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Isabelle Zenss
3 critiques
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2,5
Publiée le 28 septembre 2024
Des scènes futuristes hallucinantes grâce à des effets spéciaux époustouflants, ça on ne peut pas dire le contraire. On en prend plein les yeux. Par contre le scénario reste obscur dans mon esprit ! J'ai trouvé les ficelles tirées grossières et peu adaptées au niveau visuel du film.
Ne boudons pas notre plaisir ! Oui, c'est du Coppola et donc c'est emphatique et grandiose, bavard et mégalo... mais c'est du bonheur ! Pour faire court, ce film est un manifeste, un appel à la créativité et la modernité, une réflexion sur la Politique (avec un grand P) et sur la nécessaire vision utopique du Monde qui manque cruellement aujourd'hui. Une fable. J'aurais juste aimé un peu plus dense (pourquoi faire long ?) et plus léger : on est face à une œuvre de jeunesse (si, si !), un peu brouillonne et dont le propos mériterait d'être resserré. De même que les architectes savent faire une épure et regarder le monde à travers un "œil de vieux", Coppola devrait savoir faire plus sobre, son propos magistral en sortirait plus fort. Une fois qu'on a dit ça, si à 85 ans j'arrive à être capable d'autant d'inventivité, de fraîcheur et de maîtrise, je serai content !
Arrêtez le temps ! Allez voir Megalopolis de Coppola. Ne vous occupez des avis critiques "peine à jouir" du monde d'aujourd'hui, des formatés wokistement correct : parce que c'est fabuleux au sens littéral. Cela ravive tout le besoin de merveilleux qui est la Séve dont se nourrit l'espoir !
Alors je mets très bien. Mais je vais devoir le voir, une 2eme fois pour mieux comprendre le film. Je pense que ce film va prendre de la valeur au fil des années. Comme certains films qui sont devenus incontournables. Visuellement, c'est très beau à regarder. Les acteurs étaient bien. J'ai bien aimé Adam Driver. Mais j'étais un perdu dans le fil de l'histoire. Je n'ai pas trop compris. De rome antique dans un New-York moderne.
Vu le 26/09. Franchement, j'ai bien aimé ce film. Je trouve qu'il faut vraiment rentré dans le délire de ce film. Les acteurs sont assez bons, les décors ne sont pas tout le temps beaux, le scénario et les dialogues sont assez bien écrits et la musique est superbe. Peu de longueur ni de temps mort. Les 2h18 passent assez vite. J'ai trouvé ce film hilarant, avec de l'aventure, du fantastique et du suspens. Bref, je vous conseillerais d'allé voir ce film sur grand écran !!! Il vaut quand même le coup !!!
Il ne faut pas le prendre comme un film mais comme un spectacle avec beaucoup de références au cinéma. C est de la comédie musicale, de l'opéra, je ne sais pas, peu importe le scénario classique qui tient sur un timbre poste. J ai passé un bon moment. Seul bémol le happy end.
Il y a du très bon et du très lourd, pénible. Je me suis pas mal perduet ennuyé au final. Bien loin de sa meilleure prestation à mon avis. Bien trop megalo et brouillon.
Quoi dire sur ce film ? Pour ça il faudrait le comprendre, ça part dans tous les sens... Je suis partagé entre le revoir pour le comprendre ou le classer dans les films à voir une fois pour en parler.
Film très singulier, parfois expérimental et déroutant, très visuel et rendant hommage à l’opéra et à la peinture avec le choix d’une fable philosophique qui fait le pari du renouveau et de l’harmonie retrouvée grâce à une intelligence des élites. On en est encore très loin !
Le plus difficile est de se dire: soit le réalisateur m'a pris pour un idiot, soit je suis un idiot, car je n'ai pas réussi à saisir tous les messages qu'il a voulu transmettre. Il faudrait un décodage d'au moins 2 heures avant de le voir et profiter pleinement des plans improbables, lunaires parfois. Too much
J'ai vu ce film avant-hier soir et j'ai envie de prendre sa défense devant l'incroyable salmigondis de critiques hâtives et négatives. Je me fais une joie de défendre un film avec Shia LaBoeuf, Jon Voigt et Adam Driver réunis.
Il est clair que Coppola Grand-Père (à ne pas confondre avec Sofia sa fille et Gia sa petite-fille, elles aussi réalisatrices) aura voulu finir en beauté avec son propre Blade Runner, The Dark Knight, Watchmen, Brazil ou La Revanche des Sith, je trouve que le film gravite dans cette orbite là : on a une New York alternative, comme la Gotham City de Christopher Nolan, comme l'étrange Los Angeles froide et pluvieuse de Ridley Scott, comme une Coruscant où plusieurs ambitieux veulent devenir le Palpatine du film. Adam Driver joue ici un leader avec une évidente fragilité, spoiler: défiguré sur la moitié du visage comme Harvey Dent version Aaron Eckhart ou Viserys Targaryen version Paddy Considine. Son nom est une évidence : César Cattalina. Lui-même d'ascendance italienne comme ses camarades de UCLA Scorsese et De Palma, Coppola aura voulu jouer sur la présence massive des patronymes italiens à New York pour dresser un incroyable parrallèle uchronique avec la véritable Rome Antique.
La rivalité entre Jules César et Cicéron est ici revisitée. Coppola aurait pu s'inspirer des querelles sanglantes entre Robespierre, Danton, St Just... ou même oser la provocation en s'inspirant de la rivalité entre Trotsky et Staline pour mieux mettre en exergue celle entre le camp Trump et l'establishment américain impérialiste classique. Il a préféré le classicisme le plus brut. Le résultat n'en reste pas moins saillant. Cesar Cattalina ressemble à Harvey Dent mais aussi à Elon Musk, davantage qu'au véritable Jules César. J'y ai aussi ressenti le Niander Wallace de Blade Runner 2049, joué par Jared Leto. Franklin Cicero évoque largement le véritable maire de New York Eric Adams. Quant à Hamilton Crassus, inutile de dire à qui il ressemble, regardez donc les photos.
Un mot sur l'esthétique : Coppola a dépassé David Lynch dans l'étrange et l'onirique. Ses plans vont au-delà de la peinture, ils incarnent une recherche d'innovation futuriste et psychédélique que l'on aurait pu apercevoir dans certains projets avortés d'Henri-Georges Clouzot. Je me suis revu au MOCO Museum d'Amsterdam pour ceux qui le connaissent.
On s'en fout que ce soit pas un film parfait. C'est une "fable" comme indiqué dès le premier plan. Le message est plus important que le scénario en lui-même.