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JimBo Lebowski
395 abonnés
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2,5
Publiée le 4 février 2020
Un film au bon potentiel, rien que l’aspect semi documentaire au début pour placer l’action dans un environnement plus ou moins tangible jusqu’à l’enfoncer petit à petit dans le surnaturel et la noirceur humide de la jungle, seulement je trouve qu’on finit par se perdre entre l’intimisme du couple et le relief fantastique, ce qui fait que le virage définitif du film vers la folie s’opère maladroitement, on finit par ne plus croire aux personnages et à leur quête, la conclusion est d’ailleurs assez gratuite. Moyen.
"Vinyan":âme errante qui tourmente les vivants.Certes.Est-ce la promesse d'une aventure surnaturelle,au-delà de la réalité? Partiellement seulement.Car Fabrice Du Weisz hésite à sélectionner son genre.Le film commençe comme la quête éperdue d'une mère pour retrouver son enfant,perdu dans le tsunami de 2005.Espoir vain,mais soutenu par son mari soucieux de sa santé.Dès lors,le couple s'embarque sur une bicoque.Direction la forêt tropicale,où soi-disant des enfants se terrent...L'expédition tourne au cauchemar.Emmanuelle Béart se met en danger à chaque plan.On ne peut que louer sa ténacité et sa soif d'expériences inédites.Mais franchement,elle arrive dans une galère sans nom.Rares dialogues indigents,métaphores ridicules et fantastique de pacotille;"Vinyan" est consternant.La séquence finale que je tairais est d'une prétention et d'une méchanceté gratuite rarement atteinte.En plus,Du Weisz se sent obligé d'accumuler les effets visuels et sonores,pour rendre compte de la menace de la jungle.Chaque mouvement des acteurs,surtout des enfants,semble préparé à l'avançe,laissant à désirer.Qu'apprend-on en fin de compte? Que l'instinct maternel est inarrétable,et peut même provoquer la folie.Super...Fallait-il se coltiner un si pénible voyage pour une si bête conclusion?
Il y a quelque chose de trop conscient dans Vinyan qui empêche la folie de naître à l’écran, une maîtrise formelle trop exhibée depuis son ouverture saisissante jusqu’à sa clausule sensuelle qui court-circuite toute progression dans la perte des repères. Dit autrement, Fabrice Du Welz réalise un film sur une détresse affective et sexuelle qui mute en fièvre hallucinatoire et orgiaque sans penser cette mutation en termes artistiques : le bouillonnement initial place d’emblée le spectateur dans une position contemplative, livré à des expériences sensorielles encore déconnectées des enjeux dramatiques – puisque de ces enjeux, nous ne savons rien. La virtuosité du geste précède l’accomplissement de ce même geste, pire anticipe sa naissance, annule son point d’origine. Vinyan répond à des critères et à des attentes, coche des cases, démontre. Or, on ne démontre pas du sensitif, on ne démontre pas du pulsionnel, on les fait vivre tout entiers. C’est ce qui rend le jeu des deux acteurs principaux prévisible et parfois stéréotypé, en dépit de leur investissement et de leur talent respectifs. Seule la photographie, que signe Benoît Debie, apporte ce qu’il faut d’étrangeté à l’instant capté et semble prolonger l’onirisme teinté de rugosité qui définissait la découverte du village faite par les explorateurs du film King Kong de Peter Jackson, sorti trois ans plus tôt. En résulte un long métrage trop conscient de ses effets qui n’envoûte que lors de brèves séquences au cours desquelles la musique se tait et les bruits d’une nature encore sauvage grouillent à l’oreille.
Si je n'avais pas dépensé mon argent dans le vide, j'en rigolerais tellement ce film est grotesque... Même l'ambiance de la Thaïlande est à côté de la plaque...Le navet par définition. Je vous préviens, ce film va vous énerver.
Un film d'une certaine force qui prend sa mesure au fil du déroulement . Un coté Apocalypse Now du à ses enfants sombres qui font penser à la folie incarné par Marlo Brando . La fin est très noire , du cannibalisme et une Mère qui touche le fond des ténèbres, en étant tout à la fois également une esclave sexuelle.
une catastrophe, un navet, une bouse, une daube, une merde, une horreur .. je m'arrete la même si je pourrais continuer pendant des heures .. une idée de départ fantastique pour au final un scénario totalement à chier ! et puis les acteurs .. oh non mais la, Mams'elle Beart c'est pas possible, je n'ai jamais vu autant de vide dans les yeux d'une femme ! la c'est pas croyable .. je m'arrete la, ce film limite pathétique ne mérite pas que j'en dise plus, je ne sais même pas pourquoi je ne me suis pas endormi même si je n'en était pas loin, j'attendais que ça démarre et je croyais que ça devenais enfin bon quand j'ai finalement vu que c'était le générique de fin .. bref je met un 0,5 quand même pour le culot du réalisateur qui a osé réaliser ce film en voyant le scénario à chier malgré une idée superbe ....
Je mets 4 étoiles pour que ma critique ne soit pas reléguée en dernière page... Je pensais que "Calvaire" était l'une des plus inintéressantes daubes cinématographiques... son réalisateur se surpasse avec "Vinyan" : finalement à défaut de 4 étoiles je préfère lui attribuer 4 oscars... celui du plus mauvais scénario, des plus mauvais jeux d'acteurs, de la plus mauvaise bande son et de la plus mauvaise photographie...
Franchement c'est spécial de chez spécial. Mais c'est une sacré leçon visuel et surtout sonore c'est vraiment un film expérimental. Puis la fin retourne bien l'esprit, Emmanuelle Béart ultra mystérieuse et un Rufus Sewell bien dans son rôle, très solide. Et cerise sur le gâteau cela se passe en Thaïlande. Le tournage ne fut parait-il pas de tout repos et ça se voit. C'est une descente aux enfers. Une descente aux enfers mais moral et non physique. Je trouve que Vinyan à du potentiel et mériter encore plus d'impact, son réalisateur ayant pas exploiter à fond son film.
Après un Calvaire ahurissant, Fabrice Du Welz provoque encore. La Thaïlande, un enfant emporté par les eaux d'un Tsunami, un couple endolori délabré qui, dans une quête impossible et risquée pour le retrouver, fini par se disloqué. Les décors sont poisseux et l'atmosphère étouffante, témoignage d'un remarquable travail de l'image et du son. La présence de Rufus Sewell est un atout pour excuser le jeu inégal d'Emmanuelle Béart, peu convaincante quand elle bascule dans la folie. Du contemplatif qui laisse songeur. Des enfants assassins et victimes, peinturlurés façon Cannibal Holocaust, qui ne renversent pas la tendance d'une dramaturgie balourde, ou symbolisme désastreux. Périlleux.
Partagé. Si le deuxième long métrage de Fabrice Du Welz demeure irréprochable sur la forme, il s'avère beaucoup plus discutable dans son contenu ( et plus particulièrement dans son intrigue ). D'une part, Benoit Debie s'est surpassé en termes d'innovations : sa photographie crépusculaire, parfois proche du sépia, est absolument magnifique. Son travail de chef opérateur arrive ici à un point d'aboutissement... La mise en scène de Fabrice Du Welz n'en est pas moins admirable : Vinyan se doit d'être vu pour sa maîtrise technique. On retiendra l'extraordinaire morceau de bravoure aérien, plan séquence surplombant la dense végétation birmane, forêt au coeur de laquelle se dresse un monument imposant. Mais d'une autre part, la trame de ce film expérimental reste à découvrir : Vinyan est une oeuvre si creuse que l'on ne peut que déplorer qu'une telle virtuosité technique soit mise à l'épreuve par la vacuité du propos. Quant à Emmanuelle Béart et Rufus Sewell, ils peinent parfois à trouver le ton juste : capables du pire comme du meilleur, les deux acteurs jonglent en permanence entre la fadeur et la transe. Au final, Vinyan n'est qu'une semi-réussite : impressionnant mais vain. Dommage...
"Vinyan" est un calvaire. Malgré de belles images et une réalisation soignée, le scénario lui laisse de marbre. Très chiant. C'est pénible, il n'y a quasiment pas de dialogue, un rythme lent, long, soporifique pour Ça ! Le synopsis, l'ouverture ainsi que le début laissaient présager quelque chose bon. Meilleur que "Calvaire". Mais on se retrouve face a un film vide. Une expérience visuelle certes mais inintéressante. Fabrice Du Welz se prend beaucoup trop au sérieux, il est trop dans son trip et en oublie le spectateur qu'il laisse sur le bord de la route.
« Calvaire » nous avait présenté un cinéaste atypique qui s’attaquait habillement au cinéma de genre avec un film ovni, qui, malgré ses quelques défauts marqua les esprits de part son esthétisme sombre et ses scènes trash. Aussi, j’étais très impatient de découvrir le nouveau film du prometteur Fabrice Du Welz. Dans « Vinyan », il est donc question d’un couple (Emmanuelle Béart / Rufus Sewell), dont le fils a disparu lors du Tsunami de fin 2004. Six mois après le drame, ils croient reconnaître leur enfant sur une vidéo et décident de partir le rechercher… commence alors une quête désespérée au cœur de la forêt birmane. A partir de ce pitch, le réalisateur nous propose un film trip, hallucinogène et sensoriel qui confirme les qualités de metteur en scène de Du Welz. Plus que l’histoire en elle-même, le film subjugue par ses qualités formelles. Le générique de début est très graphique, proche de l’univers de Gaspard Noé (il m’a fait pensé à celui d’Irréversible), les sons sont impressionnants et saisissants et les images sont léchées et magnifiques. Petit à petit, l’œuvre passe du drame au métaphysique et au fantastique, on ne comprend bientôt plus tout ce qui se passe mais on reste hypnotisé, car avant tout « Vinyan » est une film d’ambiance et d’atmosphère. Rufus Sewell est impeccable mais c’est surtout Emmanuelle Béart, peu habituée au cinéma de genre, qui est époustouflante, elle donne vraiment l’impression de mettre toute ses tripes dans cette aventure et propose une performance très convaincante. Malgré tout, il manque à « Vinyan » quelque chose d’essentiel : son scénario n’est pas assez aboutit, et il n’est pas toujours évident de se sentir concerné par ce qui arrive et le film risque d’en laisser plus d’un sur le carreau. Cependant, bien qu’il ne soit pas parfait, « Vinyan » confirme le talent de son réalisateur qui ose proposé un cinéma audacieux et qui sait prendre des risques , et rien que pour ça, j’ai envie de le défendre. En attendant son chef d’œuvre.
Ce film vaut que dalle ! De l'art Bobo en pleine emulsion. Bon; un petit voyage en Thailande pour toute l'équipe du film, payé par les subventions, tranquille. Quant au nanard, c'est apocalypse now revival bobo parisien un petit voyage en Thailande avec en prime une actrice qui se la pète comme jamais.
Je ne m'attendais absolument pas à ce genre de film : on s'attend à un film d'horreur prenant en compte un fait réel qu'est le tsunami de 2005 mais en fait c'est un film psychologique et dramatique à propos du tsunami. L'histoire que vivent les personnages est violente mais il n'y a pas d'action violente comme on pourrait s'y attendre. C'est donc un film surprenant et à voir pour ceux qui aiment les surprises...