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Acidus
718 abonnés
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3,0
Publiée le 1 août 2013
Plus orienté thriller que film de guerre, "Green Zone" met bien en lumière la fiabilité des renseignements américains sur la détention d'armes de destruction massive par l'Irak. En effet, l'invasion du pays par l'armée US et les enquêtes qui ont suivi auront remis en cause le bien-fondé de cette guerre (que George W. Bush qualifiera de "préventive") puisque aucune ADM n'a été retrouvé. Cassus Belli légitime ou non ( l'absence de preuve de l'existence des ADM n'est pas une preuve de son inexistence), "Green Zone" dénonce cette intervention militaire à travers une intrigue fictive mais qui rend parfaitement compte de cette manipulation réelle de l'information. Du côté cinématographique, on retiendra de ce long métrage ses scènes d'action bien foutues mais la trame, bien que relativement palpitante, manque d'une certaine prise de risque, tout comme la mise en scène. Pas de quoi grimper au plafond donc mais le divertissement reste assuré.
Un film d'action archi-conventionnel avec son sujet indéfiniment rebattu et au message politique douteux. Des acteurs pas géniaux. Vraiment pas mémorable...
en plein questionnement sur les armes chimiques et leur utilisation ou non ! voici Matt Damon en officier intègre d e'armée américaine qui doit détruire de s sites d'armes de destruction massive , là ou il ne trouve rien ! du rythme , de l'action , du suspense , un bon thriller de guerre qui se laisse voir
Très bon film de guerre américain, et cette fois non pro-américain, où on assiste à la découverte du mensonge concernant la présence d'armes de destruction massive en Irak. Une belle dénonciation de la manipulation du gouvernement américain.
Le 7ème film de Paul Greengrass s’appuie sur le livre éponyme de Rajiv Chandrasekaran, mais pour ceux qui voudraient lire le livre attention le film est une adaptation très libre du livre, on pourrait même dire qu’il s’en inspire de façon très très éloignée. En effet le livre du journaliste américain est une sorte de reportage écrit sur la vie dans la zone verte (nommée par ces résidents Emerald City) où il analyse de façon factuelle et très critique l’action de l’administration américaine dans la mise en œuvre de la reconstruction de l’Irak. On le voit on est très loin du thriller que nous propose Greengrass et qui ne reprend rien du livre sinon l’ambiance et la critique de la guerre. Le film en lui-même est un honnête thriller d’action qui vaut surtout par la mise en scène nerveuse des séquences d’actions et pour le charisme de Matt Damon qui porte, à travers son personnage, le film sur ses épaules. S’il commence bien en montrant l’impréparation de l’après-guerre au niveau des décideurs et la gabegie de l’emploi d’une armée sur entraînée pour des actions hors de son champ d’expertise, le film tombe rapidement dans l’ornière du complot politico-militaire qui pour distrayant qu’il soit semble un peu outré. Le seul élément qui apporte un peu de crédibilité au film et, serais-je tenté de dire, de profondeur est le personnage de Freddy qui incarne ces irakiens désespérés devant l’état d’effondrement de leur pays et qui disent aux américains : aidez nous, mais laissez nous vous dire comment. Le personnage de Matt Damon pour sympathique qu’il soit, incarne de façon presque caricaturale le héros américain dans la grande tradition qui combat la corruption et l’injustice envers et contre tous. Bref en regardant ce film qui se veut un peu plus profond que le film d’action moyen, gardez à l’esprit qu’il n’en est rien et qu’il n’est au final qu’un thriller plaisant. À voir pour la prestation de Matt Damon et les scènes d’actions vraiment réussies.
C'est dommage, le sujet choisi méritait une attention plus particulière. Mais c'était trop demander à Paul Greengrass, dont la carrière cinématographique, autant que journalistique d'ailleurs, ne peut se départir d'un sens trop américain du sensationnalisme. Et c'est un cruel manque de subtilité qui fait de Green Zone un film de surface, lissant à outrance les enjeux de la « troisième Guerre du Golfe », jusqu'à prétendre que la géopolitique du Moyen-Orient peut s'enseigner au fusil M16 ou à l'Obusier 105 mm. Car si ce film avait réellement voulu être intelligent, il n'aurait pas bêtement axé sa réflexion sur la seule absence d'armes de destruction massive en Irak, et donc l'illégitimité de la Guerre. Puisqu'avant même le commencement de cette dernière, j'entend là une certaine résolution de l'ONU votée en 2002, à peine la moitié du Monde, dont la France, s'était opposée à la démarche belliqueuse de l'Administration Bush envers l'Irak. La raison est simple, Greengrass nous la livre dans un joyeux festival d'évidences, dont Exxon Corp, étrangement, semble avoir acheté l'absence. Le cinéaste enfonce des portes presque déboitées de leurs gonds tant elles sont ouvertes, et se contente de surfer avec complaisance sur la vague de l'opinion publique. Jamais il ne dénoncera la Zone Verte comme le centre névralgique de l'occupation américaine encore aujourd'hui, comme un champ de politique exclusif, un espace de privilèges entièrement dissocié du reste de la société irakienne, et ce malgré la passation de pouvoir de 2009. Greengrass s'évertue fièrement à ne pas sortir de ce carcan surmédiatisé de la CIA et des armes biologiques, ce qui éponge finalement tout l'intérêt qu'un spectateur normal et intéressé avait à accorder à un tel sujet.
On est très loin du film cliché et patriotique, on n'est pas non plus à son opposé. Ici la trame est plutôt posée, elle paraît cohérente, vraie. Matt Damon est excellent en tant que militaire qui comprends que sa mission est veine et va tenter de découvrir pourquoi, et ce qui ce trame derrière. Mais ici pas de complot, d'exagération de comportement extrapolés. C'est rare un film qui traite d'un sujet aussi sensible et qui ne dépeint pas une population agressive ou de militaires trop zélés. Ici les uns comme les autres sont épargnés de critiques inutiles, on se prend d'affection pour "Freddy", pour Matt Damon. Les scènes d'action sont bien filmées, la réalisation est top, le rythme bien dosé. Un grand film trop méconnu. Mon seul reproche vient justement de l'aspect trop propre des personnages, à trop vouloir arrondir les bords pour ne pas froissé on en oublierait que les gens ne sont pas parfait, un Matt Damon plus torturé aurait je pense apporté pas mal à l'aspect dramatique.
"Green zone" laisse une place quasi totale à l'action (on retiendra surtout la dernière partie du film faite d'une poursuite impressionnante), sans négliger le message politique forcément très contemporain. Comme quoi on peut se distraire tout en s'instruisant.
La trame politique n'est pas très audacieuse puisque la famille Bush n'est jamais citée et se limite aux mensonges de l'Administration sur les armes de destruction massive. Les médias en revanche sont assez maltraités. Les agissements de l'armée sont assez détaillés et révélateurs de l'impérialisme US. Les scènes de combats en milieu urbain sont plutôt bien troussées. Matt Damon est vraiment un excellent acteur. Ce thriller politico-militaire demeure haletant.
Ou comment faire encore baisser dans notre estime l'honneur des USA. Matt Damon, loin d'être un citoyen aveugle (il a produit l'Oscarisé The Inside Job), s'affuble de son Paul Greengrass préféré avec lequel il a tourné les Bourne 2 & 3, et du talentueux scénariste Brian Helgeland pour nous faire revivre la grosse arnaque de la décennie passée : les fameuses Armes de Destruction Massive en Irak qui ont servit à destituer Saddam Hussein. Une tract parfaitement huilée et filmée d'après un script très bien documenté, tels sont les atouts de ce très bon thriller politique parsemé de scènes de guerre d'une maestria et d'une immersion rare au cinéma. Le petit bémol de ce spectacle de qualité réside en l'articulation parfois trop facile des intrigues faisant passer Green Zone pour un simple épisode de série dopée à la mode (24H chrono).
Un bon film digne d'un film de guerre américain avec de l'adrénaline et de la testostérone mais a travers duquel le réalisateur à voulu nous faire passer un message.
A la fois film de guerre réaliste, thriller politique et pamphlet contre les "causes" de la guerre en Irak, Green Zone remet le tandem Paul Greengrass/Matt Damon en selle (acteur et réalisateur des deux derniers Jason Bourne). "Green Zone" est un film politique, donc engagé et revendicatif. Dommage qu’il se contente d'enfoncer des portes ouvertes. L’intention est noble : dénoncer vigoureusement le prétexte fallacieux des armes de destructions massives mis en avant par l’administration Bush pour envahir l’Irak. Mais la fiction dans la réalité historique comporte quelques invraisemblances, simplismes et raccourcis qui desservent quelque peu le propos initial. Difficile en effet de croire à l’histoire de cet adjudant-chef (le toujours excellent Matt Damon), qui, en opposition totale avec sa hiérarchie et en complète contradiction avec ses obligations sur le terrain et son engagement militaire, cherche, par tous les moyens et au péril de sa vie, à dénouer l’écheveau d’un mensonge d’Etat qui le dépasse. Ces considérations de fond mises à part, force est de reconnaître au film de nombreuses qualités. La principale tient au réalisme des scènes de combat (le spectateur se retrouve comme jamais au cœur de l'action) et à la reconstitution de la capitale irakienne, avec des vues aériennes hallucinées de Bagdad en prise avec la guerre et l’anarchie. Malgré ses évidentes faiblesses, le film de Greengrass ne méritait pas son plantage lors de sa sortie aux Etats-Unis. Le film alterne efficacement ces trois facettes, laissant le spectateur alerte (scènes d'actions filmées caméra à l'épaule, montage rapide) et attentif (un scénario fouillé). Matt Damon prouve une fois encore son aisance dans les rôles musclés (Jason Bourne, Il faut sauver le soldat Ryan) mais non dénué de jugeote. Il incarne très justement ce militaire réfléchi pris dans l'engrenage d'une machination politique revenant sur le scandale de ces soit-disant armes de destruction massive. Écrit par Brian Helgeland, Green Zone sait tenir le spectateur en haleine grâce avant tout à une avancée du récit maîtrisée dans une histoire assez dense. Si l'aboutissement des évènements relatés n'étaient pas connu, il serait difficile d'anticiper la fin de l'histoire et même si on la devine, on arrive à rester surpris par son déroulement. Martyrisant l'administration Bush comme de nombreux films l'on déjà fait, Green Zone s'éloigne du film de guerre pur et simple et joue la carte du thriller politique intelligent avec réussite. Pas un film à vous hanter pendant des heures mais un bon moment pour les neurones et la testostérone, Green Zone reste un assez bon film sur un sujet bien réel.
Un bon film sur un sujet bien réel. En effet, le réalisateur à retracé la terrible guerre entre l'Irak et les Etats-Unis, basé sur qui aura le pétrole ! Dans ce film, le scénario est simple : un soldat se rend contre que l'état leur ment et que ce mensonge cache une bien autre réalité ! Moi-même, j'ai trouvé ce film plus policer, thriller ou encore suspens que action. Même si il y en a, ce n'est pas ce qui est omniprésent dans ce film, ceci-dit, le fait de filmer la caméra à l'épaule donne beaucoup de rythme au film et embarque le spectateur. Les acteurs sont très bien, le scénario, assez compliqué, est ce qu'il y a de meilleur pur moi, les musiques sont rythmé et les scènes d'action sont bien réalisé. En résumé : un bon film où vous passez un bon moment. A voir.
Film bien très bien rythmé. Excellents plans avec caméra à l'épaule, on s'y croirait. Quand au fond, cette fiction est sans doute encore très loin d'une réalité encore plus cynique. A voir en VO of course, c'est mieux pour les rafales et autres explosions de grenades..