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Bobby Sander
49 abonnés
506 critiques
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5,0
Publiée le 18 décembre 2009
Vinyan est une expérience rare et un film unique, un inclassable de service, une sorte de cadeau du ciel vous l'aurez compris, de Fabrice du Weilz pour être plus précis, qui après l'audacieux Calvaire transforme l'essai et affirme définitivement un style et une vision du cinéma en totale rupture avec toutes les formes et modèles connus. Adoptant un langage et une mise en images libre, tortueuse, fascinante et déroutante, inspirant aussi bien un état de mal à l'aise comme une fascination sans bornes, le jeune auteur français propose ici une expérience s'apparentant à une espèce de somnambulisme, invitant à un état second presque transitoire. (..)
Mélange de drame familiale et de fantastique, Vinyan est une expérience cinématographique à découvrir. L’interprétation est vraiment excellente avec une mention spéciale à Emmanuelle Béart, totalement en phase avec son personnage de mère bien décider à retrouver son enfant, qu’elle croit voir sur une vidéo, alors que celui-ci a disparu lors d’un tsunami. L’histoire est assez émouvante, il est seulement dommage que le milieu du film ne soit guère emballante, car le dernier acte s’avère particulièrement efficace. La mise en scène de Fabrice Du Welz ( metteur en scène du très bon Calvaire ) est judicieuse sur certaines séquences clés du film ( notamment la fameuse scène finale qui est probablement la plus réussi du film ) et fait que cette œuvre soit a visionner au moins une fois. 13,5/20
Film hypnotique qui nous entraîne au bout de la folie d’une femme qui veut retrouver son enfant perdu lors du tsunami qui ravagea la Thaïlande. Du Weltz fait souvent référence pour la photographie au célèbre « Apocalypse Now » (les regards de Béart ou de Sewell vu à travers les parois des cabanes font penser au regard apeuré de Martin Sheen avançant sur le Mékong). Pour le traitement de l’histoire on pense souvent à la descente aux enfers du Aguirre de Werner Herzog. Les paysages sont magnifiques et Béart s’y meut avec une aisance surprenante nous montrant qu’elle est l’actrice française la plus douée pour servir des rôles extrêmes. Une fois parvenue dans la jungle là où elle croit être son fils on comprend que le voyage sera sans retour. Dans les regards échangés avec son mari on se demande le passé de ces deux-là. Quelle souffrance les a conduits jusque-là ? Au-delà de la dérive mentale du couple il faut voir dans le film une nette critique de la part de Du Weltz de l’attitude occidentale. Attitude qui vise à concentrer toute l’attention sur la recherche d’un enfant alors que bien des autochtones mobilisés dans ce combat ont été encore plus durement touchés dans leur chair (une scène est très édifiante à ce propos). C’est ce que Béart semble avoir compris choisissant de devenir la mère de tous les orphelins qui hantent la jungle. Film dérangeant mais très cohérent dans son propos.
Pas convaincu par "Vinyan" de Fabrice Du Welz, déjà auteur d'un film de genre : "Calvaire". L'intrigue débute comme un drame assez classique pour prendre petit à petit une tournure fantastico-horrifique. Le cinéaste mise plus sur l'ambiance que sur son scénario. Il en ressort de longues plages d'ennui liées à un rythme lent, des effets visuels maladroits et un aspect mystique mal maîtrisé. Tout cela donne une impression de bazar cinématographique assez prétentieux qui en perdra sûrement plus d'un. Le cinéaste s'est peut-être fait plaisir mais ce n'est pas mon cas.
Il y a des films comme ça ou dès le départ on n'y est pas, ni avec les personnages, ni transporté dans les lieux. Arf on n'est loin d' une remontée de fleuve avec le capitaine Willard. Ensuite le film devient étrange mais vu que j'avais décroché bien avant ...
Soporiphique et ennuyeux à souhait, l'histoire un brun simpliste mais pas du tout travaillé comme cela devrait être rend le récit totalement long avec des passages d'une telle lenteur... Béart ne fait rien pour sauver la mise avec un visage impassible de toute émotion, indigne du personnage torturé et rpofond qu'elle est censé intérprété. En dehors du décors naturelle, le reste est laissé pour compte : autre personnage, musique, etc...
Le second cauchemar éveillé de l'auteur de Calvaire et accessoirement fils spirituel de Noé. Exotique, sombre, violent, répétitif, joli, organique. Ce n'est ni formidable, ni horrible. Du Weltz a un vrai savoir-faire mais ses histoires sont bien trop radicales pour passionner.
Après nous avoir effrayé (où agréablement surpris) avec son premier long-métrage horrifique / gore & trash : Calvaire (2005), Fabrice Du Welz change de registre et s’aventure dans « l’après tsunami de 2004 » où suite au drame, un couple franco/britannique décide de partir à la recherche de leur fils porté disparu. Vinyan est une œuvre sensorielle, un bad trip déroutant où il ne se passe rien. Un encéphalogramme plat d’une heure trente où Emmanuelle Béart & Rufus Sewell errent en Birmanie à la recherche de leur marmot. L’idée de départ est intéressante, le résultat final est tout bonnement décevant, à la fois contemplatif et bizarre, si le duo d’acteurs est plus que parfait, le film en lui même est un vrai somnifère.
Quand on traite un sujet délicat avec un misérabilisme exacerbé et qu'on lui octoire un aspect ultra pathétique, on obtient un film très lourd, fatiguant et véritablement irritant. Vinyan aurait pu être un film fort sur un sujet intéressant. Malheureusement, le résultat n'est que pathétique et les effets grandiloquents font chavirer le film dans le factice et l'insupportable.
Dans Vinyan, la narration s'efface au profis des images d'une rare beauté, magnifiquement éclairées, sensorielles et hypnotisantes, plongeant le spectateur dans un état second, comme il le fut devant la fin d'Apocalypse Now de Coppola. Certaines scènes frollent la perfection tandis que d'autre viennent parfois, malheuresement briser la magie. Béart est transcendée par son personnage de mère qui refuse de faire son deuil. Il est important d'encourager un tel cinéma qui, s'il disparait, risque de d'être remplacé par un cinéma sans saveur, qui n'ose rien et habitue le spectateur à une certaine routine de narration et d'images.
nul nul nul vraiment nul les acteur sont nul aaaah les producteur francais il me font rigoler vous etes la honte de la france putain, producteur realisateur francais restez dans l'humour ya que la que vous excellait
la beauté des paysages et l'ambiance sont bien là! Mais c'est tout! Emmanuelle Béart joue avec perfection son role qui la plonge petit à petit dans une sorte de folie.. et nous entraine en meme temps au fin fond de la "jungle"... pour essayer d'y retrouver son fils. Mais malheureusement le tout est assez longué et remplit de long moment sans aucun reel "rebondissement". La fin est quant à elle correct meme s'il elle peut paraitre comme plus ou moins prévisible quant on y réfléchit. Une trame inexistante qui au vue de la bande annonce laissé entrevoir quelques choses de bon. Malheureusement ce n'est pas le cas (et surtout la raison de sa toute petite distribution en salle). Certains apprécieront peut etre, notamment avec la fin qui relève un peu le niveau; mais la grande majorité peuvent passer directement à autre chose...
Une plongée au coeur de la Thaïlande primale pour suivre Emmanuelle Béart qui traîne derrière elle un égoïsme occidental. Fabrice Du Welz offre un tourbillon sensuel loin du Calvaire, mais habité et puissant, qui surprend et interroge le spectateur. Il confirme le talent qu'il avait déjà esquissé...