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    Secret Sunshine
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    89 critiques spectateurs

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    Rod
    Rod

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2024
    Promiscuité dans une petite ville
    Deuil d'un enfant
    Repli/cohésion sectaire
    Difficulté Pardon/grâce
    Test de la foi
    Amour inconciliable
    Dévotion amoureuse vs dévotion religieuse
    Fodscraft
    Fodscraft

    14 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Shin-ae, une jeune veuve, décide de s’installer avec son fils dans la ville natale de son mari, afin de le retrouver un peu et de faire son deuil. Mais dans ce village, la tragédie frappe de nouveau et Shin-ae doit affronter de nouveau le malheur.
    Ce drame coréen sur le deuil d’une femme et ses étapes est déroutant et captivant. La deuxième partie du film nous permet de découvrir un peu plus la Corée et les communautés qui la constitue.
    Actrice très connue en Corée du sud, l’interprétation de l’actrice Do-yeon Jeon dans le rôle d’une femme à la limite de la folie lui valut le prix d’interprétation féminine à Canne.
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2020
    Une mère tente de se reconstruire après le décès de son mari. Un drame bouleversant et un sublime portrait d'une femme atteinte du mal à la vie, porté par l'interprétation magnifique, récompensée à Cannes, de son actrice Jeon Do-Yeon.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    quelques longueurs? mais quel "GRAND FILM"!un scénario avec rebondissements! une comédienne formidable, exposée au"premier plan" souffrance totale et muette,désespoir, foi, lumière, pardon,...mais c'est elle qui doit pardonner (c'est beau, ça!) et toujours à distance, un ange gardien...qu'elle regarde à peine!
    Difficile de voir le "rayon de soleil"(secret sunshine) mais c'est un beau film, SÛR!
    Plume231
    Plume231

    3 526 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2014
    On peut dire qu'il lui arrive les pires choses au monde à notre personnage principal ce qui ne fait que rendre encore plus remarquable le fait que le réalisateur évite tout effet mélodramatique tout au long de son film. On peut ajouter aussi une bonne interprétation de Jeon Do-yeon, qui avait d'ailleurs été récompensée à Cannes pour ce rôle.
    Mais reste qu'on ne sait pas ce que le cinéaste Lee Chang-dong a voulu dire à travers cette oeuvre qui souvent traîne en longueur, quel message il a voulu laisser. A part quelques pointes lourdaudes et maladroites contre la religion, on a l'impression qu'il n'a absolument rien à dire et que l'ensemble est creux et vide.
    Autre fait gênant, malgré Jeon Do-yeon et malgré l'accumulation impressionnante des malheurs qui lui arrivent, le scénario et la réalisation n'arrivent à rendre la protagoniste attachante. On ne ressent pas la moindre empathie pour elle. Le final, confus, n'arrange rien à l'affaire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Un film excellement joué. Jeong Do Hyun est bluffante dans ce film!!! Un film super lourd en émotion. Ames sensibles n'allez pas le voir. Les autres foncez !!!
    betty63
    betty63

    14 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Il est vrai que Jeon Do-Yeon est admirable dans ce rôle de femme en totale souffrance, ayant un mal fou à retrouver un peu d'air pour renouer avec la vie, mais son talent serait-il complet si Song Kang-Ho, qui interprète un amoureux transi, ne jouait pas avec autant de perfection le contre-pied de ce mélodrame ? Je pense que non. Le talent de l'un s'appuie sur celui de l'autre. Ce film est bien mais n'arrive pas à la cheville d' "Oasis" qui reste, pour moi, une oeuvre magistrale et incontournable.
    Cluny
    Cluny

    66 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2012
    Le premier plan du film est un plan fixe en contre-plongée sur un ciel bleu vu à travers un pare-brise. Puis le contre-champ sur un gamin mutique assis à la place du mort avec la voix hors-champ de sa mère, suivi d'un traveling en caméra portée sur Shin-ae qui téléphone à un dépanneur. 2 heures 30 plus tard, le dernier plan cadre à la poursuite de quelques mèches de cheveux le sol d'un coin de jardin laissé à l'abandon. Entre les deux, le parcours de Shin-ae qui découvre que le réconfort ne se trouvait pas au plus haut des cieux, ou, comme le dit Lee Chang-Dong, "que le sens de la vie ne se trouvait pas dans le ciel mais sur la Terre".

    Avant le début du récit, Shin-ae a déjà été confrontée au pire, la trahison et la mort de son mari. Pourtant, c'est une femme mutine, gamine même, qui abandonne Séoul et le jugement de sa famille pour repartir à zéro dans un lieu portant l'empreinte du défunt. Etonnamment gamine, réussissant à arracher un sourire à son fils en faisant semblant de croire qu'ils sont collés, tirant la langue à son frère, applaudissant Jun au concours scolaire d'éloquence comme si elle était au stade, ou s'éclatant avec ses toutes nouvelles copines dans un karaoké bien arrosé.

    Pourtant malgré la balourdise de Jong-Chan, touchant Séraphin Lampion amoureux, malgré les petits ragots et les gros cancans de ce Saint-Robin coréen, malgré l'inscription Holly Kids, Holly Life du t-shirt de Jun, il y a comme une menace qui plane sur la volonté de renouveau de Shin-ae. Ses sautes d'humeur, son regard absent sont comme une prémonition. Et deux fois, elle panique en ne retrouvant pas son fils qui joue à cache-cache.
    Car c'est une des forces de la réalisation de Lee Chang-Dong que de jouer en permanence de changement de tonalité, flirtant parfois avec le fantastique, zappant sur l'émotion brute pour retourner à la contemplation où son sens du détail rend prolifique cet étirement de la durée. Plusieurs scènes très différentes illustrent cette maîtrise : sortant d'un karaoke avec ses amies, Shin-ae découvre la disparition de Jun ; elle se précipite dans la nuit vers le garage de Jong-Chan pour demander du secours, et elle le découvre seul dans sa boutique en train de beugler dans le micro de son karaoke. Cette vision d'insouciance douloureuse la renvoie à sa propre culpabilité et elle repart, seule. Quand elle reçoit le coup de téléphone du ravisseur, on n'entend que ses paroles, entrecoupées de sanglots, avec en bruit de fond la musique lancinante du jeu électronique auquel jouait Jun.

    Et alors que beaucoup de scènes sont filmées avec un caméra mobile, souvent très près des acteurs, la scène de la découverte du corps se fait en plan fixe et très large, avec la frêle silhouette de Shin-ae perdue dans l'immensité du décor au milieu des policiers.

    La seconde partie du film, à partir de la mort de Jun, semble épouser la perte du sens de la réalité de l'héroïne. On a certes du mal à croire à ce Chemin de Damas aussi brusque, et à la transformation de la jeune veuve irrévérencieuse en dame patronnesse, même si la scène du karaoke des âmes perdues au temple évangéliste est assez époustoufflante. Mais cette conversion hâtive prend tout son sens plus tard, quand elle rejette Dieu en disant : "Dieu a dit qu'il a pardonné l'assassin de mon fils : à quoi ça sert que je lui pardonne, Dieu l'a déjà fait..." La souffrance niée par l'anesthésie des bondieuseries ressort avec une puissance décuplée, et la colère se cumule au désespoir.

    Récompensée à juste titre à Cannes, Jeon Do-Yeon réussit à donner vie aux multiples facettes de son personnage, avec une capacité troublante à passer de la futilité à la gravité ; et c'est justement cette absence de transition qui crée le malaise et rend si crédible son personnage pourtant si excessif.

    Loin de se résumer à quelques polars violents inspirés du cinéma hong-kongais ou à des films en costumes, le cinéma coréen a été capable ces derniers temps de présenter sur nos écrans trois drames psychologiques intenses et originaux, avec "April Snow", "Time" et "Secret Sunshine". Dans ce pays où le cinéma bénéficiait jusqu'à il y a peu d'un système d'aide à la production proche de celui de la Farnce, espérons que la remise en cause de ces aides au nom du libéralisme et à l'initiative des Américains ne conduira pas à la disparition d'un cinéma d'auteurs aussi intéressant.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    ollavatelli
    ollavatelli

    50 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 août 2012
    Secret Sunshine est un film qui possède un sujet profondément dramatique sur la reconstruction d’une vie qui tourne en désillusion. Malheureusement, les Asiatiques, contrairement à d’habitude, ont assez mal exploité l’histoire.

    L’histoire prend le temps de se dérouler pour découvrir les personnages et l’ambiance dans laquelle quelques uns vivent. Dès le début, nous remarquons une relation assez distante de la part du jeune garçon vis-à-vis de sa mère. Même si on attend avec impatience l’évènement qui va faire basculer l’histoire, le film avait une première partie juste et convaincante,…ce qui ne va pas être le cas de la seconde partie.

    En effet, rien que le choix des plans et des placements des personnages lorsque Shin-ae découvre la situation tragique sont maladroits donnant une certaine distance et froideur, qui amènent inévitablement un manque d’émotions sur une scène qui devait être la plus bouleversante de cette production.
    Depuis là, le film enchaîne les maladresses et les longueurs mettant l’émotion de côté pour faire place à l’ennui. La réaction de Shin-ae est étrange et surdimensionné (on dirait une autiste sur ses scènes de crises). Certes, je n’ai jamais vécu une telle situation qui pourrait justifier un trouble aussi intense mais son personnage prend des réactions et un comportement presque excessif (elle peut se montrer super joyeuse pour un rien et piquer une crise pour un autre rien). Le comportement qu’elle a vis-à-vis des autres personnages est limite illogique et désagréable. L’attitude qu’elle a envers Kim Jon-Chan est disproportionnée car justement pour en venir à ce dernier, c’est un personnage fort sympathique presque amusant (avec ses rires) se montrant très gentil et serviable avec la jeune femme. Après un certain passage en prison que l’on va évoquer par la suite, Shin-ae va de nouveau littéralement changer. Sauf que ses changements d’attitude et de comportement m’insupportent et m’empêchent d’apprécier son personnage car avec toutes ses facettes, elle n’a pas de personnalité propre qui l’identifie : du coup, elle m’a paru étrangère pendant tout le film.
    Ensuite, le thème de la religion est une assez bonne idée à développer mais le film s’y attarde beaucoup trop (les scènes de réunion religieux sont trop longues et les scènes de chants religieux trop répétitifs). La scène de la visite en prison est pas mal et révélatrice de l’amour franche de Shin-ae vis-à-vis de la religion mais à ce moment là, on se dit que les scènes qui ont précédé ont servi à rien. Les scènes qui vont suivre aussi n’ont guère plus d’utilité quand on regarde la fin.

    Secret Sunshine possède donc une histoire dramatique qui a de quoi émouvoir mais en raison d’une certaine froideur (voulu ou non) et d’un personnage principal presque désagréable et inapproprié, le film se regarde sans grande prétention (en plus, d’une deuxième partie répétitive et qui traîne).
    Clingo
    Clingo

    48 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Lee Chang-donc signe un très beau film, rayonnant et grave à la fois. 2H20 absolument passionnantes, sans aucune longueur, et portées par le talent de deux acteurs en état de grâce : Song Kang-ho une fois de plus impeccable et qui révèle une touchante sensibilité, et bien sûr la ravissante Jeon Do-yeon, phénomène véritable du film. Elle a sûrement pas volé son prix d'interprétation cannois, et exprime avec maestria des sentiments aussi simples et contradictoires que la force et la fragilité. Mais c'est tout le film qui est à la fois fragile et fort , et tout ça fait penser à la phrase de Rohmer qui disait que derrière tout grand film se cache un documentaire. Secret Sunshine ressemble en effet à un documentaire sur la vie parce qu'il donne à voir avec crédibilité tous les sentiments et les états d'âme par lesquels passe l'être humain. Le film est dévastateur parce qu'on passe du rire à la tristesse sans que cela ne dérange.

    Et c'est la mise en scène de Lee qui permet cela. Le réalisateur sait s'attarder sur des visages, des émotions, et capte l'invisible ( c'est d'ailleurs une des questions centrales du film). Ce qui est important dans Secret Sunshine ce n'est pas seulement ce qu'on voit, mais ce que cela évoque. Il me semble que la force du film est d'être réellement subtil en ne surchargeant pas le spectateur d'émotions trop faciles. On comprend les personnages simplement. Pas besoin d'en faire des tonnes. Il y a une tristesse intérieure chez l'héroïne absolument bien retranscrite. La grand-mère ne comprend pas cela, elle lui en veut parce qu'elle pense que la mère ne regrette pas l'enfant. Mais le spectateur, et Jong-chan savent que l'être humain est d'une terrible complexité, et que les émotions apparentes ne sont peut-être pas les plus représentatives de l'état d'une personne.

    Secret Sunshine est un film extrêmement bien écrit. Ses deux personnages principaux sont d'une beauté intense, ce sont deux âmes paumées qui traversent la vie difficilement ( pas besoin de préciser ce qui arrive à Shin-ae, quant à Jong-chan il vit encore seul et semble rabaissé par sa mère) et le film décrit très bien leurs faiblesses. Le point culminant est bien sûr leur abandon total à la religion. Et c'est là que le film trouve un souffle nouveau ( non pas qu'il ait perdu en intérêt, loin de là). Shin-ae est ouvertement anti-religion pendant la première partie, puis elle change d'avis, toute désespérée qu'elle est. Quant à Jong-chan, il fait tout cela par amour, puis s'habitue à l'Eglise mais y va seulement de façon mécanique, non parce que cela lui apporte une réelle aide ( un peu mais sans plus ). La critique de la religion est très forte : le passage du disque en est un bel exemple. Mais ce qui est encore plus bouleversant c'est ce contraste entre la douleur inconsolable d'une mère de famille qui perd les siens et l'impossibilité pratique de la religion, d'autant plus condamnable qu'elle s'enferme dans un dogmatisme certain.

    Le film m'a paru moins bouleversant pendant son déroulement qu'après la séance. C'est une oeuvre qui pousse à la réflexion, qui change un peu notre sensibilité. Secret Sunshine est une oeuvre hautement recommandable, un film puissant qui ne laissera personne indemne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Très beau par moments, un peu longs à d’autres. Le film est porté par Jeong Do-Yeon, l’actrice principale, exceptionnelle…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    Malgres la redondance de la thematique de la perte et de la vengeance chez ces realisateurs coreens, Lee Chang dong parvient ici a innover, notament par l'attaque fait aux croyances religieuses, l'heroine trouve plus de reconfort dans la vengeance que dans la religion. Les acteurs sont d'une puissance emotionnel assez ahurissante comme on en voit rarement aux cinema et dans d'autre pays d'ailleurs... La scene du parloir me semble etre la scene la plus forte du film, le monde merveilleux de l'heroine qui s'effondre et qui emporte avec lui sa foi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2010
    J'ai mis beaucoup de temps avant de regarder "Secret Sunshine", moi qui suis pourtant un grand fan du cinéma coréen depuis bien longtemps. Pourquoi ? Je me suis laissé convaincre par les commentaires négatifs de ce site. En effet, ces commentaires négatifs étant plus argumentés que les commentaires positifs, j'ai cru qu'ils étaient plus pertinents, j'ai cru que j'aurais ressenti la même chose, j'avais mis en tête que la deuxième partie de film serait décevante par rapport à un début prometteur. Mais vu le succès du film, je me suis quand même décidé à le regarder, ne serait-ce que par curiosité.
    Je n'aurais jamais dû me référer aux commentaires négatifs, même si je peux les comprendre. J'expliquerai pourquoi.

    "Secret Sunshine" est un véritable chef-d'oeuvre sud-coréen que je conseille de regarder très attentivement, ou le regarder entièrement au moins deux fois si vous n'aimer pas trop réfléchir au risque de perdre le plaisir à regarder ce film. Car, si vous passez à côté de certains sujets importants et subtile, alors c'est normal que la seconde partie devienne ennuyante. Quand on ne comprend pas le film, il a de grande chance de nous gaver. Tandis qu'en saisissant ses sens, son but, c'est à ce moment-là que vous serez conquis par ce scénario grandiose ! (donc tout ne repose pas uniquement sur l'actrice, même si elle est exceptionnelle)


    Lorsque Shin-ae retombe dans la déprime et qu'elle devient presque folle dans la dernière heure du film, après la mort de son envant et le brillant passage qui lui montre les mauvais côté de la religion (à ce propos, le moment où elle éclate en sanglots dans l'église, c'est pour moi le moment fort du film !) qui ne soigne pas tout, la réalité, elle est alors saoulante pour certain qui n'ont, je pense, pas été assez attentifs.
    Pourquoi tant de mélodrame de plus d'une heure autour de la mort de son fils, quel intérêt ? N'y at-il pas la un côté répétitif, rebutant ?
    Ma réponse, avant de la développer, va être très simple et concise : il ne s'agit pas que de la mort de son fils.

    Elle décide de le tromper (même s'il est déjà mort, elle pense qu'il la voit depuis le ciel) avec d'autres hommes (ce qui ne marche pas).
    Elle se taille les veines pour essayer de la cupabiliser, même si au fond, elle ne veut pas mourir, car elle demande que quelqu'un l'aide, quelqu'un qui saura lui faire oublier son mari et la mort de son fils. Certes, il y a le garagiste qui s'intéresse à elle, qui semble plein de bonnes intentions et qui est disposé à l'aider. Mais il y a un moment où il réagit avec violence (en balançant plein d'objet par terre) qui fait qu'il lui a fait pensé à son mari. Et oui, son mari ne faisait pas que la tromper, elle a également souffert de violence physique avec lui. Et ce n'est pas fini, elle le connaît depuis l'âge de 12 ans, et il a été violent avec elle depuis ce jeune âge !

    Pourquoi culpabilise-t-elle à ce point pour la mort de son fils ? Sûrement parce que ses parents n'étaient pas assez attentifs à elle ! (en plus qu'elle ait été négligeante quand son fils lui avait téléphoné la veille pour lui faire comprendre qu'il y avait un problème) Pourquoi une déduction aussi hâtive ? Elle est parti de Séoul sans prévenir son père (c'est qu'il y avait des tension entre eux), et elle a fini par se marier avec un homme qui était volent avec elle depuis l'âge de 12 ans. Il se serait passé tant de chose avec des parents attentionés et protecteurs ? D'autant plus qu'elle a rennoncé à des études du conservatoire (elle qui avait un avenir prometteur dans la piano) à cause de lui qui ne le voulait pas.

    Et la fille de l'assassin, pourquoi est-elle aussi présente dans le film ? Parce que Shin-ae se reconnaît en elle quand elle était petite. Shin-ae a rennoncé à ses études à cause d'un mec violent avec elle. La fille de l'assassin aussi avait délaissé ses études, et traînait dans les rues, elle qui a aussi déjà été agressé par un mec.
    Alors pourquoi Shin-ae sort soudainement du salon de coiffure en plein milieu de la coupe de cheveux réalisée par cette fille ? Non pas parce qu'elle est chiante et lourde (c'est l'impression qu'on pourrait avoir si on ne connaît pas la véritable raison), mais parce que cette fille qui lui rappelait elle dans son enfance à ajouté une phrase qui a été la goûte qui a fait déborder le vase :
    "_ Et tes études ?
    _ J'ai laissé tomber. C'est pas mon truc."
    Elle le dit, mais on voit dans ses yeux qu'elle le regrette.
    Alors Shin-ae, après pourtant avoir tant voulu que cette fille ne devienne pas comme elle (au point même d'avoir appelé la police), se rend compte de l'échec, et que cette fille est sur le chemin d'un destin similaire.


    Elle n'a donc plus d'espoir. Elle n'arrive pas à oublier son mari et est toujours hantée par la mort de son fils. A quoi bon resté à Milyang ? A quoi bon repartir à Séoul ? Elle se coupe les cheveux (comme indiqué dans le film "A moment to remember" se couper les cheveux symoblise "oublier le passée") et s'en ira les rejoindre.
    Julien D
    Julien D

    1 118 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2012
    Ce mélodrame poinant à la photographie splendide est une triste vision du deuil. Son principal atout est l'incroyable interprétation de Jean Do-Yeon dans le rôle de cette jeune veuve perdant son fils, plongeant ainsi dans la pire des déprimes. C'est d'abord à travers la foi chrétienne puis par la perte de celle-ci qu'elle va rechercher un nouveau sens à sa vie. Le principal reproche que l'on puisse faire de ce film vient du fait que le réalisateur, dans son mélange entre le pathos et sa dénonciation de l'aveuglement des adeptes de l'église, s'embrouille dans un système narratif brouillon auquel il a du mal à mettre fin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 décembre 2013
    Un grand film... comme un grand roman de Flaubert... Beau et vénéneux!
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