifs anonymes ont du mal avec les relations humaines, mais également avec nous, spectateurs, qui nous nous désinteressont rapidement de leurs sorts. Mou et convenu, on aurait aimé plus de folie de Benoît Poelvoorde.
Un film original, très bien joué, frais, amusant, prenant, comme on aime et comme on en voit peu. Poelvoorde surprenant et Carré toujours aussi charmante.
Ce film est un délice et se déguste comme un carré de chocolat, il s’en dégage la même explosion de plaisir. Le réalisateur Jean-Pierre Améris a mis tout son talent au service d’Isabelle Carré la douce et de Benoît Poelvoorde le tendre qui nous régalent dans des personnages à fleur de peau se découvrant et dévoilant leurs sentiments. On se délectera aussi dans sa filmographie avec « Une famille à louer » et « Les folies fermières ». Le scénario insère habilement les séances chez le psy pour lui et dans un groupe de parole pour elle afin de nous faire partager leurs ressentis et l’évolution de leurs sentiments. Un film émouvant qui touche et nous prend le cœur à pleines mains.
Une belle idée que cette histoire d'amour entre handicapés des relations humaines. Isabelle Carré et Benoît Poelvoorde y sont magnifiques de maladresse, attendrissants. Les costumes et les décors nous font plonger dans une ambiance hors du temps. Les personnages secondaires sont bons également. Manque peut-être un supplément comique ou dramatique selon le choix du scénariste.
c' est décevant, trés cliché, et caricature, ça manque vraiment de finesse , même s'il y a qq belles scènes ( les yeux noirs) qui auraient pu être mieux exploitées...Isabelle Carré est merveilleuse ( comme dab) mais elle ne sauve pas le film à elle toute seule, elle nous avait habitué à tourner dans des films bien plus puissants - dans des genres très différents- j'ai encore un souvenir ému du "refuge" dont on a peu parlé....et pourtant !....
Très beau film où, pour une fois, les héros d'une comédie sentimentale sont des gens proches du peuple d'en-bas ; des artisans et des gens modestes. Poelvoorde retrouve Isabelle Carré pour un film au parti pris esthétique osé (costumes ringards, décors théâtraux) mais au cachet certain. Une histoire subtile et touchante sur un amour pas si simple à assumer. Poelvoorde y est sobre, Isabelle Carré charmante et touchante, un couple qui offre une bonne dose d'émotion. Une histoire d'amour parallèle au chocolat juste un peu de finesse et de légèreté dans un monde de brute en sommes.
Comédie très sympathique, pleine de fraîcheur et qui donne envie de chocolat. Ce que j'ai également beaucoup apprécié, c'est le jeu dramatique de Benoît Poelvoorde qui réussit avec brio dans un tel registre, difficile quand on connaît son caractère.
Il se dégage de cette comédie légère une vraie tendresse, une douceur et une gêne palpable et jouée à merveille par ce duo aussi innatendu que réussi. Un vrai petit bijou passé de façon bien anonyme (sic) au cinéma. Une vraie bonne douceur française plein de suavité et d'amertume.
Un joli conte de Noël dont le trait est souvent forcé mais qui a un charme indéniable et désuet comme les petits chocolats de la Fabrique. Isabelle Carré illumine ce film de ses grands yeux. Après Mauvaises Fréquentations, Jean-Pierre Améris surprend.