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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
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1,0
Publiée le 30 juin 2021
Je me suis précipité pour voir ce film avec Elio Germano qui est peut-être le meilleur acteur italien de sa génération et Riccardo Scamarcio la coqueluche du moment. Ce film est un remaniement fatigué d'autres films de télévision fait de manière indifférente et ennuyeuse avec deux grâces salvatrices les performances d'Elio Germano et d'Angela Finocchiaro. Le reste de cette histoire est très franchement insupportable. Le film m'a paru long et j'ai été de plus en plus impatient et finalement en colère contre l'ensemble. Le cinéma italien qui était autrefois une force motrice de thèmes et d'idées inspirantes semble être arrivé à un arrêt total. Je crains qu'en Italie ils ne puissent plus aller de l'avant parce qu'ils sont piégés dans une sorte de structure qui les terrifie face aux nouvelles idées. En conséquence nous avons des films comme celui-ci qui est un retour vers le passé et pas d'une manière convaincante ou même agréable...
15 ans d'histoire italienne des années 1960/70 mièvrement contées La forme du genre mélodramatique adoptée ici tourne, par manque de rythme et de pertinence, à l'ennui voire au ridicule, entraînant peu d'empathie pour les personnages. Reste,sur le fond, une chronique pas inintéressante à regarder.
Après "Romanzo Criminale" et aujourd'hui avec "Mon frère est fils unique", le cinéma italien se porte bien, merci de demander. Entre comédie et drame, le réalisateur présente le contexte politique à travers deux frères que tout oppose mais qui au fond s'adorent. Si l'on peut discuter certains choix scénaristiques, ce serait dommage de gâcher son plaisir, surtout que les comédiens principaux Elio Germano et Riccardo Scarmaccio sont excellents et que la nouvelle venue Diane Fleri ne manque ni de talent ni de charme. Un beau film.
Voilà le film à faire voir à celui que les drames ont lassé. Lucchetti ne trouvera pas le même équilibre dans La Nostra Vota à mon avis, mais je dis quand même "sì" ! Il confirme qu'il est un refondeur de genres, créant pour l'occasion un alliage très facile à classer mais novateur quand même : j'appellerais ça une comédie dramatique politico-familiale.
Les lignes de crêtes multiples vont converger vers un sommet venteux mais magnifique : le pic où s'affrontent symboliquement le fascisme et le communisme dans une lutte sociétale perdurante et cinégène. Dommage, par contre, que le film réponde aussi à l'apparente obligation qu'une convergence soit étouffante ; la moitié du film est comme un goulot d'étranglement qu'on ne passe qu'au prix de se presser le ventre contre une doctrine et de se racler le dos contre l'autre.
Mais s'il fallait une preuve que Luchetti sait où il va, c'est que le terme "tragicomique" lui convient si bien. On sourit de tout malheur parce qu'on en rit où l'on le dédramatise ; c'est une faveur que le réalisateur nous fait de réduire l'adage "à toute chose malheur est bon" à l'échelle d'un scénario, et de ce qu'il peut nous apporter le temps d'un visionnage. Pour selon qu'il regarde des deux côtés de la clôture (le titre du roman dont c'est tiré est "Il Fasciocomunista"), il ne cherche pas à nous faire voir que l'herbe est de couleur différente. En fait, la clôture devait être ouverte puisque son caméraman a le "champ" libre et volette de loin en loin pour innocemment capturer la tendresse, ainsi qu'une impulsivité méridionale aux mains bien occupées puisqu'elle sert de contreforts à une adolescence italienne touchante, quoique témouine d'un bourrage de crâne.
On peut reprocher à Lucchetti d'avoir trop recherché le conflit et les causes de l'éducation plutôt que sa phénoménologie, car les acteurs, tout brillants qu'ils sont, ont à lutter contre une politique qui s'insère en eux comme un parasite manichéen plutôt que l'apport d'un spectre d'opinions. Mais c'est le tort de la jeunesse de croire que tout est blanc ou noir... ou rouge. Une œuvre qui va jusqu'à chorégraphier les disputes sans jamais empiéter sur la spontanéité liant deux adèlphes, une comédie mesurée, un drame feel good de qualité.
Une reconstitution des affrontements politiques entre extrême droite et extrême gauche italiennes par le biais d'une famille séparée par ses diverses prises de position.
Le contexte historique est convainquant, ainsi que l'interprétation, mais il manque, à mon goût, du rythme, du développement, de la force de mise en scène, qui auraient pu soutenir l'intrigue et éviter des longueurs frôlant parfois l'ennui.
Bon film durant lequel on ne s'ennuie jamais. Luchetti brosse le portrait d'une famille italienne de l'après seconde guerre mondiale. L'évolution de la relation entre les 2 frères est très intéresante à suivre. Il faut impérativement noter que le film et très bien rythmé par la musique du groupe italien Nada !
Tout le charme du cinéma à l'italienne est regroupé dans cette heure quarante de fiction de Daniele Luchetti. Soit l'histoire de cette famille transalpine d'ouvriers plus soudée qu'il n'y parait malgré les haussements de ton et les bousculades fraternelles, celles de Accio et Manrico que tout semble opposé. C'est aussi l'histoire de leur pays, l'Italie d'après guerre qui se relève d'un fascisme encore lancinant face a un communisme grandissant et ses idéaux de révolution à foison. Et par dessus tout, Luchetti n'oublie jamais ce qui fait de son pays l'un des fleurons de la bella vita : l'humour et l'amour. Porté par un duo d'acteur des plus prometteurs, Elio Germano et Riccardo Scarmarcio, tendres et écorchés, le film se laisse vivre comme un joli voyage dans les entrailles de l'Italie post-45, celle qui posera les bases de sa version contemporaine : généreuse et vivante, mais aussi ruinée. Un modèle du genre dans l'auscultation de la famille transalpine.
Un très beau film qui nous conte l'Italie post-mussolinienne à travers une chronique des plus mouvementés. J'ai pleuré tout le temps, le film me renvoyant à ma propre histoire familiale. Les acteurs sont magnifiques.
La mise en scène est assez scolaire avec un manque de narration mais on est intéressé de découvrir les différents oignions politiques entre les années 60 et 70 en Italie et notons une magnifique interprétation de ses comédiens.
Le cinéma italien offre de belles surprises : le film de Daniele Luccheti en est une. "Mon frère est fils unique" est un vent de fraîcheur, avec pourtant un point de départ plutôt lourd : deux frères, l'un fasciste, l'autre communiste. Pourtant, Luccheti oscille avec intelligence entre la drôlerie et le sérieux. Le cadre historique semble parfois servir de prétexte à l'histoire, mais il est intéressant de voir la politisation de ces deux jeunes italiens, interprétés par deux comédiens brillants, entourés de la magnifique franco-italienne Diane Fleri. Il saisit un instantané d'espoir, de lutte de ces Italiens pendant l'Italie des Brigades Rouges. A voir ...
Portrait d'une famille italienne dans les années 60-70, à l'heure de l'engagement politique de ses enfants. On y suit surtout le jeune Accio, fraichement viré du séminaire, dont les convictions politiques sont sans cesse influencées par les personnes qu'il côtoie : du fascisme brut à l'adolescence (pour suivre un homme qu'il admire plus que son père), au communisme engagé (pour être avec la femme qu'il aime), Accio papillonne, se cherche, évolue, et s'assagit lorsqu'il comprend enfin que l'engagement politique ne remplace pas l'amour familial. Et c'est un homme enfin apaisé qui sourit à l'ado révolté qu'il était, dans un beau plan final sur la plage. Très beau film, sur un sujet plutôt rare.
Il nous faire connaître l'Italie et ses conflits politiques. Il aide d'ailleurs à mieux comprendre l'après mussolini. Le film reste difficilement abordable, on met un moment à se mettre dans le film. Dans l'ensemble, le film est intéressant sur le plan historique, c'est certain, mais pas suffisant. Pour ce qui est de la fin, je n'ai rien compris, j'avais due un peu décrocher....
En lieu et place d'un renouveau annoncé le cinéma italien semble plutot renouer avec une veine qui avait assuré son succes populaire ,le credo : "nous nous sommes tant aimés/hais/retrouves/trompés...". En effet dans le meme registre on a pu voir récemment "les Cents pas" et en plus ambitieux "Romanzo criminale". Ici donc rien de tres novateur , l'impression de feuilleter un des ces agréables petits albums photos de poche ou l on retrouve sans surprise le spectacle de ces familles tiraillées en leur sein par le quatuor mafia-communisme-fascisme-catholicisme censé etre ?nous rabache t-on la métaphore de l'Italie d'hier. Un sympathique chromo quoi... A quand un cinéma italien qui nous donne des nouvelles de l 'italie d'aujourd'hui sans tomber pour autant dans la fiction de gauche édifiante et nombriliste.