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Aulanius
196 abonnés
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3,0
Publiée le 13 septembre 2010
Il est assez délicat de juger ce film quand on a déjà vu "Mysterious Skin" du même réalisateur, car ce dernier fût un chef d'œuvre. Neuf an plus tôt naissait cet étrange "The Doom Generation" qui nous laisse un peu de marbre, qui plonge dans le glauque et l'univers sombre de la drogue et de la jeunesse. Il y a beaucoup de choses à dire sur ce long métrage que l'on pourrait qualifier de drame atypique. La force de celui-ci est sans conteste le jeu des trois acteurs principaux vraiment à la hauteur, contrairement à se que l'on pourrait croire. La bande son est originale et bien assortie aux scènes en général. Le scénario est pour ma part, sans queue ni tête, difficile de s'y retrouver, c'est sans cesse le même cheminement au fil de l'aventure et on se demande bien si l'on nage entre le rêve ou la réalité, assez expérimental pour le coup. Les effets spéciaux sont "ridicules" et exagérés mais dans un sens, on se demande si c'est une volonté du réalisateur, car les moyens étaient plutôt au rendez-vous, d'ailleurs la production était française, en partie ... A la base, je comptais ne pas noter ce film mais finalement je vais le faire même si c'est pour moi, l'un des plus difficiles à juger jusqu'à maintenant. C'est très spécial, décalé, psychologique ... je vous laisserai juger par vous même, ça vaut le coup d'œil, certaines scènes sont quand même assez dures. A découvrir. 12/20.
The Doom Generation est l'un de mes coups de coeur. Il s'agit du deuxième volet de la trilogie de l'apocalypse adolescente de Gregg Araki, juste après Totally Fucked Up (1993). C'est un road-movie dramatique aux accents surréalistes et parfois parodiques. L'histoire est celle de trois adolescents un peu "dégénérés" qui traversent les Etats-Unis en se confrontant à des situations insolites. Plus leur périple avance, plus ils tombent sur des personnages barges... Les dialogues sont frais, décapants et drôles. Les personnages sont attachants, les interprétations justes (c'est l'un des premiers films de Rose McGowan et l'un de ses rares bons films). L'un des principaux sujets d'Araki ici est le sexe (notamment le libertinage et la bissexualité) mais on pourrait aussi dire que son film est le portrait réussi d'une jeunesse moderne qui ne se reconnaît pas dans les valeurs de son pays. .Il y a un côté punk dans ce film qui me plaît bien : le film n'est pas conçu pour plaire (il n'y a pas de censure) et c'est devenu assez rare pour être souligné. The Doom Generation est un film d'une rare cohérence, d'une rare personnalité et totalement débridé. Prepare For Apocalypse!
Ce film est pas mal.Les acteurs sont convaincants,la BO entraînante, un humour particulier intéressant,les personnages loufoques et attachants,mais les dialogues sont quelquefois bidons,et surtout le film se répète,c'est dommage car ce film avait vraiment son propre univers.
vraiment un film d'une nullité monstre, comment peux t on produire ce genre de film, quand je vois des commentaires essayant de le comparé un peu a tueur nés, mais d'ou tient il ca
Un road movie très médiocre : Arakki est très loin de ses deux derniers long-métrages (Smiley Face et Mysterious Skin) réussis malgré leur différence radicale de thème ; bien que sa touche personnelle soit avérée, il se montre ici grossier dans ses dialogues, et de mauvais goût dans l'ensemble en nous révulsant d'entrée de jeu par cette ambiance glauque à souhait, étouffante et cauchemardesque. Et une absence de scénario aveuglante ! Heureusement, passé ces brouillons crades et falots (The Doom Generation et Nowhere) révélant tout de même une singularité intéressante, Arakki a su prendre de la maturité, et affiner son style. Il le fallait !
Par le réalisateur du magnifique Mysterious skin , ce road movie onirique pour ado n'a rien a transmettre au spectateur.Quelques idées intéressantes (comme la délicieuse idée 6$66 comme métaphorique) mais sinon quoi? Absence totale de scenario, dialogues grossiers tout le long, situations répétitives, violence inutile. Seul le jeu du trio d'acteurs notamment McGowan dans des rôles difficiles a jouer est assez épatant. Très très déçu.
Plus moderne dans la réalisation que son précédent Totally f*** up, Gregg Araki signe un film violent, un road trip suprenant avec des acteurs paumés encore une fois, mais toujours attachant. Et servis apr une BO du tonnerre. Une préfiguration du film de Larry Clark : Another day in paradise.
The doom génération à du potentiel il ne faut pas le nier, atmosphère pesante et sombre avec des décors d'intérieur psychédélique et un soupçon de violence qui se veut être dans l'esprit du chef-d'oeuvre Orange Mécanique. L'actrice Rose McGowan tient là un rôle ou elle est attirante et torturé. Au final au lieu d'être bon il aurait pu être excellent, il manque de la force visuel et scénaristique.
Hum.. J'en sors tout juste. Film très fort ! Effectivement, il peut choquer, mais il est... accrochant. C'est assez spécial, j'en conviens.. Il faut aimer.. Je l'ai regardé sans savoir à quoi m'attendre; il vaut quand même mieux être un minimum averti de ce qu'on va voir.
Franchement je me suis régalé en voyant ce film, un voyage psychédélique au même titre que Tueurs nés, la folie de la jeunesse dans toute sa splendeur ...
Pas le meilleur film d'Araki, loin s'en faut. On ne sait pas assez de choses sur les protagonistes pour comprendre leur évolution, leur parcours, leur cheminement morals et sociologiques. Je n'y ai vu qu'un banal road movie, qui n'apporte rien au genre, loin de Sailor et Lula ou Natural Born Killers réalisés à peu près à la même époque...
Attention! Film Thrash! On a l'impression que ce film est un délire sous acide, c'est voulu je pense! Les 3 acteurs sont parfaits, ça ma fait pensé à tueurs nés par moment...
Une parfaite illustration des frontières entre vraie et fausse provocation au cinéma. Et donc forcément, un pur sentiment de complicité livré au spectateur. Araki sait séduire son public et peut se permettre de ce fait une grande originalité. A voir en cas de déprime cinématographique.
Film underground pas inintéressant, son côté décalé est plutôt amusant. Les décors sont absolument psychédéliques, les dialogues sont corsés (à déconseiller aux oreilles sensibles), mais les bons points s'arrêtent ici. Le scénario, sorte de road-movie, repose sur des mécanismes répétitifs dont le seul but est d'enchaîner les scènes de sexe, de ne se focaliser finalement que sur une vulgarité simplement provocatrice. Certains passages agacent (la tête coupée, la fin stroboscopique...) ce qui fait qu'au final ce film ne fait que satisfaire une curiosité cinéphilique.