Une histoire qui se passe dans une école où les soeurs accusent un prêtre d'avoir des attouchements avec un élève. Vu un samedi de décembre 2024 suite à la suggestion de Netflix.
C'est bien interprété. On ne peut pas dire le contraire. Mely Streep joue, comme d'habitude, très bien. Philipp Seymour Hoffman aussi, et dans un rôle difficile. Les interprètes des seconds rôles aussi. Les décors sont biens. Belle reconstitution historique. Les dialogues m'ont plu. C'est une belle intrigue, du suspense, mais une intrigue psychologique. Au final, à la fin du film, on ne sait pas si ...
Bon film, pas mal. Sujet pas nouveau mais traité de manière différente. En fait, je me suis un peu emmerdé. J'ai trouvé ça un peu long. Je donne la note de 3 et déclare que c'est PAS MAL. Je le recommande, mais uniquement si vous êtes dans une humeur à prendre le temps d'une histoire comme celle là.
Cela mets un certain temps à démarrer, et il y a quelques longueurs qui auraient pu être évitées, mais le film montre de manière interessante a quel point il peut être difficile d’avoir des certitudes lorsque des personnes sont accusées de faits graves, sans aucune preuve a l’appui, comme ce prêtre accusé de pedophlie. La mise en scène est un peu terne (cela ressemble un peu a du théâtre filmé), mais la qualité des 3 acteurs principaux permet finalement de s’en accomoder ..
Que faut-il pour qu'un film soit réussi ? La conjonction de plusieurs éléments qui interrogent et vous émeuvent à la fois. Ici, c'est le cas avec deux acteurs au sommet de leur art et un réalisateur et scénariste de grand talent. Le thème est sur le soupçon, sur l'incertitude de la pédophilie d'un prêtre. Ce n'est pas forcément très accrocheur au départ, et pourtant, c'est tellement bien écrit, réalisé et joué que cela en devient un chef d’œuvre. Tout oppose l'implacable sœur Aloysius (Meryl Streep) au sensible père Flynn (Philip Seymour-Hofmann) et déjà leur approche de l'éducation. Leurs échanges sont vifs et pertinents parce que les répliques écrites par John Patrick Shanley sont intelligentes et nuancées. Il y a une performance époustouflante de la part de Meryl Streep qui aurait mérité un Oscar d'interprétation pour ce rôle.
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1,0
Publiée le 20 juillet 2021
Il est choquant de constater que John Patrick Shanley a ajouté à son film Doute tous les clichés possibles y compris le tonnerre et les éclairs du ciel. En sabotant son film avec des stéréotypes Shanley a trouvé une alliée toute désignée en la personne de son actrice principale Mme Streep à qui il ne manque que la peinture de guerre verte pour dépeindre une méchante sorcière de l'Ouest. Elle porte déjà la robe noire brillante et le chapeau à pointes requis il ne lui manque pas grand chose. À l'exception d'Amy Adams et de Viola Davis pour compléter le quatuor central Doute n'a rien sur le plan émotionnel. Au moment de l'apogée du film si dévastateur Streep est devenue une telle caricature d'une religieuse de l'école catholique que toute suggestion de rédemption personnelle ou de regret est risible. Elle gifle même les élèves avec des règles en pinçant les lèvres sous son chapeau noir...
Meryl Streep, Amy Adams et Philip Seymour Hoffman sont nommés aux Oscars, vous savez pourquoi?? Parce qu'ils ont réussi à déclamer les répliques les plus débiles de tous les temps sans pouffer de rire!! Sérieusement, si le film parle d'un sujet délicat qui va à l'encontre des valeurs de l'Amérique bien pensante et qui par conséquent était vraiment intéressant, le réalisateur John Patrick Shanley confère à son film une lourdeur indiscutable : jeu outrancier des comédiens, dialogues qui allongent inutilement le film et complètement grotesques. Ridicule!!
Années 60, sœur Aloysis dirige d'une main de fer une petite école catholique new-yorkaise, envers et contre tout progrès. Un jour cependant, sœur James, jeune et naïve professeur d'histoire, lui rapporte des agissements suspects du père Flynn, le prêtre débonnaire et charismatique de la paroisse, envers un garçon. Bientôt, sœur Aloysis se demande : et si derrière les insupportables convictions progressistes du père Flynn se cachaient des vices bien pires encore ? Le doute se transforme en certitude...
Ce film est remarquable de maîtrise. Autour d'une thématique simple, le doute, formidablement mis en scène, et d'une situation également simple : une opposition entre la sœur anti-progrès autoritaire, le curé bon vivant et populaire, une opposition aussi entre vice et vertu, en tout cas selon sœur Aloysis. Film de dialogues plus que d'actions, étant adapté d'une pièce de théatre du réalisateur, il met en valeur les tourments intérieurs des différentes personnages face à leurs certitudes et incertitudes. Les trois acteurs principaux livrent des prestations d'une très grande qualité : Meryl Streep en premier lieu, mais aussi Philip Seymour Hoffman et Amy Adams, tout comme Viola Davis dans une apparition courte mais intense.
Ce film est réussi. Le rôle de Meryl Streep est très bon. Le scénario est tout en finesse malgré un thème difficile à aborder. Ce film invite à la réflexion.
Il est passionnant d’observer dans le comportement de sœur Aloysious Beauvier – interprétée à la perfection par une Meryl Streep imposante – la lente mais certaine dégradation d’une foi qui s’étiole à mesure que la lumière se fait sur les agissements du père Flynn : d’abord ce contact repoussé qui vaut à un jeune élève d’être remarqué, puis l’ébriété d’un autre élève dont la couleur de peau et l’orientation sexuelle le marginalisent au sein du groupe. Beauvier commence par incarner la rigidité physique de la religion et du respect de celle-ci, avant de comprendre que le seul combat qui vaille n’implique guère de rester attaché à la vétusté des protocoles mais de s’interposer dans les pratiques morales que le personnel ecclésiastique s’autorise avec les plus jeunes. Ce faisant, elle tend à se dérider, tourne en dérision les us et coutumes – en témoignent les quelques blagues ou le mensonge stratégique – tout en faisant preuve d’une intransigeance morale. Dit autrement, elle donne à entendre une justice qui n’est plus celle de Dieu, mais celle de la raison et de l’humanité. Doute réussit très bien à incarner cette conversion d’une foi régulière en foi séculière, en prise directe avec l’époque contemporaine et ses préoccupations qui tend à s’élever au-dessus du christianisme pour s’universaliser : il faut veiller sur nos enfants et ne pas s’en remettre à des instances supérieures qui ne sauraient remplacer la vigilance, la nécessité d’un dialogue au sein de la famille. À ce titre, la séquence de dialogue entre Meryl Streep et Viola Davis est d’une justesse déstabilisante, réfléchissant deux points de vue incompatibles mais tous les deux compréhensibles et vibrants d’authenticité. Car la puissance du film réside à n’en pas douter dans ses échanges verbaux et bénéficie pour cela d’acteurs remarquables : la confrontation entre Streep et Seymour Hoffman glace le sang autant qu’elle intrigue, donnant à voir dans ses silences les zones d’ombre et de monstruosité cachées derrière des bonnes intentions. Doute ne résout rien, laisse entendre, suggère, glisse des indices qui construisent une polyphonie à l’origine même du doute dont il est question ici. Surtout, il pose la question de la nature de l’amour parfois viciée qui motive et anime le personnel religieux, ose se saisir frontalement d’un sujet encore tabou aujourd’hui qu’il traduit à l’écran par un travail de l’image et de la photographie (signée Roger Deakins) avec ses cadrages désaxés, ses couleurs froides et ses lents mouvements de caméra.
Un film qui fait réfléchir sur la parole accusatrice. On ne saura pas la vérité mais au saura le cheminement d'une accusation qui démolit la personne et l'oblige à fuir sans rien savoir. Le dialogue entre la mère et MS est la pierre angulaire du film.
J'ai bien aimé ce film et le trio d'acteurs y est pour beaucoup car il joue admirablement juste. Mème la façon de filmer est excellente, la palette des couleurs. Attention c'est un film psychologique, ça veut donc dire peu d'action.
Doute ,quel parfait titre ,ce mot correspond à merveille au film qui nous fait douter du début à la fin . Il comporte des sujets très sensible et ici dans le milieu religieux : racisme , maltraitance , homosexualité ,pédophilie . Les noirs et les homosexuelle était très mal vu encore plus à l'église dans ces années là . Ce très beau film reste neutre et ne nous apporte pas de réel réponse à la fin du film nous laissant même après le générique dans le doute . Il nous dit ,voilà ça c'est passé et quant pensez-vous ? (il est dédié aux sœurs du film donc je suppose une histoire vraie). Comparé à ce que beaucoup dise la réalisation et le scénario est soigné. Le dialogue choisit bien ses mots en en évitant certains. Streep , Hoffmann (Philip Seymour) ,Adams (Amy) , Davis , ... nous livre tous une performance d'une qualité rare . Vous l'avez compris je peine à critiquer (positivement) Doute donc regarder le en ayant conscience que vous n'aurez pas une vraie réponse claire qui vous ôteras ...... Le doute !
Un prêtre d’une école du Bronx dans les 60’s est soupconné par la mère supérieure d’attouchements sur les jeunes garçons. Elle a des doutes qu’elle pense être confirmés, elle n’a de cesse de vouloir le démasquer. Nous aussi, mais et c’est là une des forces du film, le réalisateur n'a de cesse de nous faire douter. Malentendu ou réalité ? On est balloté tout le long du film. Quelles en seront les conséquences ? - Ce film adapté de la pièce de théâtre écrite par son réalisateur (JP Shanley) est une vraie réussite. Le huis clos, l’austérité de la mise en scène et des décors sont proches du théâtre filmé mais participe grandement à l’ambiance de malaise dans lequel on se trouve entrainé. Dès le prêche du début, le doute fait son apparition, celui-ci ne nous lache plus jusqu’à la dernière minute, comme un thriller. Dans cette atmosphère feutrée, le mot pédophilie n’est jamais prononcé, les mots sont choisis entre les interlocuteurs, les dialogues sont de hautes tenues et finement débités. On constate qu’ici aussi, l’homme est le maitre, l’eglise consacre la direction de son institution aux hommes ; la femme est au second plan. - Et puis il y a 2 comédiens phénoménaux : Philipp Seymour Hoffman et Meryl Streep qui nous offrent un terrible face à face de haut vol. - Ce film sur le doute est aussi un témoignage sur les ravages de l’intime conviction. Belle réussite, mis à part la fin qui n’est pas au niveau du reste du film.