Votre avis sur L'Aigle de la Neuvième Légion ?
2,0
Publiée le 12 avril 2014
Apologie naïve du culte de la force et de l'honneur dans l'antiquité. Une petite plongée dans l'idéologie de Maurras et des nazis. Sinon, c'est amusant les écossais habillés en iroquois.
1,0
Publiée le 12 juin 2011
Images creuses manquant de consistance . Décevant................
4,5
Publiée le 5 juin 2011
Ce film deviendra un classique du genre, il est très respectueux du thème, sans exagération, propre, passionnant, aux décors somptueux et bien interprété.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 12 avril 2011
"Joey, tu aimes les films de gladiateurs" ... ;-)
Une réalisation honnête pas très bien servie par un scénario bas du casque romain sur la fin.
4,0
Publiée le 14 juin 2011
Excellent film de centurion, de beaux paysages et de l'action, rappelle un peu Danse avec les loups ...
2,5
Publiée le 10 mai 2011
film sans plus il commence bien mais le rytme baisse ensuite et on s'ennuit fermement
2,5
Publiée le 3 mars 2011
Un péplum bas de gamme qui pourrait aisément se résumer ainsi : "de jolies séquences qui ne réussiront pas à nous faire oublier se manque total d'ambition et d'originalité". Un peu de folie bon sang !
3,0
Publiée le 22 septembre 2011
Un bon film d'aventure dans la grande lignée des péplums, mais à l'instar de "Centurion" de Neil Marshall, le film souffre d'un étonnant manque de rythme ou d'un second souffle !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 19 novembre 2011
Trés bon film. Un peu lent, mais sinon tout est excellent. J'ai adoré!!
4,0
Publiée le 7 octobre 2019
Kevin Macdonald ne m'a jamais déçu que ce soit dans ses documentaires ou ses fictions. L'Aigle de la Neuvième Légion est un excellent péplum que même un non passionné du genre peut tout à fait trouver à son goût. Car il est conçu comme un film d'aventure avec de l'action, des combats, des paysages désolés, une quête à atteindre : retrouver l'aigle de la Neuvième Légion et la Neuvième Légion en passant. Les deux ayant disparu corps et bien au-delà du mur construit par l'empereur Hadrien. Marcus Aquila est à la recherche de son père. Il n'hésitera pas à s'aventurer dans un territoire hostile peuplée de tribus barbares pour découvrir ce qu'il lui est arrivé et récupérer l'emblème. Fierté, courage, honneur. Il sera accompagné d'un esclave qu'il a sauvé de l'arène. Les deux couvriront mutuellement leurs arrières et une solide amitié s’installe entre eux. On n'est pas loin du buddy-movie d'ailleurs. C'est ce que laisse sous-entendre le dialogue finale : "et maintenant, on fait quoi ?" Marcus Aquila sait se battre. Et tactiquement, il est très fort aussi. On le voit dès l'attaque du camp au début du film. Tous les deux forment une bonne équipe. Comme ils n'ont pas l'air d'aimer la politique politicienne menée à Rome, je ne les vois pas moisir dans l'armée mais plutôt parcourir les routes. Débusquer des trésors. Se battre contre des brigands. Mais pour ça, il faudrait un deuxième film.
3,5
Publiée le 15 août 2016
Pour un si petit budget (D'habitude, on atteint au moins les 100 M$), le film offre un camp romain, plusieurs combats dont une bataille nocturne et une formation en tortue romaine et en cercle. De beaux paysages, quelques clans de l'époque aux costumes très bien réalisés. Mon seul reproche est l'américanisation des romains. Dans les gestes et dans les discours, c'est très décevant, surtout lorsque Mark Strong parle du père de Chaning Tatum. Le début est très bien, le déroulé également et les décors / costumes, mieux que dans beaucoup d'autres films. On voit bien l'usage quotidien des tenues et du camp romain. Dommage que les discours soient trop américanisés, surtout le coup du "la vie" qui est clairement abusé.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 11 septembre 2011
Entre péplum "brumeux" et western. Bon film, bon divertissement. On est loin de Gladiators un des meilleurs péplum de l'histoire du cinéma, mais néanmoins L'Aigle de la Neuvième Légion est dans son ensemble une bonne surprise.
2,0
Publiée le 10 mai 2014
Kevin Macdonald s’est fait un nom dans le domaine des films documentaires. Mais il a également réussi à percer dans le cinéma « traditionnel », en livrant des longs-métrages plutôt marquants. Et ce par le biais de trois films : La Mort suspendue, Le dernier roi d’Écosse (qui valut l’Oscar du meilleur acteur à Forest Whitaker) et Jeux de Pouvoir (avec l’excellent Russell Crowe). Pour sa quatrième réalisation « classique », Macdonald décide d’adapter un roman, avec des airs de péplum, intitulé L’Aigle de la Neuvième Légion (écrit par Rosemary Sutcliff). Macdonald continue-t-il à nous éblouir ?

L’histoire se déroule en 140 après Jésus-Christ, au nord de la Grande-Bretagne. Époque durant laquelle les Romains tenaient les Pictes à l’écart de l’Empire par le biais du célèbre mur d’Hadrien. Derrière lequel disparut la neuvième légion, 20 ans plus tôt. L’occasion pour un jeune centurion de tenter de retrouver l’emblème de cette légion, l’aigle, afin de restituer l’honneur de sa famille (son père ayant commandé et donc disparu avec la fameuse légion). Ce n’est pas la première fois que la légende de la neuvième légion inspire le cinéma. En 2010, nous avions eu droit à Centurion, réalisé par Neil Marshall (The Descent), qui s’était plus présenté à nous comme un survivor au visuel très barbare au lieu d’un péplum dans la veine de Gladiator ou bien de Troie. En réalisant L’Aigle de la Neuvième Légion, Kevin Macdonald décide de raconter cette légende d’un autre point de vue.

Cette fois-ci, il n’est plus question de la légion même, mais plutôt d’un personnage qui tente de retrouver ce qu’il en reste. Du coup, sur le papier, le scénario promet de s’intéresser uniquement au protagoniste et non à des séquences d’action. Avec Macdonald, ce que nous voulons, c’est un film travaillé. Non un divertissement sans âme comme le genre du péplum nous offre depuis quelques temps. Et en voulant se préoccuper d’une histoire de rédemption (retrouver l’honneur), d’amitié improbable entre ce jeune centurion et un esclave picte qui lui sert de guide, le cinéaste veut faire dans le grandiose niveau scénario. Vraiment, L’Aigle de la Neuvième Légion promettait !

D’autant plus que la mise en scène de Macdonald sert énormément à l’entreprise. Son style visuel se rapprochant rarement d’un film conventionnel, allant plus dans le documentaire. Même si avec ce film, le réalisateur se permet quelques effets, quelques images qui donnent un réalisme certain à quelques plans et décors (comme ces marécages qui semblent véritablement poisseux), qui ramènent le spectateur à se dire : « C’est bien un film que je suis en train de regarder ». Quant aux accessoires (costumes, boucliers, armes…), il heureux de voir que cela n’a pas le côté « plastique » qui se remarquait dans Troie, un film pourtant à plus gros budget que celui-ci (150 millions de dollars contre 25 millions).

Il est donc fort dommage de constater que L’Aigle de la Neuvième Légion nous apparait finalement comme un film bancal. À commencer par son scénario qui hésite maladroitement entre le drame historique et le film d’action. Au départ, nous avons une longue introduction qui présente les personnages sans que cela ne parte en bain de sang, pour finalement passer dans une séquence d’infiltration à la 13ème Guerrier. Pour finir par une bataille digne de Centurion (le gore et la barbarie en moins). De ce fait, il est très difficile de voir où L’Aigle de la Neuvième Légion veut en venir, semblant laisser ses personnages de côtés au beau milieu du récit pour ne s’intéresser qu’à ce qui se passe à l’écran. Et comme le film n’est pas vraiment orienté action, difficile donc de se plonger dans ce qui semble finalement n’être qu’une coquille vide.

D’ailleurs le fossé entre les deux genres se remarque aussi bien dans les répliques que dans le choix des acteurs. Voir deux jeunes têtes d’affiche que sont Channing Tatum (qui atteindra sa renommée avec 21 Jump Street mais pour le moment, il doit se contenter de G.I. Joe : le Réveil du Cobra) et Jamie Bell était risqué. Sans doute un bon choix pour ce qui est de renforcer la personnalité de leur rôle respectif. Mais en ce qui concerner leur allure, c’est autre chose : les deux s’amusent, par moment, à jouer les mecs badass et nous balancent donc à la figure des phrases que nous aurions préféré entendre de la bouche d’un Stallone ou d’un Schwarzy. Ce qui rend, au final, certains passages assez ridicules (notamment le dernier plan, où nous les voyons de dos, marché tout en balançant les épaules comme des caïds). Ainsi, tout le réalisme instauré par la mise en scène en prend un coup, l’ensemble perdant toute crédibilité.

Et là où L’Aigle de la Neuvième Légion n’arrive pas à tenir la distance, c’est par l’usage mal calibré de son petit budget. Si nous avons des accessoires et costumes réussis, ce qui nous apparait à l’écran témoignent du manque de moyens. Notamment quand le film se lance dans des batailles qui se veulent énergiques, mais qui se font sans une seule once de spectaculaire (le nombre de figurants étant déjà assez limité). Attention, je ne demande pas spécialement que ça explose dans tous les sens (en même temps, difficile d’avoir de telles séquences dans un péplum) ! Juste qu’il y ait un sentiment de grandeur qui se dégage dans ce genre de scène. Ce qui, vous l’aurez compris, manque cruellement à ce long-métrage.

Ce qui irait le mieux à L’Aigle de la Neuvième Légion, c’est l’appellation de docu-fiction. Tant le film ne cache pas son manque de moyens et se montre bien plus pédagogue qu’autre chose. Et ce même s’il veut aller en faveur de l’action par moment. Le problème reste que l’on s’ennuie facilement, que l’on se désintéresse rapidement du film à cause de sa platitude et de son manque d’envergure. Comme si nous venions d’assister à un reportage lors d’une visite de musée. Un comble pour un expert en documentaires et en bons films. Pour sa quatrième réalisation, Macdonald fait chou blanc !
3,5
Publiée le 18 mai 2011
Enfin un bon film sur le sujet, l'occupation de la Grande Bretagne par les troupes romaines. Un très bon film qui interroge sur la question : qui sont les justes ou les méchants en temps de guerre ? Tout dépend du point de vue nous répond-on. Ça change du manichéisme d'autres films guerriers sur le même sujet et nous renvoie sur les principaux conflits de notre époque. De plus, Les 2 acteurs principaux sont épatants et la synergie entre eux excellente. 2 orphelins que tout sépare et qui finalement se ressemblent. Il faut dire que les enjeux sont clairement définis. Le scénario étant une des forces de ce film en ce qu'il ne lâche rien à l'à peu-près. La trame est cohérente du début a la fin. Une approche stylistique très épurée, très réaliste. La camera est au coeur de l'action. Les combats sont âpres et rugueux, la mise en scène minimaliste lors des combats (l'anti-Gladiator, même si ce n'est pas péjoratif pour ce dernier) ce qui renforce leur impact. Mais ce qui fait la force de ce film ce ne sont pas tant les combats (pas si nombreux que ça) que le souffle épique qui nous transporte durant 2 heures. Faire de l'épique minimaliste, voilà la vraie force du film. 3,5/5
2,5
Publiée le 30 décembre 2011
A la base je n'aime pas trop Tatum, donc je partais avec un a priori négatif. Finalement on est loin de la bouse à laquelle je m'attendais. Le début est même plaisant, même si Tatum ne brille pas par un charisme légendaire. La deuxième partie aurait nettement gagnée à avoir plus d'ampleur (manque de moyens?), surtout vers la fin où ça devient du n'importe quoi. Cela dit ça reste regardable.
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