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Loïc G
46 abonnés
584 critiques
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3,0
Publiée le 3 novembre 2011
Au temps des romains envahissant l'Ecosse et ses tribus sanguinaires, un jeune officier romain et son esclave écossais se rendent en territoire ennemi pour retrouver son honneur et l'Aigle d'Or de la Neuvième Légion perdu dix ans auparavant par son père disparu avec ses hommes. Dans ce film tout ressemble à "Arthur" d'Antoine Fuqa de l'action aux magnifiques décors ainsi qu'àux batailles contre les clans sanguinaires. Même si certaines scènes en costumes sont nanars, l'action se suit très bien et sans ennui. Un film à voir mais qui dans son style se rangera comme beaucoup d'autres.
Avec L’Aigle de la Neuvième Légion, Kevin Macdonald propose une aventure historique basée sur le roman de Rosemary Sutcliff. Si le film bénéficie de scènes de bataille convaincantes et de superbes paysages, il souffre d’une exécution narrative confuse et d’un manque de profondeur dans la relation entre Marcus (Channing Tatum) et son esclave Esca (Jamie Bell). Les libertés historiques et le contraste exagéré entre les terres romaines et les tribus pictes donnent un ton parfois décalé. Malgré cela, le film reste un divertissement correct pour les amateurs de fresques épiques, bien que limité par des choix artistiques discutables. Note : 3/5
The Eagle aurait pu être une excellente aventure sur fond de décadence de l’empire romain. La mise en scène est intense, violente et immersive, l’aventure est passionnante, avec notamment l’épopée intérieure propre aux personnages (on lorgne clairement sur Apocalypse Now) et le casting bien trouvé. Néanmoins, on sent que McDonald est clairement en porte-à-faux avec la composante « commande » du film. En effet, on sent qu’il aurait quelque chose à dire quant à la définition de la barbarie par rapport à la civilisation… mais que nenni, hormis quelques vagues tentatives, le film est complètement alourdi par un discours lourdingue sur la rédemption et l’honneur retrouvé. Du coup, on a une vague impression de voir « la chute de l’aigle noir », et ça c’est un peu balaud tout de même.
Kevin Mc Donald qui après s'être fait un nom dans le documentaire, continue de se faire remarquer en temps que réalisateur d'oeuvre de fiction, mais les deux sont étroitement liés chez lui. Ainsi, il s'applique durant tout son film à paraitre proche de la réalité historique de l'époque et déroule son récit avec une certaine objectivité alors qu'on aurait aimé qu'il nous emporte avec de grandes envolées épiques. Seulement, à part deux batailles au début et à la fin du film, le reste traine en longueur tant l'ensemble manque de rythme et de surprises. Il réalise une oeuvre plutôt bien faite et fidèle mais qu'on oubliera vite.
Peut-être pas aussi bien que Centurion (2010), mais bien fait quand même . Un démarrage en fanfare, puis un rythme plus lent, mais l' histoire est tout aussi prenante que Centurion . Non, ce n' est pas la suite de Centurion, mais il est vrai que l' origine est le même fait : la destruction de la 9ème légion Romaine en 120 après Jésus-Christ . Une histoire se déroulant 20 ans après, qui reprend les mêmes ingrédients : les envahisseurs Romains (mais sont-ils vraiment des barbares ?) et les tribus rebelles insoumises du Nord de la Grande-Bretagne (avec des tendances assez barbares !) . A voir pour tout amateur de Péplum.
C'est qu'ils deviennent rares les péplums au XXIème siècle, d'où une réelle curiosité de ma part à découvrir cette « Aigle de la Neuvième Légion ». Et il a beau ne pas avoir les moyens d'un « Gladiator » ou d'un « Spartacus », celui-ci n'en est pas moins plaisant. D'ailleurs, le film commence assez fort en nous montrant des scènes de combat d'une rare violence, venant au passage quelque peu démystifier la violence « esthétique » de certaines oeuvres : une bataille, c'est des mecs qui se massacrent la gueule à coups d'armes plus meurtrières les unes que les autres, et pis c'est tout! Mais l'oeuvre ne se limite pas qu'à ça : le scénario a beau être un peu sommaire, il a au moins le mérite d'être cohérent et fluide, si bien qu'on est jamais laissé de côté par ces aventures romaines de bonne facture, dotées d'une excellente bande-originale et de décors naturels pas mal du tout. Et tant pis si Channing Tatum n'est pas un monstre de charisme, celui-ci tenant toutefois correctement son rôle, bien entouré par Jamie « Billy Elliott - Tintin » Bell, Donald Sutherland et Mark Strong, sans oublier un Tahar Rahim aussi inattendu qu'inquiétant. Un bon moment.
Aussi original que cela puisse paraître, c'est Kevin Macdonald (Le Dernier roi d'Ecosse - 2006) qui se retrouve aux commandes de ce péplum, bien plus réussit que Centurion (2010), réalisé quant à lui par Neil Marshall et exploité en sortie technique. Adapté du roman éponyme de Rosemary Sutcliff (publié en 1954), l'originalité du film (sur fond de barbaries entre les romains et les anglais, qui résistèrent envers et contre tout face à un envahisseur près à tout pour assouvir sa suprématie) c'est que derrière cette histoire se déroulant en 140 après J.-C., c'est toute une métaphore sur l'impérialisme américain, comme là si bien dit Kevin Macdonald dans une interview, les jeunes américains se désintéressent totalement des films sur l'invasion en Irak ou en Afghanistan, afin d'y remédier et de créer un semblant d'intérêt, il faut situer l'histoire autrement et c'est ainsi qu'il a eu l'idée de réaliser L'Aigle de la Neuvième Légion (2011). Si la mise en scène nous empêche de profiter pleinement des scènes de batailles (mal cadrés, trop rapides et donc difficilement regardables), fort heureusement, au niveau de la distribution, c'est plutôt réussit, avec dans les principaux rôles, l'américain Channing Tatum, le britannique Jamie Bell et le français Tahar Rahim (méconnaissable). L'ensemble fonctionne plutôt bien et nous réserve un agréable divertissement, avec en prime une leçon d'Histoire !
Un officier romain réformé est déterminé à pénétrer dans les contrées barbares, afin de laver le déshonneur de son père. Loin d'être un péplum épique, "The Eagle" est un modeste film d'action, qui tient ses promesses et offre quelques surprises. L'ensemble débute par un combat brutal qui prend aux tripes, puis nous emmène dans des terres celtes à la photographie très soignée. Les décors naturels envoutants et l'aspect étrange des antagonistes donnent d'ailleurs des allures de fantastique au film. Côté acteurs, Jamie Bell et Channing Tatum, qui prouve ici qu'il peut être convaincant quand il est bien dirigé, forment un tandem efficace. On repèrera de solides seconds rôles, de Donald Sutherland à Mark Strong, en passant par un méconnaissable et inquiétant Tahar Rahim. Ils seront mêlés à des affrontements bestiaux, qui montrent qu'entre la "civilisation" romain et les tribus "barbares", les différences sont sur le terrain assez ténues... On remarquera en outre le propos politique, comparant implicitement l'empire romain belliqueux et avide de conquête aux USA. Un bonne surprise.
Dommage que ce film, qui commençait fort bien, finisse peu à peu par ennuyer. L'arrivée du nouveau centurion est bien faite même si ce dernier est incarné par le toujours aussi nul C. Tatum, qui fronce les sourcils en permanence pour montrer qu'il est fâché et torturé à l'intérieur. Les scènes d'action bénéficie du savoir-faire de K. MacDonald, documentariste chevronné, qui apporte lisibilité et réalisme au genre. Brutal sans être aussi sanglant ou gore que le pathétique "Centurion", le film dérive ensuite vers le film d'aventures pur, nous plongeant au cœur d'une civilisation oubliée au milieu d'un environnement aussi beau visuellement qu'exigent physiquement (froid, pluie, brouillard, mieux vaut le voir au fond de son fauteuil que le ressentir sur les lieux). Trop linéaire, parfois simpliste, le film reprend peu ou prou les mêmes péripéties que "Centurion" (infiltration, fuite, dernier combat) mais au contraire du nanar de N. Marshall, elles sont ici mieux écrites, mieux construites et plus utiles. La fin est trop abrupte par contre et malgré des acteurs convaincants et bien en place, on s'ennuie parfois un peu. Reste tout de même des images sublimes, des costumes réussis et un certain souffle épique. Mais trop peu pour relancer le genre. D'autres critiques sur
FIlm sympa dans l'ensemble, mais qui reste assez loin d'un chef d'oeuvre ou d'un vrai "peplum". Là ou l'on assiste à plusieurs anachronismes ou incohérences, l'histoire arrive quand même à se tenir. Avec pour aider à cela, des décors sublimes et un jeu d'acteur (costume compris^^) plutot bon. On est donc assez vite, pris dans l'histoire... Entre action, aventure, "histoire" et combat. Ce film reste assez bateau et ne se démarque pas vraiment de ce qui a déja été fait (le final étant assez décevant, prévisible de plus). On peut voir donc cette production, comme un petit film correct du genre (que les amateurs ou fans pourront apprécier s'ils ne mettent pas la barre trop haute au niveau de l'analyse et de la façon dont es traité, exploité ce film^^). Auquel cas, le film devient encore moins réjouissant. Il en va donc, qu'il faut regarder ce film simplement, sans se prendre la tête et laisser son esprit voguer à la narration de l'histoire.... Rien de plus. Et tanpis pour les erreurs de parcours^^ (même si l'on en attendait un peu plus et un minimum à ce sujet ; cela aurait pu être au pire. Et au vue des productions actuelles, même si une prouesse aurait pu être réalisable. On se contente de ce qui est représenter ici. Car avec l'évolution du cinéma, on voit une augmentation de film "culte" et "inclassifiable" ; mais également de grand n'importe quoi (et ce n'est pas le cas, mais aurait pu^^)). Pas mauvais, pas excellent ; juste divertissant (en omettant les quelques longueurs et le deja vu de la chose^^) et à regarder sans aucune analyse historique notamment.
Un très bon film d'aventure sur la période romaine. Au départ c'est plutôt une série B , sur un épisode mineur de la conquête romaine. Mais ce statut de série B lui permet de se libérer des contraintes , et le budget modeste , oblige à une réalisation austère, juste,réaliste et qui colle au plus près de la réalité. On est pas du tout dans les effets spéciaux Hollywoodien, mais dans la boue , la sueur et la peur. Jamais effectivement on avait vu de cette manière si authentique des camps romains, la vie au quoitidien , d'une armée isolée,. La 2e partie du film avec la montée au nord du mur d' Hadrien est exceptionnelle. On avance dans l'inconnu , dans les contrées des barbres, on bascule presque dans un film de science fiction , et on tremble avec le héros. On retrouve parfois la puissance , le stress et l'étouffement du mythique " Délivrance". L'arrivée chez les écossais est sublime, on arrive "ailleurs" , dans un autre monde,une autre planète ? Nous sommes presque dans un film d'ethnologue . Une documentation et reconstitution fabuleuse d'un "peuple primitif". Je ne me rappelle pas avoir déjà vu cela au cinéma.. La mise en scène est brillante quoique classique . Un film méconnu absolument surprenant. Un régal.
Pas un péplum, mais davantage un bon film d’aventures, d’honneur et d’amitiés viriles au-delà du Mur d’Hadrien. Grande histoire, ou roman pur et dur, qu’importe. La réussite est totale. Les scènes d’action sont filmées avec une grande virtuosité et évitent toutes effusions d’hémoglobine inutiles. Si le scénario n’apporte aucun réel suspense, l’interprétation, la photographie et les décors naturels suffisent à nous emporter dans l’aventure. Un petit bémol quant à la fin … Vraiment rapide et improbable.
L'aigle royal, connu de tous temps pour représenter la puissance impériale, le pouvoir, la conquête. Au centre de ces conquêtes: Rome, la toute puissante, l'imprenable. Inconsciemment, lorsqu’on parle de camp retranché romain, c'est à Petibonum, Babaorum ou Laudanum que l'on pense, ceux d'Astérix. En temps que péplum de référence, L'Aigle de la Neuvième Légion nous présente les conquêtes de Rome sous un angle différent, au milieu de nul part, dans des contrées hostiles où l 'ennemis est partout. Un ennemis qui fut autrefois maitre de ces terres désormais conquises. La domination nécessite la soumission par la force, la barbarie. Ce film ne s'entête pas à concurrencer Gladiator d'une quelconque manière, il remanie les faits sous une autre forme, mais avec la même intension, celle d’insuffler de l’intensité aux images et à la BO. Tout y est presque parfais, je dis bien presque, car il manque si peu de chose pour atteindre la perfection. Une quête périlleuse conduisant Channing Tatum et Jamie Bell en territoire inconquis, au nord de l'actuelle Angleterre. Un véritable tour de force se profile afin de découvrir la vérité sur la disparition de la Neuvième Légion, ses cinq mille hommes et leur emblème. Tant de sang versé au nom de l'impérialisme. Ce film s'avère extrêmement captivant, depuis les silences de la traque, jusqu'à la noirceur païenne et sa violence sanguinaire. On comprend que face à l'oppression, la pitié n'existe pas. Très hollywoodien, mais poignant du début à la fin. 4,5/5
Dans le genre péplum ou film d'aventure, le film n'apporte rien de neuf. Côté scénario, c'est archi prévisible. En revanche c'est un divertissement plutôt bien fichu qui bénéficie d'une belle réalisation et d'un casting convaincant.