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Akamaru
3 090 abonnés
4 339 critiques
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3,5
Publiée le 19 janvier 2014
Quelque part entre le mélodrame familial et le film à thèse,"Devine qui vient dîner"(1967) restera vivace dans mon esprit. Tout simplement parce qu'il s'agit du dernier film commun du couple mythique,Spencer Tracy et Katharine Hepburn. Et c'est émouvant,notamment dans leurs regards attendris et leur complicité naturelle. Les rôles leur correspondent parfaitement,ceux de parents bourgeois mais libéraux d'une jeune fille joyeuse qui vient les voir au bras de son fiancé noir. Dans l'Amérique meurtrie et raciste de l'époque,cela fait désordre. Sidney Poitier incarne l'homme de la discorde. Il est élégant et intelligent. C'est le meilleur atout d'une histoire qui évite tous les clichés,et qui porte en étendard son humanisme et sa tolérance. Ainsi,tout repose sur la précision des dialogues,qui permettent de faire évoluer les mentalités,de la méfiance à l'acceptation en passant par le désappointement. Stanley Kramer montre que le mariage mixte n'a rien de choquant,qu'il peut même être très sain. Le film s'apparente à du théâtre filmé,c'est entendu,mais il dégage beaucoup d'empathie et exalte notre idéalisme. Les larmes de Miss Hepburn et le monologue final de Mister Tracy font le reste.
Un excellent film sur la tolérance, les relations interraciales et les contradictions de l'esprit humain, le tout servi par d'excellents acteurs tels que le couple Spencer Tracy/Katharyne Hepburn ou Sidney Poitier. Dans le rôle d'un énième personnage ambivalent, Spencer Tracy persiste et signe et passe par tous les stades d'émotion possible et imaginable. Si on reprocha au film son manque d'audace (un seul baiser échangé entre Sidney Poitier et sa fiancée), le propos reste fort et montre la complication des rapports entre les hommes et leurs idées ou les autres. Certaines scènes sont particulièrement fortes émotionnellement et restent gravées dans la mémoire du spectateur pour longtemps. Le dialogue entre Sidney Poitier et son père est une scène particulièrement aboutie dans son écriture. Devine qui vient dîner ? est un excellent film à voir absolument car le message délivré est toujours d'actualité et amène à réfléchir sur le monde et sur soi.
Ce film est absolument génial ! Pour en prendre toute la mesure, il est nécessaire de replacer ce chef-d'oeuve dans son contexte, à une époque où une telle mixité était perçue comme étant inconcevable.
Un film donc avant-gardiste et qui plus est, est truffé d'humour. Ceci apportant au film toute sa légèreté. Ajouté à ceci, des acteurs excellents jouant sur toutes les nuances d'émotions.
Une véritable bouffée d'oxygène qui fait du bien ... Beaucoup de bien !
vu hier soir à la télé,un seul mot excellentissime. un spencer tracy quasi parfait peut-être le meilleur acteur américain de tous les temps,a ses cotés aussi une brochette d'acteurs d'envergure mondiale,pour moi le contenu est secondaire tant ce film est bien joué,ce pourrait être un obése,un gay,un indien,ce qui compte c'est tout ce qui est dit,phénoménal.
L'acteur Sidney Poitier joue un docteur accompli et talentueux, il rencontre une jeune femme et tombe tous deux amoureux, rapidement, subitement et avec la conviction que le bonheur ne fait que commencer. Mais, avant ça, il faut se rendre chez les parents de la dulcinée, et là, l'affaire est pas simple. La réaction du père peut s'avérer réticente. Tant qu'à la mère, bien que surprise, elle va se rendre compte que sa fille est plus radieuse que jamais. Beau film sur la considération de soi et de la reconnaissance des couleurs de peaux. Parfois on sourit on rigole comme notamment avec la bonne de maison. Excellent casting. La fin est peut-être légèrement longue avec le spoiler: discours de Spencer Tracy , mais pas de quoi ralentir le film.
"Devine qui vient dîner" est un des rares films dont on peut se dire avec satisfaction qu'il a beaucoup vieilli. En 1967, il était encore inconvenant pour des parents blancs de voir leur progéniture épouser un(e) Noir(e) ; et vice-versa. Le film est donc une photographie intéressante d'une époque révolue où les parents avaient leur mot à dire sur les mariages de leurs enfants, et où on avait également tendance à se marier un peu rapidement. Evidemment, il y a un côté un peu artificiel dans ce film, surtout dans son dénouement ; il serait également intéressant de se demander ce qu'il se serait passé si le personnage joué par Poitier n'était pas un médecin célèbre et réputé, mais un homme lambda, donc forcément moins "fréquentable". Le film n'est pas parfait, même s'il était important qu'il soit fait. Et on peut évidemment sourire lorsque le couple interracial s'imagine voir leurs enfants devenir président de la République ; en 1961, quelques années avant le tournage, est né en effet un certain Barack Obama, d'une mère blanche et d'un père noir. "Devine qui vient dîner" est également le dernier film de Spencer Tracy, qui joue une nouvelle fois le "père de la mariée", au côté de son amour Katharine Hepburn, oscarisée d'ailleurs un peu trop rapidement...
Un classique du cinéma engagé, qui dénonce très tôt (dès 1967, tout de même) le regard raciste des bonnes familles, des adultes de la génération précédente, sur le mariage mixte (on ne parle pas de genres, mais de couleurs de peau). Ici, nous suivons l'annonce de mariage d'un couple formé par un homme "de couleur" et une femme "blanche", ce qui choque dans un premier temps l'ensemble des parents des futurs mariés, mais bien vite ne pose plus problème qu'aux pères seuls, les mères ayant accepté le bonheur de leur enfant. Tout l'enjeu de ce huis-clos est de parvenir à convaincre les pères de laisser les jeunes se marier, ce qui est une difficile affaire, et tous les arguments et contre-arguments y passent, pour que, de nos sièges de spectateurs, nous puissions vraiment comprendre la problématique de ce débat de manière exhaustive (n'ayant pas connu l'époque, il y a de nombreux arguments auxquels on n'aurait jamais pensé). Le film ne dure que 1h45, et pourtant il nous a paru bien long, peut-être du fait de son format théâtral (tout se déroule dans la maison des parents de la jeune fille), de l'immobilité des personnages (cela ne fait que débattre, de façon statique, tout le film) ou encore du monologue final qui s'éternise pour conclure à moitié ce problème (toutes ces belles paroles pour au final que spoiler: l'approbation ne soit pas partagée par l'autre père ). Les acteurs sont bons dans leur rôle, la petite chanson du film est bien sympathique (Glory of Love), et malheureusement le film est le dernier de la filmographie de Spencer Tracy, décédé à peine dix-sept jours après la fin du tournage. Le film ne vole pas ses récompenses pour l'interprétation de Katharine Hepburn et pour le scénario, plutôt osé pour l'époque. Clairement on regrette de s'être ennuyé devant un film si courageux et bien ficelé, qui ne mérite que notre approbation (que l'on donne, à l'inverse des papas, les yeux fermés).
Un duo qui fait mouche à chaque fois. Un scénario et une mise en scène impécable, et puis la musique, magnifique !! Le thème parait dépassé....l'est-il vraiment ????
Un film tolérant, parfois drôle de l’Amérique conservatrice des années 70. Si le film est une photographie de cette période de ségrégation, il reste toujours d’actualité.
pas un chef d'œuvre, loin de là même, mais un petit film sympathique, presque un film à suspense, où le personnage principal est finalement Spencer Tracy