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    Secret Sunshine
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    3,3
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    89 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 novembre 2007
    Le film commence par une vue du ciel et finit par terre, dans la boue, un peu comme Jeon Do-Yeon, tout le long du film une tension est au-dessus d'elle. Elle ne trouvera jamais la tranquilité qu'elle recherche en arrivant avec son fils dans la ville natale de son mari, en effet, elle a d'abord une panne de voiture, le voisinnage ne l'aime pas parce qu'elle a critiqué la déco d'une boutique, puis son fils mime son sort tragique. C'est ici un mélo-drame pur, peu de musique, caméra à l'épaule la plupart du temps, fatalité. Lee Chang-Dong dénonce par la meme occasion le fanatisme religieux. L'actrice est vraiment émouvante et le film... épuisant (dans le bon sens). Sans le personnage de Song Kang-Ho, le film serait même un peu trop épuisant, il détend un peu l'atmosphère. Enfin, Secret Sunshine aurait pu largement voler la palme d'or au film de Cristian Mungiu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2007
    2h30 ! Je n’en reviens toujours pas d’avoir passé 2h30 à regarder un drame. M’étant déplacé à cause des critiques élogieuses, je suis arrivé sans rien connaître du film. Doté d’un scénario fourni et bien écrit, ce film nous fait suivre une partie de la vie d’une mère coréenne. Traversant drame après drame, je n’ai pas était largué au cour du film. Les acteurs sont stupéfiants de réalité, la musique et les décors sont de même qualité

    Un film à voir, rien que pour l’histoire
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2007
    A vrai dire, j’ai été voir Secret sunshine juste par curiosité parce que son actrice principale Jeon Do-Yeon a reçu le prix d’interprétation à Cannes 2007. Ainsi sans connaître le synopsis. Je m’attendais pas que ce film coréen dont l’intrique se passe dans une ville du pays du matin calme aborde entre autre la religion chrétienne à travers la tragédie que subit son héroïne. L’histoire raconte le parcours de Shin – ae , une jeune mère aimante et veuve qui tente en compagnie de son fils de reconstruire sa vie à Myrang, la ville où son défunt mari à vécu mais un terrible drame l’y attend ….Le film est intéressant à plusieurs niveaux parce qu’il dresse une étude de mœurs implacable sur la société coréenne où les voisins et la famille en prennent pour leur grade mais surtout il montre lorsque les gens sont trop égoïste leur incapacité à comprendre l’autre et la futilité de la religion lorsque celle-ci n’arrive pas à percevoir les blessures de l’âme. Aussi, le film par sa dimension métaphysique et le fait qu’il met en scène une femme victime m’a fait penser au cinéma de Lars Van Trier mais sans la volonté de provoquer. Autre différence avec les films dramatiques du cinéaste danois, le réalisateur coréen ajoute une touche d’humour dans une tragédie sur la désillusion par la présence du personnage du garagiste jovial qui en étant épris de l’héroïne lui colle gentiment les baquettes mais le film reste douloureux.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2007
    Beau film sur le deuil mais qui peine un peu à faire passer l'émotion (aux antipodes de Keane sur un thème voisin). Pourtant l'interpératation est magnifique, la symbolique totalement maitrisée (le film s'ouvre sur le ciel, que l'héroine implore a chaque plan, et se termine à terre : la scene avec le pharmacine, et surtout la scene finale) : manière de nous dire que le temps de la souffrance et du sacrifice sont révolues, et que la jeune femme est de retour sur terre ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2007
    Des éléments interessants. toute une partie du film sur la communauté chrétienne est un peu longue. Très belle performance de l'actrice principale, des plans réussis.
    Fabrice G
    Fabrice G

    107 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Shin-ae vient de quitter Seoul pour Milyang, ville natale de son défunt mari, elle s'installe avec son fils. Discrète, elle débute une nouvelle existence, donne des cours de pianos, et rencontre Kim Jong-Chan qui tombera sous son charme... alors qu'elle commence à s'habituer à sa nouvelle vie, un drame effroyable va la frapper.
    Le film de Lee Changdong est une tragèdie noire: le remarquable portrait d'une femme qui va chercher par n'importe quel moyen la façon de continuer à vivre alors qu'elle a vécu le pire. Plus que sur le drame lui même, le film s'appuie sur la façon de s'en remettre. Le réalisateur nous montre les différents stades traversés par son héroine : le mutisme, la foi, le pardon, l'incompréhension, la folie... L'interprétation de Jeon Doyeon (Shin-ae) est juste parfaite, tout comme celle de l'excellent Song Kang-ho (Kim Jong-chan) qui nous prouve après "Memories of Murder" et "The Host" qu'il est incontournable. Par sa mise en scène simple, mais soignée, son scènario maîtrisé qui traite du deuil sans jamais tomber dans le grotesque ou le pathos, et son interprétation hors-pair, "Secret Sunshine" s'impose comme l'un des plus beau mélo de l'année. Même si le film nous captive du début à la fin, il aurait cependant peut être gagné à être un peu plus court... malgré ce bémol, il demeure une oeuvre admirable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2007
    C'est tendu, désespéré, perturbant, çà vous prend à la gorge, aux tripes, au coeur. c'est un film qui fait mal, qui déchire. On a envie de hurler avec cette mère blessée à mort, on a envie que çà se termine, que quelque chose, on ne sait pas quoi, mette fin à cette immense douleur. A ne pas aller voir le jour où on est seul, où pour une raison ou une autre on a le moral un peu bas, ooù on n'a personne à qui parler.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 novembre 2007
    Jeon Do-yeon mérite amplement son prix d'interprétation à Cannes. C'est elle le rayon de soleil de ce film sombre qui aborde frontalement le drame de la perte d'un enfant. Face à elle, le génial Song Kang-ho apporte une autre lumière, plus douce, plus comique. La première partie du film nous raconte l'arrivée de Shin-ae et de son fils dans une petite ville de Corée. C'est l'occasion de scènes délicieuses, touchantes et justes entre une mère et son fils, couple déraciné après la mort du père et mari. Puis le drame intervient. Ce n'est pas à lui que le film s'intéresse directement, mais plutôt aux traces indélébiles qu'il laisse derrière lui. Comment survivre après "ça" ? Depuis "L'amour à mort" de Resnais, peu de cinastes avaient su montrer cette douleur intense, tant physique que morale. Lee Chang-dong choisit la sobriété en nous proposant de longues séquences dans lesquelles la douleur de son actrice s'exprime avec mille nuances, séquences qu'il ponctue de scènes fortes comme autant de cris de désespoir. Du leurre de la religion au glissement progressif vers la folie, en passant par la révolte, le mustisme ou l'incompréhension, il distille une émotion qui nous tient pendant toute la durée de son film. Même si on ne s'ennuie pas, le film aurait peut-être gagné à être plus concis. De même, une mise en scène un peu plus "audacieuse" aurait pu magnifier certaines scènes. Néanmoins, voilà un film qui s'attaque à l'un des sujets les plus difficiles qui soit et qui en évite tous les écueils. C'est déjà une sacré réussite !
    Fritz L
    Fritz L

    164 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    Outre le prix d’interprétation féminine à Jeon Do-Yeon, ce film aurait pu recevoir également le prix de la mise en scène et celui du scénario. Trois qualités essentielles pour un film qui ne l’est pas moins. Véritable plaidoyer sur l’isolement humain, ce drame intimiste nous touche autant qu’il nous interroge. Le parcours mélodramatique de Shin-Ae est surexposé pour mieux en sortir la quintessence du propos à savoir comment soigner une blessure indélébile de la vie. Faire revivre à travers son passé l’être disparu ? Se plonger dans une foi excessive ? Détruire ? S’abandonner ? Lee Chang-Dong analyse méticuleusement ces étapes, les décortique sans vraiment apporter de réponse simplement parce qu’il n’y en a aucune. C’est un véritable enjeu cinématographique qu’il nous propose avec intelligence et beaucoup d’humanisme. Et malgré la durée, l’on ne s’ennuie jamais tellement le récit nous hypnotise, nous imprègne. Certes, il y a une certaine pesanteur qui pourrait rebuter certains spectateurs, mais l’ensemble est particulièrement culotté. Et puis il y a Jeon Do-Yeon. Elle est totalement investie dans son rôle qu’elle porte jusqu’à l’épuisement. Elle affiche une telle force dans les contradictions de son personnage qu’elle le rend lumineux et poignant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2007
    Le cinéma coréen nous avait habitué à mieux que ce lourdaud mélo qui ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes. Evidemment qu’un mère devient folle si l’on assassine son jeune fils, évidemment que la religion ne sert à rien. La trame et le traitement ne sont pas très éloignés d’un téléfilm à thème lambda dénonçant les meurtres infantiles et le prix d’interprétation féminine à Cannes est juste conventionnel, comme on récompense aux Oscars d’Hollywood tout acteur qui joue les débiles, on récompense ici une actrice qui sur joues la douleur et la folie. Tout sauf subtil.
    bluelynxs
    bluelynxs

    6 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Après son très bon Oasis voici le nouveau drame psychologique de Lee Chang-Dong. L'actrice principale mérite son Prix d'interprétation à Cannes. Une mère, après la perte de son fils assassiné qui passe par toute les "phases" émotionnelles, de la détresse, au pardon, la rancœur, la haine... Un film tragique évoquant le thème du deuil, de la fois avec une critique bien placé sur la religion "à l'occidentale".
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2007
    Très beau film ; jamais racoleur, pourtant avec un scénario très mélodramatique. l'actrice principale est exceptionnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 octobre 2007
    Film bien trop long au succès contestable.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2007
    Pourquoi le cinéma coréen est-il le meilleur du monde? Oui, pourquoi? Et si varié? Pourquoi, "Old boy" et en même temps, "Printemps, été, automne, hiver ... et printemps"? Qu'est ce qui prédisposait ce pays à prendre la relève du Japon, qui n'est plus du tout ce qu'il était, depuis la mort ou la retraite des grands maîtres, Naruse, Kurosawa…. En tous cas, il faudra compter avec Lee Chang-Dong. "Secret sunshine" est, si on veut, un interminable mélo, ce genre de film que le cinéma occidental est incapable de produire (sauf, peut être, le cinéma italien). Qui oserait (à part, peut être, Nanni Moretti) raconter l'histoire de cette jeune veuve qui part avec son petit garçon s'installer dans la ville natale du défunt mari. Elle veut être acceptée, fait un peu d'esbrouffe, cherche un terrain pour investir... On la croit réellement riche, on kidnappe son fils et on le tue. Le spectateur suit avec la gorge nouée les étapes de ce chemin de croix. Après la nuit, le désespoir primitif, c'est la fausse lumière d'une fausse guérison par la bondieuserie, eh oui, il y a des Evangélistes partout! Jusqu'à vouloir être sainte, pardonner au criminel, mais le criminel lui aussi s'est embondieusé et a trouvé une scandaleuse paix. A nouveau la nuit de la haine, long cheminement au bout duquel l'héroïne retrouvera, peut être, une vraie lumière. Comme cette flaque d'eau sale qui, caressée par le soleil, scintille à la dernière image du film. C'est simple, c'est beau, c'est admirablement filmé avec la plus grande absence d'artifice, et ça pose au passage une sacré question théologique: de quel droit Dieu se permettrait-il de pardonner à la place de la mère? Mais la théologie n'intéresse guère nos cinéastes français trop occupés à filmer des petites polissoneries. Jeon Do-Yeon est prodigieuse, et nous aimons bien Song Kang-Ho, le brave garagiste, toutou amoureux qui, toujours là quand il le faut, essaye d'apporter son aide maladroite et fidèle
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 octobre 2007
    Richard Abibon
    Ombres et lumières de la castration
    A propos de
    Secret sunshine
    Réalisé par Lee Chang-Dong

    Secret sunshine : ce titre est la traduction anglaise du nom de la ville de Corée où ça se passe : Myriang, où nous parvenons en même temps que l’héroïne, pendant le générique. Nous apprendrons plus tard que ce nom écrit en caractère chinois signifie : secret ensoleillement.
    Je considère ceci comme une métaphore de la question de la représentation, question humaine par excellence, et seulement humaine, car nous sommes les seuls être parlants. La représentation suppose le meurtre de la chose (expression que, avec Lacan, j’emprunte à Hegel), car la représentation de la chose n’est pas la chose. La représentation permet de parler de la chose en l’absence de cette dernière : on ne la voit pas et pourtant, avec la représentation (un signifiant, ou une lettre) elle est là en effigie. La castration va donc faire office de représentant privilégié de cette question, car le corps des être parlants est divisé en deux : il y a ceux sur lesquels on peut voir un sexe, le phallus, et celles sur lequel on ne le voit pas. L’expérience analytique nous a permis d’entendre que la première réaction de l’enfant à cette différence se présente sous cette forme de l’avoir ou pas.
    Sur le ventre de la femme, on ne le voit pas : le phallus fait référence, parce que chez les garçons, il se voit. Ça se traduit donc en termes de castration : pour les uns, c’est une menace : ils l’ont, mais ne sont pas sûrs de le garder, car d’autres ne l’ont pas, c’est bien qu’on leur a coupé ; pour les autres, si elles ne l’ont pas c’est qu’on leur a coupé ou qu’il va pousser, puisque d’autres l’ont.
    Un dialogue dans une pharmacie va nous éclairer sur la portée de cette question dans le film. Pour convaincre l’héroïne de l’existence de dieu, la pharmacienne lui fait valoir que le rayon de lumière, là, on ne le voit pas, mais il est là. Et Shin-ae de lui répondre que là, non, il n’y a rien.
    A
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