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JCOSCAR
121 abonnés
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4,0
Publiée le 26 septembre 2007
Une comédie dramatique Italienne touchante. La famille, la politique, la pauvreté et deux frères qui s'aiment. L'un à l'air plus solide et posé et l'autre instable qui se cherche. J'ai été surpris agréablement par ce film joué avec beaucoup de rythme et de talent.
Film qui reflete tres bien l'Italie des annees 60-70 Peu de difference entre les communistes et les fascistes...L'un adhere au fascisme par hasard et dechire ensuite sa carte ..et devient un " adulte " L'autre est Communiste,mais sa vie derive . Tres bons acteurs ..
Les Inrock ont écrit : une déception. Je suis d'accord. Aucun parti pris dans ce film, une démonstration sans fond réel. On ne ressort en aucun cas plus informé sur la vérité politique que ce film traite sur les années 60.70, années qui précèdent, voir préparent, les années de plomb qui ont sévies en Italie ensuite. Maintenant il y a une qualité dans ce film et elle s'appelle Elio Germano, il est bourré de charme, juste, petit et grand d'ailleurs. En aucun cas l'interpétation est à critiquer, la mère est parfaite de justesse. La relation entre frères aurait mérité, elle, d'être plus accentuée, et l'époque n'avait pas à servir de prétexte ou de fond, il n'y avait pas besoin de ça.
Une belle surprise que nous livre une nouvelle fois le cinéma italien. Parfois drôle, parfois cruel, ce film chaleureux se laisse agréablement voir : on entre joyeusement dans l’univers de ce trio explosif (les 2 frères et la petite amie – adorablement jolie - de l’une des deux). Un film qui laisse une empreinte nostalgique sur le passage à l’âge adulte.
Tout simplement maginifique! Différent des films qu'on a l'habitude de voir et s'inscrivant dans la lignée de Romanzo Criminale, ce film est un chef d'oeuvre.
Nul doute que cette histoire est bien menée et qu’elle se regarde avec plaisir. Pourtant, sans qu’on sache l’expliquer vraiment, on n’est pas non plus totalement transporté. Est-ce parce qu’on s’attendait inconsciemment a plus d’audace ? Ou bien est-ce parce que les films italiens qui sont actuellement mis en avant semblent tous parler de la même chose ? Quoi qu’il en soit, un bon moment en perspective donc, mais pas forcément de bouleversement non plus.
Elles sont bien longues les 100 minutes de ce film ! Malgré un sujet intéressant même si pas très nouveau surtout dans le cinéma italien (une fratrie divisée par la politique) et une interprétation sans faille, on finit par s'ennuyer. Où est le souffle unique qui confère au cinéma transalpin cette vigueur qui faisait mouche pendant les cinq heures que duraient "Nos meilleures années" ou encore dans "Respiro" ? Ici, la mise en scène s'enlise avec une pantoufflardise qui plombe le propos comme un plat de spaghettis trop cuits qui vous tombe dans l'estomac. Dommage que le cinéaste n'ait pas pris un peu de la fougue de ses acteurs pour insuffler à son film le rythme dont il manque cruellement.
elio germano est un grand acteur : ne serait ce que pour lui et son personnage terriblement attachant (la "teigne", qui passe de la fascination pour le fascisme au relogement des mal logés), ce film est à voir pour ceux qui aiment l'atmosphère de romanzo criminale ou de nos meilleyres années, on y retrouve la même habileté a conter les destins individuels et l'amitié confrontés aux années de plomb dans l italie des années 70 c est sobre, juste, parfois drôle et très emouvant il n 'y a que les italiens pour réussir à ce point ce genre de films !
Un film qui bouffe facilement tous les autres, tellement c'est très bien joué et avec une hsitoire qui vous captive du début à la fin! L'Italie n'est pas étrangère à cette bouffée d'oxygène... que du naturel , le côté ancien de l'Italie avec du romantisme, de la sensualité, de la fougue... Et que dire du frérot enragé qu'on trouve attachant au fur et à mesure du film. Il se révèle être un bon petit gars finalement, malgré ses expressions et ses rébellions.. Je vous conseille ce film sans h é s i t e r. Je n'ai rien trouvé de négatif dans ce film, c'est dire...
la trame historique sert de contexte pour les grandes lignes: fascisme mussolinien, communistes puis brigades rouges; l'affrontement des deux frères- l'un qui se cherche et l'autre aux convictions profondément ancrées- sur deux bords opposés de la politique avec la belle Francesca, entre eux. c'est bien interprété parfois avec des raccourcis mais cela se laisse voir.
Jolie chronique familiale dans l'Italie des années 60, où l'on va suivre le destin de 2 frères que tout semble opposer... Manrico et Accio. Le premier, l'ainé, fait figure de favori aux yeux de ses parents, et est un fervent révolutionnaire communiste. Le second, appelé "La Teigne", préferera s'allier au mouvement fasciste... Entre eux deux, il y a aussi Francesca, une jeune et jolie femme. C'est donc une jolie histoire, on y voit cette Italie "typique" dans laquelle on parle fort, où les femmes sont belles et les hommes ont du caractère... c'est aussi un film sur une époque où le peuple italien ne se ralliait pas forcément sur le même front politique et social... Un beau film donc, très juste et remarquablement interprété. Mais malgré tout, j'avoue ne pas avoir été particulièrement touché, et mettre même un peu ennuyé. Je n'ai ressenti aucune émotion, si ce n'est lors de l'étreint finale entre les 2 frères. A voir, mais, selon moi, pas indispensable.
Une famille ouvrière dans l’Italie d’après-guerre. Trois enfants, dont deux frères, le beau Manrico qui tout naturellement rejoint son père à l’usine et milite au parti communiste, et le petit dernier qu’on ne désigne que par son surnom d’Accio, « la teigne », tant il est revendicatif, bagarreur et insoumis. Et persuadé d’être toujours le sacrifié de la fratrie. Il faut dire qu’il aime le latin, et qu’on l’oriente vers les études techniques, normal quand on est fils d’ouvrier. Il tente le séminaire ? Sans succès. Il revient à la maison, et fasciné par le fascisme, s’engage chez les nostalgiques des chemises noires. Les bagarres entre les frères ! ils se sautent dessus, pour un oui, pour un non, elles dépassent leurs jeux de jeunes chiens (même si l’affection sous jacente est toujours là), d’autant plus que la fiancée « officielle » de Manrico plait bien à la Teigne…Accio finit par comprendre ce que sont vraiment ses « amis », alors que Manrico penche vers des actions de plus en plus violentes, pour finir par rejoindre les brigades rouges –le film se termine très mal. Tout cela – ce quart de siècle de l’histoire de l’Italie, de notre histoire à nous autres européens est décrit avec justesse, finesse, sensibilité, intelligence. Tout est vrai dans ces relations « je t’aime et tu m’exasperes » qui sont le quotidien d’une famille. Ce film a la grâce. Elio Germano et Riccardo Scamarcio, on les garde dans notre cœur, dans notre conscience. C’est un bonheur de cinéma, comme le cinéma italien de la grande époque nous a tant donné. Nous l'avons tant aimé... Daniele Luchetti est bien l'héritier des Scola, Risi, Comencini qui chroniquaient la vie qui rit, la vie qui pleure...
Quel bonheur de revoir (enfin) un film italien ! J'entends par là un film italien comme je les aime, comme ceux de Comencini, Risi ou Scola. Le film de Luchetti nous replonge dans les années 60 et 70 à l'époque ou le cinéma transalpin, numéro un de la comédie sociale, brillait de multiples talents et d'oeuvres jubilatoires.
Je suis sans doute de parti pris. "Mon frère est fils unique" est probablement un ton en dessous mais on y retrouve tous les ingrédients de l'Italie filmée que j'aime : les familles populaires dans lesquelles chacun élève la voix pour qu'on l'entende, le peuple des ouvriers qui se bat pour défendre ses droits, la passion amoureuse, la beauté des femmes, le charisme des hommes... La trame historique et sociale balaye ici tout un pan de l'histoire italienne, celle de la reconstruction d'un pays détruit par le fascisme et la guerre, dans lequel certains nostalgiques du duce s'affrontent aux militants communistes.
Dans ce monde cahotique baigné de traditions et assoiffé de justice sociale, on suit l'itinéraire de deux frères qui s'aiment mais s'opposent sans cesse. Accio, le plus jeune, presque par défi, en tout cas par désoeuvrement, va s'engager dans le parti fasciste, alors que son frère aîné (Manrico), proche des communistes, va peu à peu dériver vers le terrorisme d'extrême gauche. Entre eux, la belle Francesca, amoureuse de Manrico mais séduite par Accio, va assister presque impuissante à leurs errances.
Très joliment filmé, baigné d'une musique très présente mais sachant se faire discrète, riche d'un casting impeccable (Elio Germano et Riccardo Scarmacio en tête), le nouveau film de Luchetti, dont je n'avais vu jusque là que "Le porteur de serviette" (avec l'irremplaçable Nanni Moretti) nous laisse espérer que le cinéma italien est capable de renaître de ses cendres...