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    Megalopolis
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    francesco C.
    francesco C.

    20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Critique à chaud de « Megalopolis » : Personnellement, le thème de la fable m'a bien parlé. J'ai trouvé qu'il y avait de bonnes idées, de très beaux plans et une direction artistique réussie. Le casting est intéressant et le concept du temps m'a également interpellé. Cependant, je l'ai trouvé d'une longueur à mourir. J'avais hâte que le film se termine ; après seulement 45 minutes, j'ai même songé à quitter la séance. Pour ma part, je lui attribue la note de 1,5, mais uniquement pour les images que j'ai vraiment appréciées.
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2024
    Où quand l’éléphant accouche d’une souris. Cette expression va comme un gant au film évènement porté par Francis Ford Coppola depuis des années. Lui qui n’avait pas tourné depuis dix ans (et pas proposé d’œuvre digne de ce nom depuis au moins le double) a enfin pu réaliser son rêve voire son film testament. Rare spécimen de film d’auteur au budget de blockbuster comme le fut le tout aussi boursouflé mais (un peu) moins pénible « Babylon » l’an passé, « Mégalopolis » est une incongruité dans le paysage cinématographique actuel. Le grand cinéaste auteur de chef-d’œuvres tels que « Apocalypse Now » ou « Dracula » a même vendu ses vignobles pour financer ce projet de plus de 120 millions de dollars. Entre dystopie, uchronie, allégorie, science-fiction rétrofuturiste, drame, thriller et tant d’autres choses, cette anomalie certes très ambitieuse et unique a souffert de pas mal de rebondissements et d’aléas, de sa gestation à sa présentation houleuse à Cannes où il est loin d’avoir fait l’unanimité. Et, honnêtement, cela se comprend.

    Pas grand-chose ne fonctionne dans ce film qui veut dire beaucoup, se présenter comme une oeuvre somme (de notre époque, de son auteur, sur le cinéma) mais qui a tout d’une boursouflure, au choix, maladroite et/ou prétentieuse. Déjà, on se demande où est passé le budget faramineux susmentionné tant, hormis quelques effets numériques convaincants noyés dans d’autres moins heureux et une poignée de décors assez originaux et stylisés, ce que l’on voit à l’écran fait souvent pauvre et parfois même légèrement has been. Par exemple, certaines séquences censées être bondées de monde se déroulent avec une dizaine de pauvres figurants quand peu d’extérieurs et de visions imposantes et innovantes viennent nous flatter la rétine. À tel point que le film semble sortir tout droit du passé et qu’il semble déjà promis à l’oubli...

    Et que raconte-t-on ici au final? Ce qu’a voulu nous dire Coppola semble quelque peu confus tout comme l’est son scénario qui passe de l’un à l’autre personnage sans véritable fil conducteur comme s’il manquait des scènes à son montage final hasardeux (ce qui est probablement le cas d’ailleurs). La postproduction n’a donc pas dû être de tout repos tellement certaines séquences semblent mises bout à bout sans véritable chemin narratif ni logique. Il y a beaucoup de thèmes plus ou moins bien et vaguement abordés dans « Mégalopolis ». On parle de la chute d’un empire (du sien ou des États-Unis ou encore de nos sociétés et nos civilisations en pleine déliquescence) mais aussi de corruption médiatique et politique dans la gestion des villes. Il y a aussi une histoire d’amour et d’autres de jalousies, mais tout cela très survolé, et on a également droit à pas mal de moments consacrés à l’art et à l’architecture. La parallèle avec la Rome Antique est un peu lourdingue mais occasionne quelques bonnes idées et des fulgurances de mise en scène parsemées de-ci, de-là mais tout cela est au final bien mal exploité. Vous l’aurez compris, la coupe est pleine et de beaucoup de vent.

    Il semblerait que la maître ait eu les yeux plus gros que le ventre et qu’il se soit fourvoyé avec une œuvre malade, mal maîtrisée et plus qu’imparfaite dont les défauts mis bout à bout surpassent largement les maigres qualités qu’on peut encore y déceler une fois la vision du film terminé. « Mégalopolis » est un gros gâteau indigeste, parfois ridicule, qui nous laisse de plus en plus externe à ce qu’il raconte au fur et à mesure que les minutes passent et rempli de dialogues ampoulés. À tel point qu’au bout d’une heure plus ou moins intrigante et parfois prometteuse, on trouve le temps long et que l’on finisse par copieusement s’ennuyer. Et la troupe d’acteurs plutôt prestigieuse venue accorder leur confiance au démiurge semble aussi perdue que lui. Certains personnages tels que ceux de Jason Schwartzmann ou Dustin Hoffman semblent même complètement sacrifiés sur l’autel du montage et de la présence à l’écran. On essaiera de retenir quelques visions sublimes dues à une belle photographie et des décors et idées parfois prometteuses mais c’est bien maigre. Contrairement à pas mal de ses œuvres, peu probable que celle-ci soit réhabilitée avec le temps et on pariera plutôt sur le fait qu’elle sera vite oubliée.

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    capirex
    capirex

    92 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    Fresque Hallucinante que là de Francis Ford Coppola qui mélange le Péplum et le Genre Futuriste qui ne mon avis ne laissera sûrement pas indifférent , soit on aime soit on déteste ! :)
    Le film est parsemé de réelles fulgurances visuelles mais de là à le comprendre , enfin si tant est qu'il y ait quelque chose à comprendre !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2024
    ​            Bon, vous l'avez lu partout: c'est très mauvais. Alors, allez plutôt vous faire votre propre opinion sur ce film profondément fellinien, mais oui! Le grand Federico Fellini est sorti de sa tombe pour inspirer Francis Ford Coppola. C'est du Fellini donc -avec des couleurs tonitruantes et un déluge d'effets spéciaux en plus... 
                Dieu sait si je comprends Coppola puisque, comme on dit chez moi, on est conscrits... Il a voulu, pour ce qui risque d'être sa dernière oeuvre, se payer un délire -il s'est même personnellement ruiné pour ça, puisque personne ne voulait en prendre le risque! un délire qui enrobe une pensée naïve, humaniste, disons: naïvement humaniste: le monde est fou, le monde court à sa perte, tant que les autorités continueront à être corrompues, avides, obnubilées par le pouvoir, l'argent... Le modèle historique? la chute de l'empire romain
              Alors donc, dans cette fable, où New York est devenu New Rome, où New Rome corrompue risque de finir comme son ancêtre, chaque protagoniste a un nom qui fleure bon son livre de latin... Un jeune architecte, Cesar Catalina (ouui ouui vous aurez droit au Quousque tandem abutere, Catalina...etc..) passablement dépravé et mégalomane (Adam Driver, épatant comme d'hab!) est sollicité par Julia (Nathalie Emmanuel) la jolie fille du maire Franklyn Cicero (Giancarlo Esposito), dépravé et mégalomane, vous en doutez. 
              Il a un tonton, Hamilton Crassus (dépravé et mégalomane) -et quel plaisir de revoir Jon Voight se vautrer dans ce rôle, comme on adore revoir Talia Shire dans le rôle de Constance Crassus Catilina, la maman (moralisatrice) du gamin!!!
            Et si vous en voulez plus, vous avez Laurence Fishburne dans le rôle du chauffeur. Shia LaBeouf dans celui d'un méchant cousin. Et aussi, Jason Schwartzman, et dans un micro-rôle (je ne l'ai pas identifié.... ) Dustin Hofman.       
          Bref, si une partie de la famille a été mobilisée (il manque Nicolas Cage, qui pourtant eût bien figuré dans cet aéropage  de dingos), de nombreuses personnalités dont des poids lourds du box office comme Adam  Driver n'ont pas hésité à s'engager à côté de Coppola...
          Un objet aérien en perdition détruit une partie de la mégalopole. Qui va s'attribuer la reconstruction? Le maire dépravé et mégalomane, ou l'architecte guéri par l'amour qui projette une cité merveilleuse.... vous le saurez au bout de deux heures et demi.   
             Inclassable, totalement différent du cinéma bon chic que nous allons généralement voir, ce maelstrom mérite d'être apprécié pour ce qu'il est ; un objet daté, certainement, qui ramène au monde des grands délirants, des Kubrick, des Fellini, de ceux qui ne s'occupaient pas d'élégance et de bien-pensance....

    Johan b
    Johan b

    40 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Je mets deux étoiles vraiment pour la carrière du réalisateur car il a fait des chefs-d’œuvre mais c’est très dur de supporter les 2h20 y’a rien qui va à part peut-être la photographie c’est un film qui aurait dû sortir peut-être il y a 20 ans
    Eric D.
    Eric D.

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 octobre 2024
    Bien meilleur que ce qu'en disent la plupart des critiques. On ne s'ennuie pas une seconde. Une ambiance qui m'a un peu rappelé l'univers décadent du Roméo et Juliette de Baz Lurhmann. Suerbes décors et belle musique (merci Grace Vanderwalle !).
    Arthur Guezou
    Arthur Guezou

    159 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2024
    “Megalopolis”, un projet trop ancien

    Francis Ford Coppola est un grand réalisateur. Il est impossible de le nier ou de le retirer. Cependant, “Megalopolis” aurait pu être une des œuvres les plus importantes de sa carrière, et il ne l'est pas malheureusement.

    Le projet paraît peut-être un peu trop démodé, trop ambitieux ou plus actuel. Concrètement, l'histoire est beaucoup trop flou et manque de clarté malgré une mise en scène maîtrisée bien que trop abstraite.

    Simplement, le film n'est pas terrible et possède trop de failles.

    En ce qui concerne l'histoire, elle n'est pas assez aboutie. La première heure est prenante et présente plusieurs enjeux, à contrario de la seconde moitié qui manque de maîtrise. Les éléments installés dans le premier acte ne servent pratiquement à rien.

    En fait, sur un film de 2h15 environ, il y a un trop-plein d'informations qui n'arrivent à aucune conclusion. À la fin, le film devient presque incohérent vis-à-vis de tout ce qui a été annoncé, présenté et promis.

    Globalement, le film a un scénario extrêmement frustrant. Paradoxalement, le film développe énormément d'aspect du film (notamment l'angle politique) mais le nécessaire est mis de côté pour montrer le contingent.

    Par ailleurs, il est intéressant de distinguer les nombreuses comparaisons qui peuvent être faites entre le film et l'Antiquité Romaine grâce aux noms propres ainsi qu'aux liens entre les protagonistes. D'une certaine manière, Francis Ford Coppola choisit d'écrire et de réécrire l'Histoire avec un grand H.

    La réalisation est le bon point du film. Effectivement, la direction photographique est majestueuse et spectaculaire. Chaque plan est extrêmement marquant et pictural. Par ailleurs, le film possède un montage et un enchaînement des séquences relativement expérimental. Certains éléments paraissent inexplicables comme des séquences de rêveries ou des effets de split screen.

    Sûrement que Coppola a une vision claire de ce film. Malheureusement, sa vision est tellement singulière que lui seul peut percevoir ce qu'il a voulu signifier aux spectateurs.

    Il est difficile de recommander ou non un film comme celui-là. Il faut simplement aller le voir et se faire son propre avis. Il s'agit d'un projet auquel Coppola tient tellement qu'il est difficile de ne pas reconnaître la persévérance et le talent.
    Michèle G
    Michèle G

    42 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    « Megalopolis » est un choc cinématographique. Une rupture avec le connu. Un labyrinthe dans lequel on ne peut se perdre car… comme Alice a suivi le lapin blanc, il nous suffit de suivre le fil de cette narration, aux multiples fragments et ramifications, qui nous transporte dans un temps non linéaire.

    Le montage est une partition fragmentée qui raccorde les temps de diverses époques. Vertigineuse fusion, une à une elles se répondent en miroir. Éclats de verre brisé… Depuis l’Antiquité, il semblerait qu’il n’y ait toujours rien de nouveau sous le soleil.

    L’histoire est assez claire. L’être humain a beau changer de décor et d’époque, il reproduit sempiternellement la même histoire décadente de lui-même, se pose les mêmes questions, commet les mêmes erreurs et retombe dans les mêmes pièges.

    Malgré son évolution, l’homme n’a pas fait de grands pas en lui-même, hormis celui qui l’a conduit à l’art et à la création. Ce pas fut un premier saut dans l’inconnu.

    « Megalopolis » nous offre un magistral éventail de toutes ces traversées créatives que furent, entre autres, les arts, la littérature, le théâtre et le cinéma. Si toutes ces explorations n’ont pas répondu au mystère de l’être, elles ont peu à peu transformé le monde et arrêté le temps en figeant la matière ; à l’instar du protagoniste, César Catilina, artiste de génie, interprété par Adam Driver.

    Pour Coppola, « le premier homme qui a peint des animaux dans une grotte a arrêté le temps ».
    L’art est aussi pour lui un moyen d’explorer un peu plus profondément la conscience humaine en dépassant ses propres limites. « Nous sommes illimités, il n’est rien que notre créativité ne puisse accomplir »

    Ce film est un hymne à la création, à la liberté ; à y percevoir un encouragement à la « sédition créative », afin que la création redevienne un espace sans limite, émancipée des règles et des dogmes qui l’enferment et la formatent. Dépasser, transcender les mondes, s’émanciper du connu et de tout ce qui rassure… Peut-être la voie vers un avenir meilleur ?

    Coppola dira lors d’une interview qu’« Hollywood est devenu une chaîne de fast-food (…) L’art est tout l’inverse. »

    C’est dans cette quête créative que le cinéaste entraîne son personnage, César Catilina. L’homme aux multiples visages, porté par ses addictions, hanté par ses fantômes et son désir de transformer le monde contre vents et marées.

    Magnifique moment cinématographique que celui où César traverse cette « frontière » qui sépare les morts des vivants pour rejoindre sa femme défunte et tresse ses cheveux dans le vide, après lui avoir offert de « vraies » fleurs. Sur le chemin qui le conduit à ces retrouvailles particulières, un fleuriste est magiquement apparu comme un rêve dans le rêve.

    S’échapper du réel en faisant de son esprit la scène onirique d’un temps révolu et de la création une passerelle vers l’immortalité… Un écho à cette terrible réalité qui a bouleversé la vie du cinéaste. Le film est dédié à sa femme, récemment décédée.

    La magie du cinéma comme une catharsis où les fantômes du réel deviennent des corps pelliculaires.

    « Megapolis » est aussi une ode à l’amour. Quand l’égotique nature humaine se noie dans la luxure, les jeux, l’illusion du pouvoir et de l’argent, l’authenticité d’un cœur peut tout changer et redonner son centre de gravité à l’humain.

    La scène où Julia Cicero, un bouquet à la main, rejoint César Catilina sur les poutres métalliques d’un immeuble, suspendues dans le vide, est d’une incroyable beauté. Elle donne une troublante impression d’être le contrechamp « à retardement » de la scène de la défunte épouse ; faisant basculer le film dans un autre temps.

    Mais rien n’est simple pour que les temps soient « raccordés ». Julia Cicero, interprétée par Nathalie Emmanuel, est très attachée à son père, le maire conservateur, ennemi de César, interprété par Giancarlo Esposito ; tout en étant amoureuse de l’insaisissable artiste qui veut transformer la ville de son père.

    « Megalopolis » nous conduit dans le labyrinthe de l’âme humaine où l’on perd la trace du réel et de l’illusion. Ces mondes confondus sont-ils des réalités ? Des élucubrations de l’imaginaire ? Et le temps ? Une invention de l’esprit humain, comme ces dieux dont il a besoin ? « Dieu a-t-il créé les humains ou ceux-ci l’ont-ils créé dans leur esprit » s’interroge à plusieurs reprises César Catilina.

    À Megalopolis le temps s’est effectivement arrêté. L’histoire se regarde du haut de ce promontoire où l’imaginaire s’empare du réel, jusqu’à ce point de non-retour où il franchit le seuil de l’inconnu. Vers un avenir meilleur ?

    Ce film, qui parle du temps, le fige en nos mémoires de façon parcellaire, à nous donner l’envie de le rembobiner et de revoir la subtile partition de ce montage dont le rythme prestissimo nous entraine dans le tourbillon de l’infinie profondeur de l’être.

    S’émanciper du connu, des codes et des règles ; c’est ce qu’a fait Francis Ford Coppola en réalisant ce chef-d’œuvre dont aucun système hollywoodien ne voulait. Un saut dans le vide. Une mise en danger financière et créative. L’audace d’un pas libre, intemporel… comme un éveil.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2024
    Mégalo …, c’est une qualification pertinente du film. Coppola, immense réalisateur, s’est un peu perdu dans ses ambitions. Certes, des moments sont appréciables pour les cinéphiles : les nombreuses références cinématographiques (pour les cinéastes : les frères Coen, Wes Anderson, Fellini, Cronenberg, … ; pour les productions : Dreamworks, RKO, …). Visuellement, c’est aussi très « bluffant » pour l’essentiel, et le rythme tient le spectateur en haleine… malgré le manque de scénario qui rend le tout assez confus. Le plus grand problème du film, c’est que, visant à une haute réflexion sur la société et notre civilisation, il se restreigne à la place de la technologie et aux comportements personnels, sans aborder véritablement les questions essentielles que sont le fonctionnement du système économique et la menace environnementale. Ici, la forme ne suffit pas à combler le manque le fond.
    Mister Cv
    Mister Cv

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    D'une incroyable froideur, sans véritable intrigue, un film ennuyant à mourir, qu'un certain esthétisme ne parvient pas à relever. Du très mauvais cinéma ! Je m'attendais à beaucoup mieux, j'en sors très déçu !
    Flower 0478
    Flower 0478

    64 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    L'histoire est originale mais je suis mitigé car au début c'est très long ça commence vraiment à démarrer à partir du milieu du film les acteurs Adam Driver et Nathalie Emmanuel sont convaincants dans leurs rôles Shia LaBeouf j'ai pas adhérer à son rôle par contre l'actrice Aubrey Plaza qui joue la méchante quel prestation en tout cas à la fin du film il y a une belle morale.
    lecinema_clem
    lecinema_clem

    45 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Une vraie déception tant mes attentes étaient élevées. En fait, c’est simple, on ne comprend rien. Le proverbe “peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse” prend tout son sens ici : un décor, un casting et des enjeux grandioses pour une histoire au final assez étriquée. Une bonne note pour Aubrey Plaza. Et content de revoir Shia LaBeouf.

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    ValGAR
    ValGAR

    25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2024
    Megalopolis se voulait une fable sociale avant-gardiste, il n'en est rien.

    Entre les monologues dignes des meilleures pubs de parfums aux phrases sans sens ni écho, et les effets spéciaux dont on pourrait presque rire de leur médiocrité, de ce dernier film de Coppola il ne reste qu'un arrière goût de mauvaise blague tant on n'imaginait pas ce réalisateur produire tel navet.

    La relative bonne performance de Adam Driver ne permet pas de sortir de la séance en n'ayant pas honte d'être resté assis pendant près de 2h devant ce naufrage.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    50 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2024
    Que peut on encore dire sur ce terrible naufrage ? Pas grand chose, on ne tire pas sur une ambulance.
    Juste deux constats :
    - quand on apprend que Coppola a mis sur la table 120 millions de dollars de sa poche, pour bénéficier ainsi d’une totale liberté de création, on se dit que finalement, un producteur professionnel qui régule et contrôle, cela peut être utile .,,
    - pourquoi, en plus de toutes les outrances et naïvetés que ce film nous propose , Coppola nous inflige t’il une vision des personnages féminins totalement caricaturale :,d’un côté les mères, toutes des saintes ou presque , de l’autre les deux rivales : l’une insipide oie blanche, l’autre cruelle, vénale et bien sûr nymphomane .. ça plus le reste cela fait beaucoup et l’on comprend le cruel échec public.,,
    Jipéhel
    Jipéhel

    58 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Le caprice d’un vieillard de génie

    Une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence... Ainsi commence le pitch du nouveau et très attendu film de Francis Ford Coppola. Une fresque de 138 minutes dans le style science-fiction dramatique. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité. C’est aussi superbe visuellement qu’incompréhensible de bout en bout. Et dans ces conditions, même si on en a plein la vue, l’ennui gagne très vite. Pourquoi avoir fait aussi fuligineux et abscons ? Sans doute pour des initiés dont je ne fais pas partie.
    J’ai parlé de caprice dans mon titre. Oui, mais un caprice à 120 millions de dollars. Disons-le tout net, toute sa fortune personnelle y est passée. Quand je parlais de caprice… C’est le projet d’une vie pour Coppola. Il aura fallu quatre décennies au réalisateur pour passer de l’idée à la pellicule et il aurait déjà commencé à programmer ce projet lors du tournage d’Apocalypse Now en 1979. Alors, ce film est énorme, et, devant la difficulté de monter ce monstrueux exercice de style – je devrais d’ailleurs écrire « styles » au pluriel -, Coppola, comme un testament, à voulu tout y mettre ou presque. Peplum futuriste – admirez l’oxymore -, , film politique, science-fiction, romance, grand spectacle circassien, comédie musicale… c’est la démesure qui est au rendez-vous. Alors, tous les goûts sont dans la nature des cinéphiles, pour ma part j’ai été submergé par le gigantisme et l’hermétisme du projet. C’est très beau, chaque plan est admirablement travaillé, mais, le gros problème pour moi, c’est que de tout ce fatras génial n’émerge aucune émotion. Coppola, cinéaste hors norme, tente une dernière fois de réinventer le avec l’ambition, quasi divine – et donc mégalomaniaque - de donner un nouvel ordre à l’univers.
    Aves des acteurs et ses actrices, Coppola se comporte un peu comme un marionnettiste ivre de sa puissance. Le casting tente de survivre aux innombrables citations – qui vont de Suétone à Harold Lloyd, en passant par Shakespeare ou Fellini -. Aussi les Adam Driver, Nathalie Emmanuel, Giancarlo Esposito, Shia LaBeouf, Jon Voight, Aubrey Plaza, Grace VanderWaal, sans oublier les participations de stars comme Dustin Hoffman ou Jason Schwartzman, tentent de survivre à des dialogues souvent aussi ampoulés que nébuleux. L’œuvre-monde de son créateur ou récit dopé à la philosophie trompeuse pour une sorte de soap-opéra pontifiant ? A voir… pour pouvoir en parler.
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