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Votre avis sur Megalopolis ?
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"Megalopolis " est l'oeuvre baroque d'un artiste épris depuis longtemps de beauté formelle et de pureté, à tel point qu'il lui est arrivé de se brûler les ailes (le film "coup de coeur ", en 1982), mais qui, depuis "Tetro" en 2009, confirme qu'il a retrouvé une deuxième jeunesse.
Plutôt déçu par ce film de Coppola , j’ai trouvé le film hermétique, il y a des moments où ce qui est trop intellectuel, devient lourd...C’est le cas ici, je me suis cru dans un film de Godard, et j’ai décroché dès les premières minutes, c’est du cinéma abstrait, il faut le dire, pas de scénario, des références littéraires ( Emerson, Rousseau, Plutarque, j’en passe) qui tombent comme un cheveu sur la soupe et des personnages transparents…..Comme un enfant sage pendant deux heures, j’ai donc regardé les images ( plutôt jolies), les dialogues m’échappant bien souvent par leur sens désincarné, leur décalage , je crois que le film, ressenti, a découragé plus d’un spectateur dans la salle, le réalisateur empruntant un chemin trop personnel voire mystérieux dans son écriture….Je n’ai pas aimé..je ne conseille pas vraiment...
"l'urgence ne doit detruire l''eternel" Stimulant. Megalopolis est le film d'un grand rêveur de 85 ans, le premier film SF de Francis Ford Coppola. Remplis d'idées, y compris quelques mauvaises, Megalopolis raconte l'histoire d'un homme révolutionnaire et les oppositions qu'il rencontre sur son chemin. Coppola rêve en grand, croit en l'être humain, et délivre un message plein d'optimisme. S'il y a parfois un peu de naïveté , le film est soutenu par des images et des couleurs extraordinaires, qui impriment la rétine et une bande son puissante. Les acteurs soutiennent bien le projet, Adam Driver et sa jeune fiancée en tête. On sent aussi un réalisateur très libre et maître de son art. Le dénouement est un peu expéditif et certaines idées méritaient d'être développé, d'autres comme le parallèle avec la Rome Antique sont un peu maladroites mais quel envoûtement cela a été.
On s’ennuie gentiment devant Megalopolis. Francis Ford Coppola est fort en propositions, offre une fable contemporaine relativement intéressante, bien que peu surprenante. Mais c’est surtout redondant, ostentatoire pour pas grand chose, et surtout très artificiel…
https://cultea.fr/megalopolis-le-film-testamentaire-coppola-critique.html
https://cultea.fr/megalopolis-le-film-testamentaire-coppola-critique.html
C'est le genre de film qui va largement divisé, certains vont le descendre en flammes et le traiter de tous les noms d'oiseaux d'autres vont crier au génie...et puis c'est Coppola, des films prestigieux comme les parrain ou Apocalypse Now...vont nous faire dire mais c'est quoi ce film ?!
Alors où est la réponse... Et bien je vais dire, c'est justement le genre de film à plusieurs entrées, et qu'il faut visionner à plusieurs niveaux...on ne peut nier la maestria photogénique du film qu'à voulut certainement le maître, les couleurs sont superbes, les décors somptueux, les images sont belles, les effets spéciaux loin d'être novateurs comme l'écran divisé en trois parties sont bien utilisés, la teinte du film légèrement pastel ou chaude recrée bien cette ambiance fantasmagorique du film, à n'en pas douter Coppola a fait ce qu'il a voulu, et ça à du l'air de lui plaire, rappelons qu'il est, scénariste, producteur et réalisateur, sur ce film.
Mégalopolis est une oeuvre à part dans la filmo de Coppola, on pourrait même dire comme pour certains films qu'il est une expérience cinématographique visuelle, je pense a Tree of the life de Terence Malik, ou Brazil de Gillian...
Coppola a créé un univers à part et un espace temps indéfinissable, ce temps qui est d'ailleurs un fil rouge dans le film...à l'instar d'un Nolan, on n'est quand même moins perdu, mais avouons que la frontière entre le réel et l'irréel est mince et que le maitre Coppola s'en amuse un peu, voire en abuse.
Peut être aussi le genre de film ou il ne faut pas essayer de tout comprendre, attention spoiler, quand Cesar Catalina alias Adam Driver se fait défigurer et réapparaît par la suite sans aucune cicatrice au visage ?
Je dirai sans jeu de mot que Mégalopolis est un ovni, annoncé film de science fiction, pour moi ce n'en est pas un (ll y a beaucoup de références à ce qui se passe aujourd'hui dans notre société contemporaine), pas vraiment un drame, ni une comédie, même si il y a une ou deux séquences drôles, ni thriller même si il y a du suspense et des morts, non Mégalopolis est un peu de tout ça...on y prend ce que l'on veut. C'est le genre de films ou chacun pourra y voir des histoires et des entrées et sorties différentes...et ce n'est pas un péplum non plus, même si Coppola fait référence à la Rome antique et que les noms des acteurs est un bréviaire mythologique, de Cicero à César en passant par Crassus ou Jason...
Les premières critiques sont tres sévères pour ce film, je trouve cela injustifié, mais je peux le comprendre tant le film est parfois insaisissable.
Mais il faut accorder à Mégalopolis une certaine esthétique, que les critiques n'ont pas vu ou voulu voir...c'est facile de tirer sur une légende du cinéma et de dire "c'est un navet" ou on n'y comprend rien.
Pour ma part, je m'accorderais certainement une deuxième vision tant le film est riche pour moi de messages, et aussi pour son esthétique.
Alors un conseil, ne tenez pas compte de toutes ces critiques négatives et allez voir le strip Mégalopolis, même si c'est seulement pour rendre hommage au grand Francis Ford Coppola.
Alors où est la réponse... Et bien je vais dire, c'est justement le genre de film à plusieurs entrées, et qu'il faut visionner à plusieurs niveaux...on ne peut nier la maestria photogénique du film qu'à voulut certainement le maître, les couleurs sont superbes, les décors somptueux, les images sont belles, les effets spéciaux loin d'être novateurs comme l'écran divisé en trois parties sont bien utilisés, la teinte du film légèrement pastel ou chaude recrée bien cette ambiance fantasmagorique du film, à n'en pas douter Coppola a fait ce qu'il a voulu, et ça à du l'air de lui plaire, rappelons qu'il est, scénariste, producteur et réalisateur, sur ce film.
Mégalopolis est une oeuvre à part dans la filmo de Coppola, on pourrait même dire comme pour certains films qu'il est une expérience cinématographique visuelle, je pense a Tree of the life de Terence Malik, ou Brazil de Gillian...
Coppola a créé un univers à part et un espace temps indéfinissable, ce temps qui est d'ailleurs un fil rouge dans le film...à l'instar d'un Nolan, on n'est quand même moins perdu, mais avouons que la frontière entre le réel et l'irréel est mince et que le maitre Coppola s'en amuse un peu, voire en abuse.
Peut être aussi le genre de film ou il ne faut pas essayer de tout comprendre, attention spoiler, quand Cesar Catalina alias Adam Driver se fait défigurer et réapparaît par la suite sans aucune cicatrice au visage ?
Je dirai sans jeu de mot que Mégalopolis est un ovni, annoncé film de science fiction, pour moi ce n'en est pas un (ll y a beaucoup de références à ce qui se passe aujourd'hui dans notre société contemporaine), pas vraiment un drame, ni une comédie, même si il y a une ou deux séquences drôles, ni thriller même si il y a du suspense et des morts, non Mégalopolis est un peu de tout ça...on y prend ce que l'on veut. C'est le genre de films ou chacun pourra y voir des histoires et des entrées et sorties différentes...et ce n'est pas un péplum non plus, même si Coppola fait référence à la Rome antique et que les noms des acteurs est un bréviaire mythologique, de Cicero à César en passant par Crassus ou Jason...
Les premières critiques sont tres sévères pour ce film, je trouve cela injustifié, mais je peux le comprendre tant le film est parfois insaisissable.
Mais il faut accorder à Mégalopolis une certaine esthétique, que les critiques n'ont pas vu ou voulu voir...c'est facile de tirer sur une légende du cinéma et de dire "c'est un navet" ou on n'y comprend rien.
Pour ma part, je m'accorderais certainement une deuxième vision tant le film est riche pour moi de messages, et aussi pour son esthétique.
Alors un conseil, ne tenez pas compte de toutes ces critiques négatives et allez voir le strip Mégalopolis, même si c'est seulement pour rendre hommage au grand Francis Ford Coppola.
Un ovni, une fable complètement barrée mais pas tant que ça.
Un tourbillon incessant, une esthétique rétro futuriste…sur la fin d’une civilisation décadente à la Rome antique (la ville de NEW ROME)
Que les critiques gauchos bobos parisiennes n’aient rien compris ne m’étonne pas plus que ça , tant elles ne comprennent pas le réel. Qu’elles s’offusquent de pseudos raccourcis ou clichés historiques non plus, tant leur subtil esprit d’analyse ne sert qu’à suivre le vent.
Mégalopolis est le testament d’un homme de 85 ans qui transpire la culture d’un ancien monde que les bobos gauchos trouvent binaire quand il est pourtant si touchant, naïf et finalement désespérément optimiste.
Ça sent le film descendu pour délit de vieillesse et qui sera culte dans quelques années.
Un tourbillon incessant, une esthétique rétro futuriste…sur la fin d’une civilisation décadente à la Rome antique (la ville de NEW ROME)
Que les critiques gauchos bobos parisiennes n’aient rien compris ne m’étonne pas plus que ça , tant elles ne comprennent pas le réel. Qu’elles s’offusquent de pseudos raccourcis ou clichés historiques non plus, tant leur subtil esprit d’analyse ne sert qu’à suivre le vent.
Mégalopolis est le testament d’un homme de 85 ans qui transpire la culture d’un ancien monde que les bobos gauchos trouvent binaire quand il est pourtant si touchant, naïf et finalement désespérément optimiste.
Ça sent le film descendu pour délit de vieillesse et qui sera culte dans quelques années.
Coppola expérimente et innove avec bonheur,
j'ai été saisie dès le départ par l'histoire, les dialogues en anglais et parfois en latin, les acteurs et actrices, ce film éblouissant (une trouvaille visuelle en chasse une autre), une déclaration d'amour au cinéma, à la photographie, à la littérature (j'ai réussi à saisir quelques références, notamment à certains chefs d'œuvre du cinéma français), et une fable (sur l'Amérique d'aujourd'hui) effectivement, que j'ai trouvée de mon côté très belle.
j'ai été saisie dès le départ par l'histoire, les dialogues en anglais et parfois en latin, les acteurs et actrices, ce film éblouissant (une trouvaille visuelle en chasse une autre), une déclaration d'amour au cinéma, à la photographie, à la littérature (j'ai réussi à saisir quelques références, notamment à certains chefs d'œuvre du cinéma français), et une fable (sur l'Amérique d'aujourd'hui) effectivement, que j'ai trouvée de mon côté très belle.
Un film sans intérêt, avec des performances déplorable et des effets spéciaux risibles. À éviter absolument
ni queue ni tête, du grand n'importe quoi! grosse déception de la part d'un grand réalisateur comme Coppola. son œuvre mûri depuis 40 ans accouche d'un film qui ne ressemble a rien, pour ma part. Hoffmann et Voigt, on se demande ce qu'ils font là. le scénario est incompréhensible. Passez votre chemin
Allociné demande 100 caractères pour donner un avis, les voici:
- pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent !
- pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent ! pire film de tous les temps ! Ne perdez pas votre argent !
Nuuuuullll! plein de références jetés au hasard, des « » nulles, mal joué, personnages de caractère superficiel.
ConFucAmuS
Comment aborder Megalopolis, arlésienne d'un Francis Ford Coppola qui livre là son opus Béhémoth ? On devrait y aller l'esprit tranquille, le film étant autoproduit il garantissait un geste artistique total dépourvu de la moindre concession (ou si peu). C'est le cas. La démarche est bien celle d'un réalisateur libre comme l'air, mais victime d'une ambition qui vite nous ramener sur Terre.
Megalopolis est un projet vieux de 40 ans. Le projet d'une vie. Quelque chose de fou, de fort, et peut-être la plus grosse mise à nu d'un auteur bigger than life (le"Megalo" du titre n'est pas là pour rien), qui s'autocitera volontiers avec des références visuelles à son Coup de cœur. Une posture intéressante, entre la main tendue et le bras d'honneur. Car le long-métrage ne ressemble à rien de ce qui se fait depuis plusieurs décennies. Coppola s'affranchit des règles de narration classique, gonfle à l'excès son univers baroque, empile les expérimentations délirantes et fait carburer ses personnages à la verve tragédienne. Qu'on aie les codes ou pas, inutile de craquer le film. Il s'en charge très bien lui-même. L'œuvre totale fantasmée mute en une sorte d'happening permanent à la structure sens dessus dessous et aux effets visuels inégaux. Les quelques vignettes oniriques virtuoses sont prises en étau entre les séquences grossières et un propos général des plus vieillots (le script a l'âge de ses artères). Mais juste au cas où cette écriture en gras n'est pas assez visible, Coppola s'adjoint les services d'une voix-off parfaitement assommante pour la surligner au stabilo et à de maintes reprises. Assister à des joutes verbales au milieu d'une arène et observer un casting livré à lui-même dans un tunnel d'aphorismes et de portnawak, c'est probablement trop subtil...Miracle, Adam Driver et Aubrey Plaza s'en sortent avec panache. En revanche, Nathalie Emmanuel est complètement larguée avec son personnage (et je la comprends). Et le pauvre Shia LaBeouf n'est clairement pas dirigé, au point de se demander s'il ne joue pas plusieurs rôles.
Coppola a rêvé grand et a tout donné pour le transposer à l'écran. La tentative est éminemment respectable, et son film aura indéniablement une place de choix sur l'étagère consacrée à l'année 2024. Au rayon OVNI ou nanar, le temps le dira. Même s'il peut aisément créer une catégorie hybride, puisque la gêne, les sourires et l’exaspération se tirent la bourre pendant 2h18.
Megalopolis est un projet vieux de 40 ans. Le projet d'une vie. Quelque chose de fou, de fort, et peut-être la plus grosse mise à nu d'un auteur bigger than life (le"Megalo" du titre n'est pas là pour rien), qui s'autocitera volontiers avec des références visuelles à son Coup de cœur. Une posture intéressante, entre la main tendue et le bras d'honneur. Car le long-métrage ne ressemble à rien de ce qui se fait depuis plusieurs décennies. Coppola s'affranchit des règles de narration classique, gonfle à l'excès son univers baroque, empile les expérimentations délirantes et fait carburer ses personnages à la verve tragédienne. Qu'on aie les codes ou pas, inutile de craquer le film. Il s'en charge très bien lui-même. L'œuvre totale fantasmée mute en une sorte d'happening permanent à la structure sens dessus dessous et aux effets visuels inégaux. Les quelques vignettes oniriques virtuoses sont prises en étau entre les séquences grossières et un propos général des plus vieillots (le script a l'âge de ses artères). Mais juste au cas où cette écriture en gras n'est pas assez visible, Coppola s'adjoint les services d'une voix-off parfaitement assommante pour la surligner au stabilo et à de maintes reprises. Assister à des joutes verbales au milieu d'une arène et observer un casting livré à lui-même dans un tunnel d'aphorismes et de portnawak, c'est probablement trop subtil...Miracle, Adam Driver et Aubrey Plaza s'en sortent avec panache. En revanche, Nathalie Emmanuel est complètement larguée avec son personnage (et je la comprends). Et le pauvre Shia LaBeouf n'est clairement pas dirigé, au point de se demander s'il ne joue pas plusieurs rôles.
Coppola a rêvé grand et a tout donné pour le transposer à l'écran. La tentative est éminemment respectable, et son film aura indéniablement une place de choix sur l'étagère consacrée à l'année 2024. Au rayon OVNI ou nanar, le temps le dira. Même s'il peut aisément créer une catégorie hybride, puisque la gêne, les sourires et l’exaspération se tirent la bourre pendant 2h18.
Quel enfer mégalopolis... J'ai attendus toute l'année ce film pour au final regarder cette catastrophe aussi bien visuel que narratif. Certains plans sont très beau mais d'autres comme les 8 clown au Colisée serieux on voit le fond vert c'est vraiment problématique là. D'ailleurs les interludes avec des énormes textes en mode vieille écriture sur de la pierre Blanche pour rappeler la Rome antique. Ouais d'accord sauf qu'on disait un powerpoint mdrr.
Le scénario est vraiment infecte, ta l'impression de regarder une pièce de théâtre où il veulent tous utiliser des mots compliqué pour se donner un air intelligent. Franchement t'enlève les 5 dernière lettres de Mégalopolis et tu obtiens le vrai nom du film, complètement centré sur son petit nombril.
Le scénario est vraiment infecte, ta l'impression de regarder une pièce de théâtre où il veulent tous utiliser des mots compliqué pour se donner un air intelligent. Franchement t'enlève les 5 dernière lettres de Mégalopolis et tu obtiens le vrai nom du film, complètement centré sur son petit nombril.
Un film baroque, délirant, prétentieux au scénario totalement bancal. De belles images mais on s'y perd totalement. Ennuyeux même par moments. Alors coup de génie ou imposture ? Les deux bien sûr...
Yves G.
Dans un futur (ou un passé ?) dystopique, la mégalopole de New Rome est au bord du chaos. Cesar Catilina (Adam Driver), un jeune architecte, nobélisé pour l’invention d’un nouveau matériau révolutionnaire, y est en charge de l’urbanisme. Ses projets disruptifs se heurtent au conservatisme du maire, Franklyn Cicero (Giancarlo Esposito). La fille de celui-ci, Julia Cicero, devient l’attachée de presse de Cesar Catalina et bientôt son amante.
Il l’a fait ! À quatre-vingts ans passés, Francis Ford Coppola a enfin réalisé le projet qu’il portait depuis plusieurs décennies. Pour rassembler la centaine de millions de dollars nécessaires à la production, il a dit-on puisé dans ses réserves personnelles et dans les profits générés par ses vignobles dans la Napa Valley. Le résultat est à l’image du personnage : gargantuesque.
On aurait aimé adorer "Megalopolis", y voir le summum de la carrière d’un des plus grands réalisateurs contemporains, une œuvre à la démesure de son œuvre. Mais la vérité oblige à reconnaître, comme les festivaliers à Cannes et la critique quasi-unanime, que le résultat est raté. "Megalopolis" est un grand n’importe quoi foutraque. Les références à la Rome antique – et notamment à la conjuration de Catilina qui manqua renverser la république romaine, sauvée par Cicéron en 60 av. J.-C. – à Fritz Lang, à Shakespeare, au Dictateur de Chaplin, à Fellini, sont si nombreuses, si envahissantes qu’elles finissent par étouffer le film sous leur poids.
Les images sont certes envoûtantes. La bande-annonce nous avait mis l’eau à la bouche en en dévoilant quelques-unes. Mais cette débauche d’effets spéciaux tourne à vide. On décroche rapidement d’un scénario dont on ne comprend pas grand-chose sinon qu’il se résume, tout bien considéré, à opposer les rêves utopiques de César Catilina à la froideur conservatrice de Cicero et de sa clique. Quant aux acteurs, aussi prestigieux et nombreux soient-ils (Shia LaBeouf, Jon Voight, Laurence Fishburne…), Coppola ne sait pas les diriger, les plus malaisants étant les rôles féminins (Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza, Talia Shire…) réduits au rang de faire-valoir.
Il l’a fait ! À quatre-vingts ans passés, Francis Ford Coppola a enfin réalisé le projet qu’il portait depuis plusieurs décennies. Pour rassembler la centaine de millions de dollars nécessaires à la production, il a dit-on puisé dans ses réserves personnelles et dans les profits générés par ses vignobles dans la Napa Valley. Le résultat est à l’image du personnage : gargantuesque.
On aurait aimé adorer "Megalopolis", y voir le summum de la carrière d’un des plus grands réalisateurs contemporains, une œuvre à la démesure de son œuvre. Mais la vérité oblige à reconnaître, comme les festivaliers à Cannes et la critique quasi-unanime, que le résultat est raté. "Megalopolis" est un grand n’importe quoi foutraque. Les références à la Rome antique – et notamment à la conjuration de Catilina qui manqua renverser la république romaine, sauvée par Cicéron en 60 av. J.-C. – à Fritz Lang, à Shakespeare, au Dictateur de Chaplin, à Fellini, sont si nombreuses, si envahissantes qu’elles finissent par étouffer le film sous leur poids.
Les images sont certes envoûtantes. La bande-annonce nous avait mis l’eau à la bouche en en dévoilant quelques-unes. Mais cette débauche d’effets spéciaux tourne à vide. On décroche rapidement d’un scénario dont on ne comprend pas grand-chose sinon qu’il se résume, tout bien considéré, à opposer les rêves utopiques de César Catilina à la froideur conservatrice de Cicero et de sa clique. Quant aux acteurs, aussi prestigieux et nombreux soient-ils (Shia LaBeouf, Jon Voight, Laurence Fishburne…), Coppola ne sait pas les diriger, les plus malaisants étant les rôles féminins (Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza, Talia Shire…) réduits au rang de faire-valoir.
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