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Nyns
219 abonnés
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2,5
Publiée le 21 novembre 2015
Un péplum c'est toujours l'occasion d'admirer de grandes scènes de guerre historique et une logique d'aventure et de bestialité humaine unique et propre à l'ère romaine. Ce n'est pas que cet Aigle est mauvais, s'inscrivant dans une logique moins sanguinolente que la plupart des péplums du XXIème siècle, c'est juste le désintérêt total face à cette histoire de reconquête de l'honneur. En gros, pas passionnant pour un sous (un sesterce pour être exact). Les images et les plans sont globalement beaux, la musique est bien choisie aussi, mais ne parviennent pas à rendre cette épopée notoire. Channing Tatum je n'apprécie pas forcément, c'est l'américain moyen adulé par les américains moyens quoi, qu'est-ce qu'il vient faire à endosser un rôle de centurion romain? Ah oui les muscles. Enfin je suis médisante, c'est moins pire que ce dont je m'attendais. Jamie Bell, mon Billy Elliot pour toujours, s'en sort assez bien. Bref, la bataille finale avec les barbares celtes est ridicule, je veux bien plus miser sur l'humain que le spectaculaire, mais il faut quand même que ça fonctionne un minimum. Une amitié glorieuse entre un centurion et un esclave breton, mouais... Le niveau du dernier échange verbale conclut bien la qualité du film, pas exceptionnelle.
Pas toujours équilibré mais superbe visuellement, L'aigle est un divertissement de qualité souffrant parfois par son trop plein d'idée qui le fait osciller du film de guerre puis au survival tout en restant généreux. L'autre problème c'est son acteur principal, sorte d'endive pas trés credible alors que le reste est de qualité et que certaines scènes de combats sont particulièrement réussies alliant rudesse et virtuosité. Quoi qu'il en soit, le film est bien supérieur à Centurion de par sa qualité de réalisation.
Comment ôter au péplum son inévitable côté rigide et théâtrale ? En l’abordant comme un western ou comme un film d’aventure. Dans ces meilleurs moments, « The eagle » fait penser au cinéma de John Boorman, dommage que l’épilogue soit bêtement hollywoodien, et que les scènes d’action ne soient pas le fort de Macdonald. Le reste est plutôt réussit.
Scénario sans génie et assez prévisible, mais les comédiens sont bons et le rythme assez soutenu pour que notre attention ne baisse pas. Sympathique sans être essentiel.
Dans le même genre on avait eu le droit au "Centurion" porté sur l’hémoglobine et orienté survival movie de Neill Marshall à peine un an plus tôt. Concernant "L’Aigle de la Neuvième Légion", le réalisateur Kevin Macdonald ("le Dernier Roi d’Ecosse", "Jeux de Pouvoirs") se concentre d’avantage sur les divers cultures tribales qui peuplaient les terres de ce que l’on nomme aujourd’hui l’Angleterre. Déterminé à laver de nom de son père entaché par la perte d’une légion de 5000 hommes et de l’emblème de la suprématie romaine : l’aigle d’or, Marcus Aquila, jeune centurion, passe le mur d’Hadrien pour s’infiltrer en terre barbare avec comme seule aide un esclave local. Malgré un travail tout à fait remarquable sur les dialectes et les nombreux costumes ainsi que les magnifiques plans des contrées sauvages, "L’Aigle de la Neuvième Légion" peine sur le côté cinématographique. En effet mis à part l’intrigue autour de la loyauté de l’esclave, le film de Kevin Macdonald ne présente aucun autre élément scénaristique. L’action y est beaucoup trop brève et n’aide pas vraiment l’histoire car elle est amené pour de mauvaise raisons. Néanmoins c’est un film fort intéressant car il privilégie une approche nouvelle du péplum même si elle est difficile à vendre.
Un péplum à l'ancienne, c'est à dire dans la tradition des Heroic Fantasy des années 80 (on pense à "Conan"). Kevin MacDonald n'est pas un simple faiseur, il prend son sujet au sérieux et lui donne une âme. Le contexte historique de fond est crédible, et l'aventure qu'il propose est sombre et menaçante. Une sorte de B.D pour adulte fun mais surtout de qualité. Même Channing Tatum est convaincant, et ce n'était pas gagné d'avance. Ça fait vraiment plaisir de voir un film de ce genre là aussi réussit.
Pour tout avouer j'adore ce genre de cinéma. En regardant l'annonce, je m'étais dit que c'était un prétexte d'utiliser le genre épique gallo-romain pour raconter cette histoire mais, au final, c'est une assez bonne surprise que "L'Aigle de la Neuvième Légion". Les jeux d'acteurs sont corrects et le suspens est présent. On ne s'ennuie pas, ce qui est véritablement important dans ce Cinéma-ci. Un film à voir mais peut-être pas à garder.
Un film de Romains et barbares qui ne s'annonçait pas le film du siècle, certes, mais d'honnête facture malgré tout. Si le scénario n'a rien d'extraordinaire, le cadre change des péplums classiques, avec cette histoire/légende au-delà du mur d'Hadrien en Ecosse. On passe un bon moment sans se prendre le chou.
Kevin MacDonald m'avait déjà surpris avec Jeux De Pouvoir. Là nouvel aventure de MacDonald est le film de genre. Ici, il mélange le péplum et l'aventure. The Eagle est tous d'abord surprenant dans sa mise en scène. Une image sublime complète un tableau très proche d'un Terrence Mallik sur La Ligne Rouge. Des décors sublimes, une forêt parfaitement bien mise en lumière et des paysages tous plus différent et pourtant intéressant. Les scènes dans le campement des barbares peut rappelé certain passage de Braveheart ou d'Apocalypse Now. La musique est marquante, les scènes de batailles sont parfaitement maîtrisé particulièrement la dernière qui est très forte. Chaning Tatum fait le boulot sans être vraiment convaincant, Jamie Bell est très bon est continue de montrer qu'il va certainement devenir un acteur à suivre. L'histoire est elle très marquante, la quête de l'Aigle peut très bien être interpréter comme une recherche de l'absolution par un père que Marcus n'a jamais vraiment vu. Un film qui possède une porte philosophique très intéressante et qui très surprenant dans ce genre d'exercice. D'autant plus que ne tombe jamais dans le ridicule (malgré la nette ressemblance entre les barbares et les Na'Vi d'Avatar). Juste un regret pour la doute dernière scène du film un peu trop too mutch à mon goût. En conclusion, L'Aigle est une vrai petite pépite et un vrai bonne surprise.
Très loin du faste épique d'un "Gladiator" ou d'un "Ben Hur", cet "Aigle..." n'est malheureusement pas aussi plumé qu'on veut nous le faire croire. Le film souffre de grosses ficelles narratives assez risibles (Tatum qui se réveille au milieu de la nuit avant que les méchants ne débarquent alors que rien ne laissait supposer leur arrivée; le même Tatum perdant beaucoup de sang et complètement KO trouve la force d'un gros combat à l'épée 5 min plus tard...). De plus, même s'il ne faut pas critiquer gratuitement le travail de doublage, il faut avouer que la vf est assez mauvaise notamment à cause d'une voix inadaptée pour Jamie Bell qui se situe entre la jeune fille et l'ado qui n'a pas encore mué. L'interrogation que pose le film réside dans la tension sexuelle (voulue ou pas par le réalisateur) entre Tatum et Bell. L'univers de l'empire romain est très appréciable, et la reconstitution historique plutôt soignée. Mais c'est malheureusement trop plat, trop lisse, pas assez d'enjeux,...
Les péplums sont des films qui sont parfois réussis comme « Gladiateur » et « 300 », d’autres moins comme « Alexandre » et « Le Choc des Titans ». « L’aigle de la neuvième légion » fait partie de la première catégorie. Le réalisateur de « jeux de pouvoir » et du « dernier roi d’Ecosse » réalise un excellent film car tout est réunit : le scénario, les acteurs et les scènes d’actions fabuleuses. Avec toutes ses qualités, on peut dire que c’est le meilleur film de ce genre depuis « Gladiateur ».
le sujet est assez original et bien traité.la relation entre l'ex centurion et l'esclave est sobre mais très efficace.le film nous offre de belles scènes de combat sans pour autant etre un film d'action non stop.les sujets traités sont l'honneur, la redemption, le pardon, la bravoure.bref,j'ai passé un bon moment.
Assiste-t-on à la naissance d'un nouveau genre, le peplum nordique ? En effet, quelques mois après "La dernière légion" qui commençait à Rome mais qui s'achevait en Angleterre, voilà une nouvelle épopée nous parlant de la même époque et se déroulant dans les mêmes contrées. Je sais bien que le raisonnement est court, s'appuyant uniquement sur deux exemples, mais je n'ai pu m'empêcher de me faire la réflexion à la vision de cette histoire ma foi plaisante avec son héros courageux, bon tacticien et aux nobles sentiments. Avec d'intéressantes scènes de combat et de magnifiques paysages, "L'aigle de la neuvième légion" se révèle ainsi un fort honorable film d'aventure que l'on suit avec beaucoup de plaisir. Ils étaient pas si fous, finalement, ces romains.
Un péplum, ça se déguste toujours avec plaisir. Des légions romaines en mouvement de combat, c'est toujours aussi impressionnant. La quintessence de l'art militaire ! ... L'aigle de la neuvième légion est un bon film. Certes, il est très loin de la réalité historique, mais qu'importe ! Le scénario sait vous emporter, et les acteurs, tous inconnus, sont impeccables. La scène de bataille du début vous prend aux tripes, et l'expédition des deux hommes aux confins de l'empire sait bien faire monter la tension. Il y a dans ce film d'excellents moments. Quelques faiblesses, hélas, ternissent un peu le tableau : des scènes de combat en kaléidoscope rapproché (une mode nouvelle très pénible à suivre) ; une recherche d'exotisme chez les barbares qui suscite l'incrédulité (ces tribus écossaises ont des tenues de carnaval !) et aussi surtout, un combat final qui explose comme un pétard mouillé après la montée très réussie du suspense. Eh puis, la fin est un peu rapide.... Pour autant, j'ai bien aimé ce film, ne serait-ce que pour voir des légionnaires attaquer en formation de la tortue. On comprend que ces mecs ont été les rois du monde !