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    Doute
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    260 critiques spectateurs

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    christophe D10
    christophe D10

    17 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2024
    Cela mets un certain temps à démarrer, et il y a quelques longueurs qui auraient pu être évitées, mais le film montre de manière interessante a quel point il peut être difficile d’avoir des certitudes lorsque des personnes sont accusées de faits graves, sans aucune preuve a l’appui, comme ce prêtre accusé de pedophlie.
    La mise en scène est un peu terne (cela ressemble un peu a du théâtre filmé), mais la qualité des 3 acteurs principaux permet finalement de s’en accomoder ..
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2024
    Que faut-il pour qu'un film soit réussi ? La conjonction de plusieurs éléments qui interrogent et vous émeuvent à la fois. Ici, c'est le cas avec deux acteurs au sommet de leur art et un réalisateur et scénariste de grand talent. Le thème est sur le soupçon, sur l'incertitude de la pédophilie d'un prêtre. Ce n'est pas forcément très accrocheur au départ, et pourtant, c'est tellement bien écrit, réalisé et joué que cela en devient un chef d’œuvre. Tout oppose l'implacable sœur Aloysius (Meryl Streep) au sensible père Flynn (Philip Seymour-Hofmann) et déjà leur approche de l'éducation. Leurs échanges sont vifs et pertinents parce que les répliques écrites par John Patrick Shanley sont intelligentes et nuancées. Il y a une performance époustouflante de la part de Meryl Streep qui aurait mérité un Oscar d'interprétation pour ce rôle.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 521 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    Il est choquant de constater que John Patrick Shanley a ajouté à son film Doute tous les clichés possibles y compris le tonnerre et les éclairs du ciel. En sabotant son film avec des stéréotypes Shanley a trouvé une alliée toute désignée en la personne de son actrice principale Mme Streep à qui il ne manque que la peinture de guerre verte pour dépeindre une méchante sorcière de l'Ouest. Elle porte déjà la robe noire brillante et le chapeau à pointes requis il ne lui manque pas grand chose. À l'exception d'Amy Adams et de Viola Davis pour compléter le quatuor central Doute n'a rien sur le plan émotionnel. Au moment de l'apogée du film si dévastateur Streep est devenue une telle caricature d'une religieuse de l'école catholique que toute suggestion de rédemption personnelle ou de regret est risible. Elle gifle même les élèves avec des règles en pinçant les lèvres sous son chapeau noir...
    DanielOceanAndCo
    DanielOceanAndCo

    3 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2020
    Meryl Streep, Amy Adams et Philip Seymour Hoffman sont nommés aux Oscars, vous savez pourquoi?? Parce qu'ils ont réussi à déclamer les répliques les plus débiles de tous les temps sans pouffer de rire!! Sérieusement, si le film parle d'un sujet délicat qui va à l'encontre des valeurs de l'Amérique bien pensante et qui par conséquent était vraiment intéressant, le réalisateur John Patrick Shanley confère à son film une lourdeur indiscutable : jeu outrancier des comédiens, dialogues qui allongent inutilement le film et complètement grotesques. Ridicule!!
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2020
    On ne peut que douter sur le scénario de ce film pas toujours crédible. De très beau seconds rôle en revanche qui porte ce film à bout de bras.
    EaalXamar
    EaalXamar

    4 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    Années 60, sœur Aloysis dirige d'une main de fer une petite école catholique new-yorkaise, envers et contre tout progrès. Un jour cependant, sœur James, jeune et naïve professeur d'histoire, lui rapporte des agissements suspects du père Flynn, le prêtre débonnaire et charismatique de la paroisse, envers un garçon. Bientôt, sœur Aloysis se demande : et si derrière les insupportables convictions progressistes du père Flynn se cachaient des vices bien pires encore ? Le doute se transforme en certitude...

    Ce film est remarquable de maîtrise. Autour d'une thématique simple, le doute, formidablement mis en scène, et d'une situation également simple : une opposition entre la sœur anti-progrès autoritaire, le curé bon vivant et populaire, une opposition aussi entre vice et vertu, en tout cas selon sœur Aloysis. Film de dialogues plus que d'actions, étant adapté d'une pièce de théatre du réalisateur, il met en valeur les tourments intérieurs des différentes personnages face à leurs certitudes et incertitudes.
    Les trois acteurs principaux livrent des prestations d'une très grande qualité : Meryl Streep en premier lieu, mais aussi Philip Seymour Hoffman et Amy Adams, tout comme Viola Davis dans une apparition courte mais intense.
    perle de rosée
    perle de rosée

    61 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2020
    Ce film est réussi. Le rôle de Meryl Streep est très bon. Le scénario est tout en finesse malgré un thème difficile à aborder. Ce film invite à la réflexion.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2020
    Il est passionnant d’observer dans le comportement de sœur Aloysious Beauvier – interprétée à la perfection par une Meryl Streep imposante – la lente mais certaine dégradation d’une foi qui s’étiole à mesure que la lumière se fait sur les agissements du père Flynn : d’abord ce contact repoussé qui vaut à un jeune élève d’être remarqué, puis l’ébriété d’un autre élève dont la couleur de peau et l’orientation sexuelle le marginalisent au sein du groupe. Beauvier commence par incarner la rigidité physique de la religion et du respect de celle-ci, avant de comprendre que le seul combat qui vaille n’implique guère de rester attaché à la vétusté des protocoles mais de s’interposer dans les pratiques morales que le personnel ecclésiastique s’autorise avec les plus jeunes. Ce faisant, elle tend à se dérider, tourne en dérision les us et coutumes – en témoignent les quelques blagues ou le mensonge stratégique – tout en faisant preuve d’une intransigeance morale. Dit autrement, elle donne à entendre une justice qui n’est plus celle de Dieu, mais celle de la raison et de l’humanité. Doute réussit très bien à incarner cette conversion d’une foi régulière en foi séculière, en prise directe avec l’époque contemporaine et ses préoccupations qui tend à s’élever au-dessus du christianisme pour s’universaliser : il faut veiller sur nos enfants et ne pas s’en remettre à des instances supérieures qui ne sauraient remplacer la vigilance, la nécessité d’un dialogue au sein de la famille. À ce titre, la séquence de dialogue entre Meryl Streep et Viola Davis est d’une justesse déstabilisante, réfléchissant deux points de vue incompatibles mais tous les deux compréhensibles et vibrants d’authenticité. Car la puissance du film réside à n’en pas douter dans ses échanges verbaux et bénéficie pour cela d’acteurs remarquables : la confrontation entre Streep et Seymour Hoffman glace le sang autant qu’elle intrigue, donnant à voir dans ses silences les zones d’ombre et de monstruosité cachées derrière des bonnes intentions. Doute ne résout rien, laisse entendre, suggère, glisse des indices qui construisent une polyphonie à l’origine même du doute dont il est question ici. Surtout, il pose la question de la nature de l’amour parfois viciée qui motive et anime le personnel religieux, ose se saisir frontalement d’un sujet encore tabou aujourd’hui qu’il traduit à l’écran par un travail de l’image et de la photographie (signée Roger Deakins) avec ses cadrages désaxés, ses couleurs froides et ses lents mouvements de caméra.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2020
    Un film qui fait réfléchir sur la parole accusatrice. On ne saura pas la vérité mais au saura le cheminement d'une accusation qui démolit la personne et l'oblige à fuir sans rien savoir.
    Le dialogue entre la mère et MS est la pierre angulaire du film.
    Fabien S.
    Fabien S.

    543 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Un excellent film avec Philip Seymour Hoffman, Meryl Streep et Amy Adams sur la religion dans une école catholique.
    mouh M.
    mouh M.

    5 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    J'ai bien aimé ce film et le trio d'acteurs y est pour beaucoup car il joue admirablement juste. Mème la façon de filmer est excellente, la palette des couleurs. Attention c'est un film psychologique, ça veut donc dire peu d'action.
    Romain C.
    Romain C.

    80 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 mai 2018
    Doute ,quel parfait titre ,ce mot correspond à merveille au film qui nous fait douter du début à la fin .
    Il comporte des sujets très sensible et ici dans le milieu religieux : racisme , maltraitance , homosexualité ,pédophilie . Les noirs et les homosexuelle était très mal vu encore plus à l'église dans ces années là .
    Ce très beau film reste neutre et ne nous apporte pas de réel réponse à la fin du film nous laissant même après le générique dans le doute .
    Il nous dit ,voilà ça c'est passé et quant pensez-vous ? (il est dédié aux sœurs du film donc je suppose une histoire vraie).
    Comparé à ce que beaucoup dise la réalisation et le scénario est soigné.
    Le dialogue choisit bien ses mots en en évitant certains.
    Streep , Hoffmann (Philip Seymour) ,Adams (Amy) , Davis , ... nous livre tous une performance d'une qualité rare .
    Vous l'avez compris je peine à critiquer (positivement) Doute donc regarder le en ayant conscience que vous n'aurez pas une vraie réponse claire qui vous ôteras ...... Le doute !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Un prêtre d’une école du Bronx dans les 60’s est soupconné par la mère supérieure d’attouchements sur les jeunes garçons. Elle a des doutes qu’elle pense être confirmés, elle n’a de cesse de vouloir le démasquer. Nous aussi, mais et c’est là une des forces du film, le réalisateur n'a de cesse de nous faire douter. Malentendu ou réalité ? On est balloté tout le long du film. Quelles en seront les conséquences ?
    -
    Ce film adapté de la pièce de théâtre écrite par son réalisateur (JP Shanley) est une vraie réussite. Le huis clos, l’austérité de la mise en scène et des décors sont proches du théâtre filmé mais participe grandement à l’ambiance de malaise dans lequel on se trouve entrainé. Dès le prêche du début, le doute fait son apparition, celui-ci ne nous lache plus jusqu’à la dernière minute, comme un thriller. Dans cette atmosphère feutrée, le mot pédophilie n’est jamais prononcé, les mots sont choisis entre les interlocuteurs, les dialogues sont de hautes tenues et finement débités. On constate qu’ici aussi, l’homme est le maitre, l’eglise consacre la direction de son institution aux hommes ; la femme est au second plan.
    -
    Et puis il y a 2 comédiens phénoménaux : Philipp Seymour Hoffman et Meryl Streep qui nous offrent un terrible face à face de haut vol.
    -
    Ce film sur le doute est aussi un témoignage sur les ravages de l’intime conviction.
    Belle réussite, mis à part la fin qui n’est pas au niveau du reste du film.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2017
    Voilà qui impose le doute. Du début à la fin, on doute. On doit cela notamment au scénario et aux dialogues perchés à la fine pointe du doute et de la certitude ainsi qu’à la performance de la distribution au complet. Les acteurs sont véritablement épatants. La réalisation froide, simple, austère et efficace, instaure un malaise général palpable et déjà cette odeur de renfermé ou de tapis sec vient nous chatouiller le nez.... PRENANT.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Quand on regarde "Doute", on a du mal à croire que ce n’est ni plus ni moins l'adaptation cinématographique de la pièce de théâtre "Doubt : a parable" que le réalisateur a lui-même écrite. Et pourtant… Poussé par un irrésistible besoin de mettre en avant le doute noyé au beau milieu d’un océan de certitudes, John Patrick Shanley met fin à 18 années d’inactivité au poste de réalisateur. Cela en dit long sur sa volonté d’engager le dialogue sur ce fameux doute ! D’ailleurs son film commence vraiment sur un office, par l’intermédiaire d’un sermon sur le doute. Oui, à l’église. Quoi de mieux que de choisir un tel milieu pour réaliser un tel exposé sur un sentiment qui est somme toute permis quel que soit le sujet ? Non pas que le scandale lié à l’Eglise intéressait le cinéaste (mouais, là j'ai quand même un doute), mais parce que l’opacité régnant autour des rouages de la religion offrait un contexte idéal pour faire ce développement. Le choix de ce milieu n’est pourtant pas innocent, car il permet d’apporter de la force au propos, et de toucher davantage les cœurs. Après tout, la religion est pour ainsi dire sensée être irréprochable, inattaquable, et doit forcer le respect malgré d’anciennes pratiques qui font tâche (je pense entre autres à l’Inquisition). C'est un peu ironique, je dois dire... Mais pour ce qui est de toucher les cœurs, c’est ma foi plutôt réussi. Les nominations aux Oscars en témoignent. Le seul reproche que j’aurai à faire à ce film est qu’il met du temps à se mettre en place, à tel point qu’on se demande où ce long métrage nous amène… Aussi ce film ne plaira pas à tout le monde, car il est lent. Très lent. Et je ne pense pas me tromper en affirmant que la quasi-intégralité du public a pensé à un moment donné ou un autre à appuyer sur la touche « stop ». Mais au moins, le spectateur est mis au même niveau que la directrice pour le long processus qu’est la mise en place du doute. Tout ce que je peux vous dire sans spoiler le film, c’est que de poursuivre la lecture en vaut la chandelle. Pourquoi ? Je parlais plus haut de force dans le propos. Eh bien Philip Seymour Hoffman et Meryl Streep y contribuent largement, ayant effectué chacun de leur côté un stage d’immersion afin de s’approprier leur rôle respectif. Du moins c’est ce que je crois. En attendant, ils sont aussi convaincants l'un que l'autre. Le premier apparait en curé touché par la grâce, lequel veut rendre l’Eglise plus accessible, la rendre plus proche de ses ouailles, la rendre plus moderne. La seconde est une directrice/mère supérieure acariâtre, sévère et austère, veillant au plus près à la discipline, à la rigueur et à la sauvegarde de la calligraphie. Rarement on a vu Meryl Streep avec des traits aussi durs, à des années-lumière de la sensibilité des rôles qu’elle a endossé dans "Out of Africa" et "Sur la route de Madison". Ainsi ils évoluent dans des décors austères, froids, ce qui a le don de souligner l’humanité des personnages. Mais cela permet également de renforcer le drame, ou la gravité de la situation si vous préférez. Peu à peu la tension va monter crescendo, pour trouver ses points d’orgue lors des confrontations directes entre Sœur Aloysius et Père Flynn. Parmi eux se glisse Amy Adams en bonne sœur emplie d’une si grande bonté que ça fait d’elle un personnage agaçant de naïveté. Aussi, le ton résolument gnangnan (pour ne pas dire « gamin ») lui va à merveille, bien que ce soit… comment dire pour ne pas être désobligeant ?... ah oui : … bien que ce soit incommodant. Outre l’interprétation sans faille des comédiens, chaque plan du cinéaste est un trésor d’ingéniosité. Surprenant quand la réalisation est plutôt académique ! Rien n’est futile, ou en tout cas presque rien. Il y va ainsi de ce fichu téléphone qui tend un peu plus la tension de son incessante sonnerie stridente, ou de l’arrangement des stores vénitiens qui vaut à lui seul une réplique que je vous laisse le soin d’interpréter. Les prises de vues sont variées. Avec un plan sur le curé en plongée confronté aux plans pris en contre-plongée sur un vitrail, on se rend compte à quel point l’homme est petit face à la grandeur de la foi… La fadeur de l’éclairage est conforme à l’austérité des décors, des décors pourtant bien vivants comme en témoigne la séquence du défilé improvisé des enfants filmée entre deux rampes d’escaliers. Sans jamais utiliser à proprement parler des mots qui fâchent, la réalisation réussit finalement à rester sans parti pris, et laisse finalement le spectateur en proie au doute en dépit de son idée toute faite au départ. Un véritable tour de force. "Doute" est donc bel et bien un film qui sort de l’ordinaire, en étant une œuvre philosophique plus qu’autre chose, agrémentée par des allocutions très métaphoriques sur la rumeur (splendide, soit-dit en passant), traitant au passage en sous-entendu l’intolérance, et ponctuée par un final enneigé, comme pour geler à jamais les certitudes. De quoi laisser dans l’esprit du spectateur quelques sujets de réflexion, parmi lesquels la politique de l’autruche apportée par la touchante Viola Davis.
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