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stebbins
501 abonnés
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2,5
Publiée le 30 janvier 2009
Un film essentiellement ludique, plutôt amusant au départ mais qui se noie rapidement dans la lourdeur et la provocation facile. Certains y verront un délire jubilatoire, un pur divertissement truffé de références et de trouvailles visuelles. Je partage d'ailleurs cet avis, en quelque sorte. Gregg Araki possède un univers, croisement entre la violence stylisée des films de Tarantino et la thématique de Larry Clark ( en l'occurrence : la génération adolescente en mal de repères ). Les acteurs sont crédibles pour une intrigue qui ne l'est pas, mais peu importe : The Doom Generation est avant tout une fiction susceptible de divertir le spectateur, et donc de détourner son attention de la réalité... le temps d'un film. Malheureusement, le scénario traîne en longueur et l'humour grand-guignolesque provoque au final un ennui relatif. Si mes souvenirs sont bons, Nowhere était plus efficace. The Doom Generation n'est pas mauvais, il est simplement inégal et surtout très répétitif. Un film indépendant, dans tous les sens du terme.
Film à l'ambiance délétère The Doom Generation est une pure réussite. Glauque, gore, outrancier, sexuel, ce road movie nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine mais le tout est très drôle. Une réussite visuelle et une bonne claque à la face de l'Amérique.
Cinquième long-métrage de Gregg Araki et deuxième opus de sa "Trilogie de l'Apocalypse Adolescente", The Doom Generation est une œuvre insolente, décomplexée et déroutante. Coloré de toutes parts, outrageux de par sa violence graphique sans retenue, aux scènes érotiques sensuelles et provocantes et aux dialogues naturels, le film met en scène un couple d'adolescents paumés qui, après une rencontre fortuite avec un énigmatique beau jeune homme, va commencer un road-trip dramatique fait de rencontres improbables et d'expériences nouvelles. De nombreuses scènes-choc nous clouent de par leur spontanéité et leur improbabilité tout en restant dans un contexte purement logique et réaliste. On reste tout de même intrigué par tous ces signes récurrents qui viennent se caler dans le scénario (chaque achat coûte 6.66$, les ex de l'héroïne Amy, etc...), s'entremêlant à une expérimentation physique des trois jeunes gens qui goûtent peu à peu aux plaisirs sexuels les plus incongrus, se découvrant petit à petit. Au niveau de l'interprétation, Araki retrouve son acteur fétiche James Duval et s'entoure de la magnifique Rose McGowan, alors débutante, ainsi que du charismatique Johnathon Schaech. Le reste du casting n'est qu'apparitions (importantes) d'acteurs alors inconnus comme Parker Posey, Cress Williams et même le groupe Skinny Puppy. Commençant comme un film de mœurs américaines à scénettes sans réelle importance, l'histoire de The Doom Generation se concrétise petit à petit jusqu'à un final déconcertant d'imprévisibilité et de violence, une marque de fabrique chez Araki, qui boucle un road-movie passionnant sur les crises d'identité chez les adolescents des années 90. Ainsi, à travers une trame au semblant banale, le metteur en scène réussit à captiver avec grâce et volupté un univers réel palpable pas si lointain que ça...
Un excrément cinématographique... Tout est absolument indigeste... L'histoire? Ce torchon en est complètement dépourvu. Quant aux scènes, aussi débiles les unes que les autres, atteignent le sommet du ridicule où le "réalisateur" est sûr de tenir là, un film "underground"... Très amusant... Mais lorsque l'on découvre "ça", l'on est surpris de découvrir qu'il ai été possible de financé un "film" aussi répugnant que celui-là... Le début du film annonce facilement où veut aller le film... C'est très simple: Nulle part. Son "auteur" y laisse l'impression de vouloir choquer, "scotcher le spectateur", ou pire, impressionner... Effectivement, l'on peut être impressionné par un tel résultat inutile, qui vomit sur le septième art... "The doom generation" est complètement dépourvu de qualité artistique, les acteurs y sont pénible à voir, la mise en scène se veut unique mais est tout simplement baclée... Quant à l'humour? Là aussi , on découvre au tout début de "ça", un humour qui ne fera que rire quelques dégénérés sous ecstasy... Voilà un film minable, le plus mauvais esthétiquement et moralement... pour ne pas dire "dégueulasse"... A découvrir une fois, puis tirez la chasse-d'eau...
Bien mais pas a mettre entre toutes les mains, c'est complètement barré, seul le personnage de Jordan est pas super réussi, on dirait garth de wayne's world mais en encore moins charismatique...
Du cul et du sang en abondance. Au final on en sort un peu blasé. Les références du style "Mmm, 6,66 dollars monsieur", oh comme par hasard c'est le chiffre de la Bête, ça va bien 5 mn. On est pas des crétins obnubilés par le cul. Dans le même genre j'ai préféré "Tueurs nés", il n'y a pas le côté fantastique mais c'est plus original.
Voila un film qui sort du lot. Inclassable, un road trip sanglant-burelesque-érotique-comique qui se penche sur les méandres de l'adolescence et de la sexualité avec un fin stroboscopique magistrale digne des plus grand cinéastes. On en sort pas intacte.
Gregg Araki signe le film marquant d’une génération perdue, égarée dans la vie et ses travers, ne sachant où donner de la tête. Désemparée et déraisonnée, elle tombe dans les dédales de la mort, du sexe et de la confusion de soi, des autres avec une insouciance et un détachement presque inquiétant. Remarquable !
ola, dégenté ya pas plus , voyage psykédélique , entre sex et gore, mélanger aux couleur acidulé des chemin qui prenne dans une amérique completement a l'ouest! un des 3 film du meme réalisateur une imagination completement débordante, et meme inquiétante, mais ces sa qui est BON!
Autre mouture d'Araki complètement barrée sur la décadente jeunesse, The Doom Generation nous embarque dans ce trio de choc qui ne se reconnaît pas dans le monde dans lequel il vit. Nous découvrirons d'abord le petit couple d'ados paumés servis par James Duval et Rose McGowan, qui rencontreront ensuite un marginal trash et sans tabous, interprété par Johnathon Schaech. Tous les trois s'enfonceront progressivement dans une décadence sexuelle et dans un parcours sans but, ni règle. Le film est moins réussi et moins efficace que le génial Nowhere, mais ne perd pas en originalité, ni mise en scène. Ce road movie trash qui combine humour, sexe, drogue et violence enchaîne les scènes les plus déjantées les unes que les autres, dressant le portrait d'une jeunesse déboussolée, pour qui, plus grand chose n'a d'importance que de vivre l'instant présent, dans l'attente d'une réponse à une question aussi déroutante que réaliste: qui sommes-nous et quel est le réel but de notre vie? En attendant, ces trois jeunes gens ne vivront que de sexe, défonce et cavale... un peu réaliste vous dites? En revanche, derrière cette barrière sexuelle sauvage, le triangle amoureux des ces trois protagonistes est plutôt touchant. Côté interprétation, même si les dialogues légers et souvent crus sont un peu lourds, le jeu de ces trois acteurs est très bon. Seul bémol: la fin, inattendue, inappropriée et décevante... dommage. Dans l'ensemble, cet autre film d'Araki rempli parfaitement ses objectifs en affichant une réalité déconcertante, qui ravira les fans un peu barrés comme moi de films complètement à l'ouest, mais qui n'oublient jamais de faire passer un message intelligent. Que c'est rare...
Nanar revendiqué, condensé de vulgarité et de mauvais goût, doigt d'honneur levé d'un auteur en marge, dont on devine les frustrations et souffrances passées, les difficultés à trouver sa place dans cette société aseptisée qui enferme les gens dans des cases. Il aura le mérite par la suite de continuer à creuser son sillon, tout en affinant son style.