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    Megalopolis
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    404 critiques spectateurs

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    Zaldi
    Zaldi

    97 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Qu'est-ce que je viens de voir ? C'est sûrement ce que beaucoup vont se dire en sortant de la salle de cinéma avec ce Megalopolis qui nous transporte dans l'univers délirant de Francis Ford Coppola. Non je ne vais pas crier au génie comme beaucoup, je ne dirais pas non plus que ce film est nul. À vrai dire au moment où j'écris ces mots, je n'ai aucune idée de comment définir ce film mais je peux déjà dire que je n'ai ni aimé, ni détesté...au passage prenez cette "critique" comme un avis à chaud plus qu'une critique à proprement parler. Le film est tellement riche, tellement complexe, tellement étrange, que plusieurs visionnages sont sans doute nécessaires afin d'acquérir une vision définitive.
    Je vais commencer par dire que la mise en scène est brillante. Visuellement, c'est impressionnant et assez fou. Les acteurs sont très bons (bien que parfois un peu trop dans le surjeu). Au passage content de voir Nathalie Emmanuel sortir de films comme Fast And Furious afin de montrer son talent d'actrice. Enfin les thématiques de ce film sont vraiment intéressantes mais hélas pas toujours bien traitées. spoiler: (d'ailleurs le temps est au cœur du film et certains passages, notamment vers le début, m'ont fait pensé au style de Nolan dans son approche, comme avec Inception)

    Je dois dire que pendant tout le film une question n'arrêtait pas de résonner dans ma tête "Mais que suis-je en train de regarder ?" et j'ai dû attendre les dernières minutes pour "comprendre" l'intérêt de ce film. On ne peut pas le nier, c'est une véritable expérience sonore et visuelle de cinéma. On connait le talent du réalisateur qui est derrière ce film mais désolé je n'arrive pas à qualifier ce film de chef d'oeuvre...j'ai trouvé certains dialogues "too much", trop pompeux et certaines scènes à la limite du ridicule et peu pertinentes vis à vis du message que Coppola veut nous faire passer. Le côté théâtral excessif est parfois même pénible et rend certaines scènes peu crédibles. Je n'ai pas arrêté de me demander si ce Megalopolis était une véritable farce ou un monumental ovni du 7ème art. Peut-être un peu des 2...
    Pour conclure, je ne sais même pas si je dois conseiller ou non ce film. Comme souvent, faites vous votre propre avis mais ce qui est certain, c'est que ce film va beaucoup diviser. Si on adhère au délire, ça sera une séance mémorable. Mais dans le cas contraire, vous risquez de trouver le temps long...pour ma part, c'est l'une des séances les plus étranges que j'ai vécue et malgré tout, j'ai trouvé plusieurs séquences de ce film absolument fascinantes et envoûtantes. J'accorde 3 car je ne me voyais pas mettre seulement la moyenne mais pour être honnête, j'ai encore du mal à savoir si ce film mérite 1/5 ou 4.5/5...
    RedArrow
    RedArrow

    1 678 abonnés 1 537 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Par où commencer ?... Sans doute par vous dire que ce sera plus un simple ressenti qu'une critique plus "élaborée" parce que je risquerai de vous perdre (ainsi que moi-même à nouveau) au milieu des gratte-ciels de cette Nouvelle Rome amenée à devenir Megalopolis.

    C'est sans doute un des plus beaux films ratés qu'il m'ait été donné de voir. Et c'est dit sans aucun cynisme ou autre forme de médisance, ce serait même un affront à cette œuvre dans le cas contraire car, s'il y a bien une chose sur laquelle on ne peut l'attaquer, c'est bien la sincérité de Francis Ford Coppola qui en émane.
    Comme attendu, "Megalopolis" est donc un film-somme, le chant du cygne d'une filmographie d'un cinéaste incontournable, se rêvant de conjuguer toutes les obsessions de l'homme qu'il fût et qu'il est aujourd'hui à celles qui, selon lui, devraient habiter tout simplement l'Homme moderne dans ses plus philosophiques tergiversations quant à son avenir, au sein de ce qui s'apparenterait à une version 2024 de "Metropolis" avec une critique de notre décadence sociétale au moins aussi monumentale que celle du chef-d'œuvre de Fritz Lang sur son époque.

    Ça fait beaucoup, hein ? Et ce n'est que le rez-de-chaussée des immeubles de "Megalopolis" qui va, pour tout cela, se fonder sur l'imagerie des castes aisés des empereurs romains pour dénoncer l'opulence déviante des nôtres par cycles de déclin invariablement identiques, introduire des évènements de bouleversements politiques en écho à ceux bien réels de l'Amérique contemporaine, confronter les contradictions de l'immobilisme de certains à celles de ceux qui se prétendent architectes du futur, y mêler des enjeux intimes se parant d'étoffes dorées de tragédie antique comme pour mieux dissimuler la naïveté confondante des sentiments primaires et des déchirements intestinaux qui les gouvernent, ...

    Et on pourrait continuer comme ça longtemps. Mais vraiment longtemps. Au moins autant de temps que paraît durer "Megalopolis" (et il n'a beau "que" s'étirer sur 2h18, on a vraiment l'impression que les arrêts temporels au coeur de son intrigue déteignent sur notre réalité) tant cette densité le fait partir dans tous les sens, le plus souvent simplistes, à peine camouflés par une sophistication artificielle de dialogues ne pouvant que fondre face à la redondance des thématiques de leur teneur martelées sans finesse au fil du film.
    C'en devient parfois grotesque (les allusions usées aux USA actuels, notamment la vestale en forme de Taylor Swift à double facette ou la montée en puissance caricaturale des extrémismes), vraiment interminable dans la deuxième heure (la durée des séquences sous acide ou de simple trip mental ont joué avec mes nerfs) et même carrément épuisant de répétition dans sa dernière partie (et, le pire, c'est que la conclusion donne l'impression d'être pourtant expédiée dès la première occasion de discours rassembleur venue).

    Néanmoins, "Megalopolis" a beau souffrir des infrastructures croulantes d'un homme qui a tout voulu y mettre de sa perception du monde une fois arrivé au bout de sa propre existence, il est malgré ça traversé des fulgurances géniales du cinéaste, capable de nous sortir de ce sentiment de trop-plein permanent et nous élever vers des sommets le temps d'une séquence ou ne serait-ce qu'un plan fabuleux pour y incarner visuellement une idée, un symbole ou une émotion comme personne. Le film en est jalonné, c'est indéniable et c'est ce qui l'élève au-dessus de maintes créations testamentaires d'autres mortels jugeant leurs pairs, avec aussi l'aide d'un casting riche et, lui aussi, qualifié pour emmener certains instants vers leur meilleur.

    Et c'est vers là que "Megalopolis" veut nous indiquer la direction, vers ce que l'Homme peut faire de meilleur en dépit de tous les chemins trompeurs qu'Il prend pour chuter de son propre fait. Naïvement, certes, mais avec les rugissements d'un vieux lion ayant retrouvé sa fougue de lionceau avec à nouveau une caméra entre les mains pour les matérialiser sur un écran de cinéma. D'un cinéma s'imaginant grand, démesuré, comme on en voit désormais rarement.

    Bien sûr, c'est très difficile de lui mettre une note tranchée mais, vu qu'il m'a provoqué de la fascination et de l'ennui à parts égales, ce sera une timide moyenne. C'est à voir, c'est certain, on ne verra pas un autre film comme ça avant longtemps.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Wahou que c'est beau ! Quelle créativité ! Quelle belle photographie ! Quelle qualité dans certains plans superbes !
    Par contre, côtés histoire, cohérence, intérêt, émotion, c'est nul !!
    J'ai eu l'impression pendant 2h18 de voir un agglomérat d'images esthétiques sorties d'un grand clip musical ou d'une publicité pour un parfum : c'est visuellement léché et agréable, mais totalement décousu !!
    Je pense que si l'on découpait ce film en séquences de 5 minutes, puis qu'on les mélangeait, en enfin qu'on les recollait dans n'importe quel ordre, on obtiendrait grosso modo la même semoule !!
    Quelle purge, je n'ai jamais vu autant de gens quitter la salle avant la fin !! J'ai tenu par principe, mais quel ennui !!
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Cinévore24
    Cinévore24

    349 abonnés 718 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    "On se bat pour ce qu'on aime, mais on ne gagne pas toujours."

    Ayant pris près de 40 ans à se concrétiser, «Megalopolis» marque le retour derrière la caméra de l'une des figures majeures du Nouvel Hollywood, Francis Ford Coppola, 13 ans après son précédent «Twixt».

    Malgré les avis très mitigés que j'ai pu entendre ici ou là depuis sa projection cannoise en mai dernier, il fallait bien que je me fasse mon propre avis (comme pour tout autre film d'ailleurs) de ce film aussi attendu que redouté.

    Et hélas, ça me fait un peu mal de le dire, mais je n'ai absolument pas adhéré à cette nouvelle proposition radicale, foutraque et extrêmement faillible.

    Quelque part entre la fable ronflante et l’œuvre testamentaire (dans laquelle Coppola a mis une grande partie de sa fortune personnelle), ce «Megalopolis» pourrait se rapprocher d'un gros pétard qui a pris l'eau, d'un film à 120 millions oscillant entre excès et grotesque.

    Sorte de pari perché et solitaire, Coppola fait s'y cohabiter des visuels alternant entre audace et mauvais goût (fonds verts dégueulasses, en veux-tu en voilà) avec une direction d'acteurs en mode roue libre (la gênance de certaines scènes), et vient nous parler de création, de (dé)construction et d'autres trucs du genre de manière confuse et soporifique (je vous avoue que je me suis assoupi à quelques reprises au cours du film...je pensais pas dire ça un jour d'un film de Coppola).

    Alors oui, on ne peut reprocher à son réalisateur-scénariste d'être allé à fond dans son délire sans jamais s'en départir, plutôt que de faire le choix facile du consensuel. Mais ça ne m'a pas fait passer un bon moment de cinéma pour autant.
    D'un côté, je me dis que je ne verrai sans doute pas un autre film comme celui-là en salles cette année, et de l'autre, je me dis que c'est pas plus mal.

    Reprenant une police d'écriture très proche de celle de son «Dracula» (sa dernière œuvre véritablement marquante à mes yeux), je me suis retrouvé face à un film où rien (ou presque) ne va, qui part dans tous les sens, mais n'a finalement rien d'intéressant à raconter.
    Une œuvre démonstrative et indigeste au propos naïf et dépassé, tout ça sur un rythme de narration des plus défaillants.

    Bref, un déraillement en règle, qui a logiquement conduit à une grosse déception de ma part, et un film que je veux essayer d'oublier rapidement.
    Désolé Francis, cette fois-ci, ça l'a clairement pas fait pour moi.

    À vous de vous faire votre propre avis sur cette expérience cinématographique qui ne peut laisser totalement indifférent (c'est déjà ça).
    Vous passerez peut-être un meilleur moment que moi...peut-être.
    Cool_92
    Cool_92

    289 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2024
    Un film-concept ambitieux mais extrêmement confus. C'est magnifique visuellement et certaines fulgurances nous rappelle la maestria de Coppola mais l'ensemble part dans tous les sens. Le propos mi empire romain, mi- futuriste est souvent caricatural et alambiqué. Reste le jeu du casting 5 étoiles.
    Laurent Stéphane B
    Laurent Stéphane B

    15 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Bon. Je vais me faire allumer c'est certain, je le sens bien. Pour moi c'est extrêmement rare de faire une critique négative publique. Pour des premiers films ou à petits budgets je m'abstiens toujours, avec indulgence, mais là il s'agit du très grand Francis Ford Coppola qui a réalisé plusieurs films que j'ai adorés : Rusty James, Dracula, le Parrain, Outsiders. Il se remettra donc très bien des critiques négatives.

    Allons-y. Tout d'abord je veux rendre hommage à Adam Driver qui a été embarqué dans cette galère et qui restera toujours, pour moi, un grand acteur de la nouvelle génération. Sur le papier l'idée de la création de Megalopolis (New Rome, qui est une New-York transformée, est promise à devenir cette nouvelle cité avant-gardiste) devait être, je pense, assez bonne. Un peu un nouveau Gotham City positif en somme. Dans la réalité on a affaire à un monde légèrement différent, copié vaguement et vulgairement sur la Rome antique. Le propos est d'ailleurs incompréhensible et, là, je ne parle pas d'un espèce de film à la Christopher Nolan qui lui est un visionnaire génial. Les dialogues sont creux et même parfois franchement ridicules. La mise en scène est foutraque. Tout cet étalage de fric pour un résultat si mauvais c'est vraiment navrant.

    En fait, le mieux, c'est la bande-annonce, qui est vraiment trompeuse car on s'attend à un film entre du fantastique, de la science-fiction et de la dystopie. Et bien ce n'est pas du tout ça ! Passez votre chemin vous gagnerez 2h15, pour lire par exemple.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    A quelles conditions aimerez-vous Megalopolis ?

    Si vous aimez les films dont rien de dépasse, cohérent de bout en bout, maîtrisé et de bon goût, alors n'allez pas voir le dernier Coppola.

    Si au contraire vous aimez être surpris à chaque plan par mille trouvailles visuelles, que vous ne rechignez pas à faire un effort dans les quinze premières minutes du film pour identifier les personnages et les liens qui unissent, et que vous supportez une certaine dose de kitsch romano-futuriste, alors le film est pour vous.

    Megalopolis réussit un exploit inhabituel : allier une recherche esthétique de tous les instants (une mise en scène flamboyante, une direction artistique invraisemblable) à des thématiques qui obligent le spectateur à activer ses méninges. On aura en effet rarement brassé autant de thématiques ambitieuses dans un seul film : le sens de la vie, la lutte pour le pouvoir, la frontière entre le bien et le mal, l'épiphanie de la naissance, la nature du temps, la substance de l'amour, l'art du spectacle et du cinéma.

    Le film regorge de scènes d'anthologie et de visions qui sidèrent, souvent à la fois vulgaires et poétiques. On pense à Méliès, bien sûr, et d'une certaine façon, c'est toute l'histoire du cinéma qui défile sous nos yeux.

    Tout cela n'a aucun sens, ou plutôt à tellement de sens possibles qu'on ne sait plus où donner de la tête, et du regard. Il y a toujours un détail à l'écran qui devient instantanément magique : une mimique d'Adam Driver, le jeu exceptionnel d'un figurant, un gadget futuriste et inutile dans un coin du cadre, une inscription amusante, un effet inattendu, un son étrange.

    On le dit de beaucoup de films, mais je pense qu'ici cela se justifie pleinement : vous adorerez ou vous détesterez ce film, le moyen terme ne semble pas envisageable. J'ai adoré.
    cinefeed
    cinefeed

    20 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Totalement vide, les acteurs ne comprennent pas ce qu'ils vont faire dans cette galère ! Un naufrage et c'est triste
    Direct-actu.fr
    Direct-actu.fr

    240 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2024
    Megapolis de Francis Ford Coppola est une œuvre ambitieuse, fruit de plus de 40 ans de réflexion et de travail. Ce péplum futuriste plonge le spectateur dans une version dévastée de New York où un architecte visionnaire tente de reconstruire la ville après un cataclysme. Le film explore des thèmes profonds comme la reconstruction urbaine, l'utopie et la capacité des visionnaires à remodeler le monde.

    Visuellement grandiose, Megapolis impressionne par son esthétisme, mais peine à captiver sur le plan narratif. Le film semble parfois se perdre dans une surcharge d'effets visuels et de symbolisme, au détriment d'une narration fluide et cohérente. La dichotomie entre l'optimisme du protagoniste et la réaction conservatrice du maire apporte une profondeur intéressante, mais le récit, trop ambitieux, manque de clarté.

    En somme, Megapolis est un film visuellement impressionnant, mais son ambition narrative titanesque se heurte à une certaine confusion, laissant le spectateur partagé entre admiration et frustration.
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Effets ringards, esthétique kitsch et dialogues pompeux, le Megalopolis tant attendu du grand Francis Ford Coppola se révèle être un ratage complet. C’est vraiment regrettable car le film regorge d’idées novatrices et on sent l’envie de proposer quelque chose d’unique, mais le problème ne réside pas dans le fond mais plutôt dans la forme. La mise en scène est dépassée et les effets numériques outranciers ne font qu’apporter de l’ombre aux différents messages du film, pourtant très intéressants sur le papier. Et puis l’intrigue part dans tous les sens, c’est parfois difficile de tout digérer. Megalopolis est un gâchis luxueux finalement…
    Yannickbisson511
    Yannickbisson511

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Tout simplement un désastre pour ne pas dire nul.
    Trop théâtralisé, trop bordélique, effets spéciaux dignes d'un jeu vidéo, direction d'acteur en roue libre (mention spéciale à Adam Driver et Shia LaBoeuf; tous les deux insupportables), il y avait certainement mieux à faire pour montrer la décadence d'une cité. J'ai constamment regardé ma montre, été à deux doigts de quitter la séance, mais j'ai tenu malgré le calvaire à regarder ce gloubiboulga. J'ai quand même du mal à croire que Francis Ford Coppola ait pu investir 120 millions de sa fortune personnelle et 40 ans de sa vie pour pondre une bouse pareille. On dirait un scénar pondu par une IA.
    Rendez moi le réalisateur du "Parrain", "Apocalypse Now" et " Dracula"
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Catastrophique. Pompeux, prétentieux, décousu, mal joué. aucune profondeur ,beaucoup de mégalomanie mais nullement au service d’un quelconque fond. Une thématique superficielle et d’une naïveté confondante. Pour le coup c’est vraiment t la chute de l’empire cinématographique américain!! Avoir une telle pauvreté d’expression cinématographique avec une telle débauche de moyens. C’est effrayant!!!
    Pourtant je n’ai aucun problème avec les contes métaphysiques , le surréalisme , l’ambiguïté. Mais ici c’est si pauvre sur le fond!!
    Cela en est gênant!!!
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Malgré la longue liste de ses références et inspirations Megalopolis renvoie très majoritairement à "Métropolis" (1927) de Fritz Lang, auquel il ôté toute l'ampleur humaine pour quelques personnages élitistes dans une Rome Antique sur le retour avec tout le kitsch et le mauvais goût symbolisé par cette dorure aussi envahissante que omniprésente. Les personnages sont cohérent avec le scénario, tout semble d'un manichéisme simplet et simpliste, aucun personnage n'est complexe ou ambigu, tout est limpide et donc pas franchement passionnant surtout que les dialogues n'aident pas dans des tirades pseudo-philosophiques redondantes et poussives. Le seul vrai atout reste la mise en scène, Coppola utilise tout son talent et le savoir technique pour nous en mettre plein la vue. Plan séquence, surimpression, collage, split screen... Les acteurs semblent y croire, pourtant il y avait des indices comme la coupe César pour Adam Driver, la course de chars anecdotique, la belle amazone qui déguste du raisins ou pire, cette idée aussi grotesque qu'incompréhensible sur l'arrêt du temps (comment, pourquoi ...etc... ?!). Ainsi, malgré quelques éclairs de génie, ce sont des éclairs qui paraissent comme de la poudre aux yeux devant l'ensemble qui reste boursouflé et pompeux. Une des grandes déceptions de l'année.
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Plutôt que de lire les critiques, professionnelles, ou pas, plus subjectives encore que pour d'autres films, le mieux est d'entrer dans le grand barnum de Megalopolis à peu près vierge et, ainsi, de se forger sa propre opinion. Il s'agit ici d'une œuvre inclassable, à laquelle il est difficile d'adhérer pleinement mais qui ne mérite non plus l'opprobre. Ce grand spectacle boursouflé, grandiloquent et grandiose décrit, façon dystopie, la chute de l'empire américain dans une veine de néopéplum ébouriffant sur le plan visuel, parfois, et déconcertant narrativement parlant, souvent, partagé entre délires rétro-futuristes et scènes intimistes. Il y a de quoi perdre son latin dans ce capharnaüm crépusculaire et très personnel que l'on imaginer représenter une sorte de testament cinématographique de la part de Coppola quoique, à 85 ans, il n'est pas dit que cela soit son dernier mot. Même si ce grand film malade ne nous comble pas d'aise, il mérite cependant du respect de la part de ceux qui le jugent, la majorité de ces derniers n'ayant évidemment pas le quart de la moitié du talent du réalisateur du Parrain. Il ne faudrait d'ailleurs pas insulter car qui dit que Megalopolis ne sera pas dans les décennies futures devenu culte ? Là, tout de suite après la projection, l'envie d'en dire plus de mal que de bien se révèle tentant mais il y a quand même quelque chose de visionnaire et de gargantuesque dans ce maelström d'images et d'idées qui incite à moins accorder d'importance au ressenti immédiat car son caractère de film hanté ne laisse pas indemne, en dépit et même grâce à ses intrinsèques imperfections. Entre baroque et hard rock, en quelque sorte.
    Winslowleaachy
    Winslowleaachy

    62 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    MEGALOPOLIS. Ou plutôt MEGALOLAND?
    C'est vraiment très compliqué de ne pas faire, un peu amèrement le constat que Coppola est certes encore alerte, il sait encore filmer, il sait encore raconter, composer ses plans, mais il ne touche plus le sol, et depuis peut être longtemps.
    Ce film est un film totalement hors sol. Artificiel de bout en bout. Des couches d'informations, de dialogues plus ou moins référentiels, des calques d'effets, de montages, de vfx, des images qui prennent toutes du temps à l'analyse.
    Il en résulte un gloubi-boulga de choses assez indigestes et clairement artificielles.
    Je suis un grand amateur de fantastique et de science-fiction, et je ne devrais pas alors être choqué par l'artificialité de la chose. Mais le problème ici c'est que tout est artificiel et même les situations, les rencontres, les relations et les tensions entre les personnages.
    Tous les éléments sont là dans ce qui pourrait être une révision d'une pièce shakespearienne, mais même là ça ne marche pas. L'on n'es pas ému, pas émerveillé. L'on reste à distance, tel ce peuple, cette foule impersonnelle que Coppola montre toujours comme une masse bruyante et sales, des gens qui vocifère et sont quasiment des gueux. La condescendance de l'ensemble fait tache.
    Car il faudrait alors s'émerveiller de ces gens extraordinaires, riches et quasi demi-dieux dans cette fresque décadente.
    Une histoire dont on fait sans cesse le parallèle avec la vie de son réalisateur, et comment ne pas penser au décès récent de son épouse. Mais voilà, ici Coppola n'arrive pas à faire exister l'histoire d'amour, ni celle passée, ni celle présente, et le spectateur ne peut alors pas se raccrocher à quoi que ce soit pour apprécier ce spectacle qui je l'ai déjà dit, est si artificiel.
    Coppola égratigne hollywood, les critiques, la politique et les médias, il s'en prend à sa famille et nous fait bien sentir qu'il n'aime pas Cage (pauvre Nick) mais oublie de se regarder lui même.
    Donneur de leçon, trop occupé sans doute par le fait de vouloir paraitre, de vouloir étaler le fait qu'il a lu des livres, qu'ils parle quelques mots de latin et qu'il peut citer des philosophes.
    Mais sa culture n'est pas un signe ici qui va forcément de paire avec une humanité bienveillante.
    Par ailleurs il dresse un portrait assez particulier des femmes, qui sont soit des muses et des saintes sans réelles consistances, soit des mangeuses de diamants ou des idoles "invisibles".
    Ici l'homme (Cesar/Coppola) se prend pour un visionnaire, mais ne propose qu'une Utopie.
    Son héro est immortel, de même que les riches qu'il côtoie, et il offre au monde après une histoire d'amour dans laquelle l'on ne croit pas, un avenir, une idée du futur, un rêve incarné par un bébé du nom de Francis.
    (et que vive la contre plongée...pauvre masse laborieuse. La trinité et l’œil de dieu vous observe et décide pour vous).
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