L'univers dans lequel progresse Eli prophète, et juge, est apocalyptique, les nuages et l'environnement se parent de vert de jade, le soleil parait moins flamboyant mais plus dangereux, et les hommes comme toujours dans cet environnement sont encore plus bestial que les bêtes.
L'histoire que la bible donnerait le pouvoir à celui qui l'a détient, le pouvoir de paroles, le pouvoir de contrôle, le pouvoir absolu de toute puissance, la maitrise des hommes, un pouvoir si puissant mais si dangereux, quelle nuisance pourrait-il avoir entre de mauvaise mains.
On ne sait pas trop où veut en venir le film, cette traversée de cet homme vers l'ouest pour trouver un Eden, il est dit qu'il marche depuis tente années, et bien il ne va pas très vite, car s'il part de New-York pour rejoindre San Francisco, même en ayant des embuches, même en marchant que 20 km par jour, il ne lui faudrait qu'une année pour parcourir cette distance, qu'a-t-il fait des autres 29 années ?
Alors, on agrémente cette marche de rencontre qui se termine par jet de sang et autre mains coupées, mais tout cela ne suffit pas à en faire un film majeur, et drôle d'endroit que de choisir une prison pour retrouver la liberté. Un film esthétique, qui pour ravira les fans de Denzel Washington, déjà un pied dans l'univers de Equalizer, en force de la nature, pas totalement bon mais jamais foncièrement mauvais.