Je ne cache pas mes réticences en cet après-midi, à l'heure de découvrir ce film. Des raisons à cela, et bien je dirais que je suis loin d'être en règle général très friand du langage de Paul Greengrass. Son coté caméra embarquée sous gros sniff de speed entrecoupé de petites annotations de lieux, de dates, enfin bref ... Encore et toujours des petites lignes sous couverts de grands discours, de coup de pétard, et de Move, Move, Move ! Ce fut à nouveau le cas, néanmoins, une fois n'est pas coutume, la mayonnaise c'est trouver très digeste.
Le constat, la prise de position, le cinéma, tout ici tiens la cadence insoutenable du réalisateur Britannique. L'emboitement se fait à mesure, dans la partition, il y'a deux ou trois scènes qui franchement coupe le souffle. Mention à l'assaut final, dans le genre, ce qui se fait de mieux ou presque.
Du coté des acteurs, Matt Damon tiens une sacrée forme, il engraine dans son marché un Brendan Gleeson hyper inspiré. Un autre en ferait des tonnes, pas lui. Les autres, service minimum, juste ce qu'il faut. C'est pas plus mal.
Un vrai bon film, qui raconte des choses, y va à fond. Une surprise.