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    The Doom Generation
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    3,4
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    78 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 178 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2024
    « The doom generation » de Gregg Araki que l’on peut traduire par « Génération maudite » s’inscrit aux côtés de « Kids » de Larry Clark sorti la même année dans le constat violent du désarroi et de détresse ne disant pas leur nom d’une jeunesse qui née dans les années 1970 est la première issue de parents tout d’abord bercés par le rêve hippie pour être ensuite très vite récupérés par le consumérisme. Des parents qui ont en réalité abandonné leur mission éducative au nom du slogan : « Il est interdit d’interdire » comme alibi facile. Le constat est sans appel sans doute proposé de manière plus radicale et réaliste par Larry Clark né en 1943 alors que Gregg Araki né en 1959, guère moins lucide met un peu à la manière de Stanley Kubrick dans « Orange Mécanique » (1970) davantage l’accent sur une esthétique qui pourrait aux yeux de certains être mal comprise. Ce parti pris met en relief la vérité prophétique d’une certaine déréalisation tout d’abord induite par les ruses marketing capitalistes pour être ensuite rapidement décuplée avec l’apparition des réseaux sociaux seulement dix ans après la sortie du film. Ce road-movie semi-urbain qui conserve un esprit teenager bien de son temps (le courant gothique bat alors son plein alimenté par les prestations scéniques démoniaques d’un chanteur comme Marylin Manson) faisant référence à des signes cabalistiques comme le nombre 666 dit signe de la bête (Livre de l’Apocalypse) placé à dessein à chaque étape du parcours des trois adolescents qui chacun à sa manière s’interroge sur le sens de la vie. Avant d’avoir trouvé une réponse que n’ont pas su leur indiquer leurs parents, reste la drogue et le sexe que Gregg Araki place au centre de la relation qui unit fragilement ces trois pauvres hères qui passent d’un fastfood à un autre ou d’un motel miteux à un hangar désaffecté pour étancher comme ils le peuvent un mal-être qui ne trouvant pas de mots, s’atténue pour quelques instants dans l’exaltation frénétique des corps. Le film qui oscille entre humour déjanté, vulgarité assumée, romantisme enfantin, sexualité débridée et esthétique léchée n’est certes pas sans défaut mais se révèle avec le recul terriblement annonciateur du malaise qui frappe aujourd’hui les sociétés occidentales qui sans vraiment y croire se construisent un "projet-mirage" à travers la réécriture de l’histoire, le déboulonnage des statues et la remise en cause des fondements anthropologiques de la race humaine. On peut donc encore regarder avec curiosité ce film interprété par trois acteurs convaincants et sacrément séduisants.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    Film ovni très 90's. Film culte aussi sans doute car tres sexe, drogue et violence. C'est fun à regarder même si c'est pas très bien joué et si le film tombe souvent dans le piège de la provoc pour la provoc. Arraki fera mieux par la suite.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    Au plan de l’écriture cinématographique, images et montage ce film présente une indéniable intérêt et une créativité réelle… En revanche, côté scénario il est rare – et c’est facile - d’aller aussi loin dans le gore (façon Dario Argento), l’érotisme violent et le mauvais goût.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2021
    Ce second opus de la Trilogie de l'Apocalypse Adolescente, réalisé par Gregg Araki et sorti en 1995, n'est pas mal du tout et je dois même dire que c'est le meilleur des trois, enfin de mon point de vue du moins ! Comparé au premier opus, très sombre et réaliste, celui-ci est le premier qui pose réellement les bases du côté complètement déjanté et non-sens du réalisateur, que l'on retrouvera par exemple dans "Nowhere", "Kaboom", "Smiley Face" ou sa série "Now Apocalypse". Alors certes, c'est donc particulier car cela n'a pas vraiment de sens, du moins en surface. C'est l'histoire d'un couple d'adolescents qui tombe sur un étrange individu. S'en suit un road trip de plus en plus étrange qui va plonger les personnages dans des meurtres. Bon, déjà, rien qu'avec le synopsis, on se doute bien que ça ne va pas être le teen movie gentillet avec ses codes bien connus. Non, ici, nous sommes dans quelque chose de très particulier avec une ambiance propre, ce que j'apprécie par ailleurs tout particulièrement. Je n'ai en effet pas vraiment aimé ce film, ni cette trilogie d'ailleurs, pour son intrigue car elle est quasi-inexistante (mis-à-part bien-sûr les nombreuses métaphores, analogies et sens plus ou moins cachés) mais bel et bien pour son ambiance. Même au niveau des décors, on sent que c'est complètement irréaliste et qu'ils servent avant tout un univers perché. Comme d'habitude chez Araki, j’adore l’utilisation des couleurs et sa mise-en-scène dont de nombreux plans peuvent passer pour des tableaux. J'ai cependant été très surpris par la fin qui part dans un tout autre délire et qui pourra en surprendre plus d'un ! Concernant les acteurs, nous retrouvons James Duval, Rose McGowan et Johnathon Schaech qui jouent très bien ! "The Doom Generation" n'est donc pas le meilleur de la filmographie du réalisateur mais reste intéressant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2021
    The Doom Generation s'efforce tellement d'être sombre et de dire quelque chose de sarcastique sur les enfants de cette sois disant génération qu'il abandonne toute tentative d'explication. Note au réalisateur ce n'est pas parce que votre film est inexplicable et choquant qu'il est profond. Certains films vous dérangent pour attirer votre attention mais pas celui-ci. Non pas qu'il ne dérange pas mais il ne retient jamais votre attention. Il y est ennuyeux même avec ses série de scènes de sexe et une décapitation inutile. L'apparence confuse de James Duval et sa ligne de conduite invitent à la comparaison avec Keanu Reeves. Les répliques de Rose McGowan sont non seulement peu drôles mais aussi de plus en plus irritantes au fur et à mesure que l'histoire avance. La meilleure façon de regarder ce film serait avec une bande d'amis sarcastiques. Plus vous le regarderez et plus vous rirez de ses tentatives de drame infructueuses et plus vous l'apprécierez comme summum d'absurdités...
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2017
    Violent, nihiliste, sensuel, drôle et choquant, The Doom Generation, c'est 85 minutes qui passent en revue l'arc-en-ciel des sentiments que traverse l'adolescent dans sa mue vers l'âge adulte. Vous ne l'avez jamais vu ? Alors vous savez ce qu'il reste à faire.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    J'avais cru que Kaboum était une exception dans la filmographie. je me rends compte en regardant "fucked up", "nowhere" et "living end", que c'est une habitude. Filmer librement, presque sans réfléchir, sans penser à l'image des dialogues grossiers à chaque plan, des personnages vulgaires et déjantés. Un style franchement laid qui se développe sur ces quatre films. Tout simplement détestable.
    Los Indiscretos
    Los Indiscretos

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2016
    Célèbre road movie underground des années 90, The Doom Generation s’inscrit dans la trilogie de l’apocalypse adolescente (Teenage Apocalypse Trilogy) dont le côté sulfureux a bâti la carrière du réalisateur. Cocktail de couleurs psychédéliques et insultes en tout genre s’enchainent sous fond de bande son shoegaze (Slowdive, Lush, Ride…). Les scènes se suivent dans un univers décalé. Et si l’on peine à deviner où Araki veut nous emmener et le message qu’il veut livrer, le spectateur, en véritable voyeur, se délecte de ces scènes jubilatoires, gores, folles et sexuelles. Cette génération maudite est parfaitement représentée par Rose McGowan (son premier et meilleur rôle au cinéma), James Duval (acteur fétiche du réalisateur) et le décadent Johnathon Schaech. Ce trio marginal s’élève comme un contre-pied choquant et esthétique d’une Amérique puritaine et conservatrice qu’Araki pointe du doigt. Si les critiques ont été mitigées à sa sortie, le film n’a cessé de gagner en notoriété, notamment grâce à son ambiance particulière, qui lui a finalement permis d’atteindre le statut de film culte.
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2016
    Encore un film original, très créatif mais paradoxal de Araki.Il y a de très belles choses , mais aussi des moment très farfelus, trop farfelus, et qui ne sont pas à la hauteur des ambitions affichées. Les points forts du cinéma de Araki sont une réalisation très moderne , style vidéaste créatif , avec beaucoup de couleurs, une bande son décapante, et ensuite son approche du sexuel, bien qu’il n’y a pas vraiment beaucoup d’explicite dans les scènes sexuelles, filmées de manière « classique », Araki les accompagne par des dialogues très crus , très réels ,pris sur le vif, un peu trash parfois avec une pincée l’humour .II évoque verbalement le sexe , avec un côté presque « éducatif » , pédagogique : comment bien le faire ?, quelles pratiques essayer ?, sans tabous , « straight to the point » , des dialogues que l’on entend rarement , même dans le cinéma européen , pourtant beaucoup plus libéral au niveau du visuel. Mais la parole d’ Araki est très libre et très sensuelle , et les acteurs se lâchent vraiment ( i.e. quand Amy dit à Jordan d’essayer un truc avec son doigt , dans un endroit interdit, elle lui susurre à l’oreille « Take a walk on the wild side » paraphrasant Lou Reed avec humour. Par contre il y a un côté un peu loufoque qui est presque gênant, un peu style « fanzine » pour ados , avec parfois une déviance un peu gore. La manière dont Xavier tue ses victimes ou l’ « horrible » scène finale où le sang coule à flot, les membres sont éparpillés de partout , même si c’est du second degré, et en plus très bien filmé en mode stroboscope . Ce mélange de genre , met le spectateur en porte à faux, dans une position inconfortable : on est pas dans du teen movie classique , mais pas du tout non plus dans du Larry Clark ( il n'y a pas la même profondeur, les personnages sont quelque part sans corps, futiles). C’est une sorte de positionnement intermédiaire , avec un zeste de vidéo Arty, de collages coloriés.. Les trois acteurs principaux sont excellents : Rose Mac Gowan , découverte ici, tournera ensuite Scream dans la foulée, puis fera une belle carrière.. James Duval et J . Schaech feront tous deux une belle carrière grâce à ce film. Araki nous livre un cinéma très original, à part, il faut le prendre pour ce qu’il est, et se laisser porter par sa poésie atypique ..
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Je crois que je déteste fondamentalement le "cinéma" de Gregg Araki et je me demande si White Bird que j'avais apprécié n'était pas une erreur de parcours, ou si je ne me suis pas planté totalement en trouvant quelques qualités à ce film...

    Je m'ennuie devant ce film, c'est une catastrophe... C'est tellement pas pour moi ce délire qui se croit subversif... ça le serait si jamais les personnages existaient, s'ils avaient un peu de consistance, s'ils voulaient un temps soit peu être dans le vrai, là je suis désolé je n'y crois pas. Je n'aime pas vraiment les road movie... Donc là en voyant ce film je suis un peu en enfer. Je vois un truc qui n'a fondamentalement aucun intérêt, qui est juste un gros bordel.
    Alors je veux bien croire qu'on puisse trouver un intérêt à un gros bordel jouissif, sauf que là ça n'est pas le cas... Le film ne peut rien détruire, déconstruire vu qu'il n'est pas dans la réalité, il est dans son propre délire... Si certains accrochent tant mieux... c'est pas mon cas.

    Pourtant je pense voir ce que veut faire Araki avec cette folie qui envahi de plus en plus le film... Mais voilà ça ne prend pas, les personnages je ne peux pas y croire, leurs réactions sont illogiques au possible... Je ne peux même pas dire que ça m'énerve tant je ne peux pas me sentir concerné par ce qui se passe à l'écran. Ces gens là n'existent pas, ces personnages n'existent pas, ces lieux n'existent pas, ces actions n'existent pas... Il n'y a rien de vrai qui va émaner des interactions entre les personnages. J'ai juste eu l'impression de voir un film qui se veut ou se croit marrant ou délirant, mais tout ce que je vois c'est du vide.

    Je ne vais pas m'étendre plus dessus, mais je suis tellement hermétique à ce genre de trucs, j'aurai tout oublié d'ici demain. Et pourtant j'ai fait l'effort de me procurer la version la plus longue pour avoir la bonne version, la version voulue par Araki... En fait je dirai que c'est une sorte de Richard Kelly (c'est-à-dire du sous Lynch pour ados) en plus psychédélique et avec du cul. Mais j'ai quand même envie de faire un parallèle avec Noé, Noé qui va aussi loin dans la provocation, qui aime aussi ce qui est psychédélique, les histoires tordues... Sauf que chez lui les relations entre les personnages existent... Il se passe un truc entre eux qui fait qu'ils existent... qu'ils ne sont pas juste les pions dans le jeu d'un réalisateur un peu fou.

    J'ai vu que pas mal de gens se touchent sur la fille... mouais vite fait... elle me parle pas...

    Cependant je dois quand même dire que j'ai presque apprécié le début que je ne trouvais pas si mal, mais dès que ça part trop dans le n'importe quoi j'ai regardé ça avec un ennui certain.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Totally Fucked Up soulevait des questions assez dures (sur l'homosexualité, la drogue et la dépression) et visait par conséquent un public assez restreint. The Doom Generation, le deuxième opus de la Teenage Apocalypse Trilogy, reprend ces thèmes et les aborde sous un angle beaucoup moins sérieux. En effet, le réalisateur abandonne les affres du film d'auteur raté pour se jeter à corps perdu dans la comédie trash et kitsch, pour le meilleur et pour le pire. The Doom Generation fait partie de ces films indépendants (et underground) sortis dans les années 90 qui revendiquait une certaine contre-culture, à la manière de Clerks. Il partage avec ce dernier certains traits communs, notamment un sens aigu du dialogue. Sauf qu'Araki, aimant bien choquer, n'hésite pas à placer des vulgarités très inventives dans la bouche de la toute jeune Rose McGowan. On se retrouve donc avec des échanges verbaux rappelant à la fois des dialogues de pornos et de films de Tarantino, ce qui est absolument génial. L'humour repose aussi sur la représentation caricaturale des États-Unis, qui est surtout montrée lorsque les trois personnages principaux interrompent leur cavale pour aller dans un bar, une station service ou un fast-food. Bien sûr, cela a déjà été fait, mais ces scènes sont des merveilles : déjà il y a le caractère désabusé des trois jeunes qui fait mouche, puis il y a les pancartes affichées un peu partout, délivrant des slogans tantôt cyniques, tantôt absurdes. Enfin, il y a les personnes qui tiennent les magasins, complètement cinglées, qui finiront tuées par les héros, dans des scènes qui n'ont rien à envier à Evil Dead. La narration prend ainsi une construction à la Scott Pilgrim : on attend toujours ce qu'il va se passer lors du prochain arrêt. Seulement voilà, à partir du moment où le réalisateur commence à s'intéresser au ménage à trois qui s'installe doucement, le film devient subitement sérieux. A part le côté benêt de James Duval, l'humour disparaît complètement. Araki multiplie les scènes de cul pour masquer son manque d'idées, ce qui finit par ennuyer. Et quand on voit la fin, on se dit qu'il ne savait pas trop comment conclure. Je me doute que c'est à prendre au second degré, mais c'est tellement glauque que cela ne prend pas. The Doom Generation partait donc super bien mais change inexplicablement de ton vers les deux tiers du film. La seconde partie, beaucoup plus dans l'esprit de ce que fait Araki habituellement, ternit accidentellement l'ensemble. Cela reste à voir pour le travail sur les couleurs et les dialogues, qui sont, comme je l'ai déjà dit, complètement mythiques.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2015
    Ce film n'est clairement pas tout publics, il ne s'impose aucune limite et part très loin dans son délire qui est quand même loin d'être banal. Les acteurs sont très bons, très naturels et l'esthétique est assez particulière. Il y a beaucoup de choses qui rendent ce film pas comme les autres et qui est fidèle à la patte de Gregg Araki
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 février 2015
    The Doom Generation est un film atypique, déroutant et parfois dérangeant. Le film ne se refuse rien que se soit au niveau du sexe ou de la violence. Un film pour un publique averti.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    27 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2014
    On va encore plus loin dans ce deuxième volet de la teen apocalypse trilogy. The doom génération est un road trip glauque, ultra violent, érotique et terriblement efficace. Porte par ses messages anti-américains et son symbolisme, le film est extrêmement intelligent et bien réalise.
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2014
    Un soir Jordan et Amy font la rencontre d'un type assez étrange Xavier, leur rencontre va rapidement tourner au bain de sang et ensemble ils vont devoir partir en cavale .
    Une cavale ou se mêlera le sang et le sexe, l'absurde, la logique, le sordide et l'amour .

    Entre une partie de jambe en l'air, quelques bières et des clopes Gregg Araki le réalisateur offre une vision foudroyante de la jeunesse en pleine perdition .
    Des jeunes largués malgré eux, derrière tout ce trash se cache un film d'une grande intelligence .

    Ce film est une grosse dénonciation de la société Américaine et de sa jeunesse perdue qui peu a peu va toujours plus loin .
    Il y a comme une vision satanique de cette jeunesse avec par exemple le sexe qui mènera au sida ( bon là ce n'est pas expliqué mais si l'on analyse le film ça se voit ) .
    Le satanisme est mis en avant avec les épiceries ou le prix sera toujours de 6,66$, le QI de la fille de 666, ou encore vers la fin " Toi tu es un démon tout droit sortit de l'enfer " .

    Xavier représente ce diable qui est la cause de cette descente aux enfers dans l'ultra violence et le sexe sans limite ou peu a peu se lie aussi une certaine tension homosexuel entre Xavier et Jordan .

    Gregg Ariki explore donc des thèmes qui lui sont chers, l'homosexualité, le sexe, la violence et une jeunesse larguée .
    Sans conteste son meilleur film, aussi barré, hilarant et fou qu'intelligent dans le fond, un film percutant .
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