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timM32
10 abonnés
331 critiques
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0,5
Publiée le 16 janvier 2011
Ce film est défini par beaucoup de personnes comme très psychologique, à voir sous un autre angle, etc. Mais, bien que j'ai adoré Calvaire, Vynian est décevant, terriblement long, ennuyeux et avec une fin qui me reste en travers de la gorge. Même si le coté assez glauque de la réalisation et la performance impressionnante d'Emmanuelle Béart sont très prenants, le reste fait trop tâche pour donner plus d'une étoile à cette réalisation ratée.
Un grand film sur le deuil et la douleur des parents qui perdent leur enfant dans une catastrophe. Un film expérimental qui nous plonge dans la souffrance silencieuse d'un père et le refus d'une mère d'accepter la réalité. Après il y a les paysages magnifiques de la jungle birmane ainsi que la sublime ambiance sonore. En un mot, excellent.
Moins réussi que Calvaire, mais simpathique film de fantastique, Vinyan à certaine réussite; certaine scene sont superbement filmé et trippente, et la métaphore sur un couple qui se disloque et le folie de la mère est frappante, mais le scénario est parfois lent.
Vinyan est un voyage sensuel dans la folie et l'obsession. Un trip qui n'a rien d'intellectuel ou de cartésien. Un lent glissement physique vers le paganisme et nos racines primales, sur fonds d'égoïsme occidental et de destruction amoureuse. Quelque chose d'unique et de déroutant, avec une Emmanuelle Béart transcendée. Il faut avoir la liberté de faire ce voyage.
Il y avait surement d'autre moyen d'évoquer le chagrin des familles à la suite du tsunami. Malheureusement, je pense que la méthode n'est pas la bonne. Scénario grand-guignolesque, acteurs tout juste au niveau. Reste les paysages ...
C’est un des films les plus bizarres que j’ai vu depuis un moment L’histoire à la base peut être intéressante Après le Tsunami de Thaïlande, une mère qui a perdu son fils le voit sur un DVD et veut aller le rechercher, car elle pense qu’il a été enlevé, et qu’il ne serait pas mort Donc le couple commence à utiliser des réseaux plus ou moins dignes de confiance pour aller jusqu’en Birmanie Après, certaines réactions sont pour le moins difficiles à expliquer, la mère qui pète un plomb etc. Jusqu’à une fin qui nous laisse sur le cul.
Franchement, dans l'île aux enfants c'est pas tous les jours le printemps... Long, lent et une fin à la romero pour une juliette plus triste du tout puisqu'elle devient mère de famille très très nombreuse. Ha, c'est Francais ?
[...] Tourné en Thaïlande dans des conditions assez extrêmes – période de fortes pluies, restriction de budget, planning infernal –, on ne peut pas dire que Vinyan fut un film facile à mettre en forme. Pourtant, malgré tous ces désagréments, le réalisateur Fabrice Du Welz parvient à faire un film qui, techniquement parlant, tient la route. La photographie est impeccable – des lumières électrisantes de Bangkok la nuit aux épaisses forêts monochromes des îles avoisinantes, les couleurs et la texture de l'image nous envoûtent – et les acteurs sont très inspirés, notamment Emmanuelle Béart, incarnant à la perfection cette mère tourmentée, ainsi que Rufus Sewell, lui aussi très convaincant. Mais si le film bénéficie d'une plastique et d'une direction d'acteurs aussi irréprochables, son scénario trop inabouti ne manque pas de le discréditer. En effet, Vinyan mise beaucoup trop sur sa sensorialité et a bien du mal à justifier ses excès en matière d'expérimentation. De ce fait, la mise en scène très inspirée de Du Welz a vite fait de se perdre dans des effets visuels et sonores trop lourds, un peu à la manière d'un Gaspar Noé – dont le réalisateur assume d'ailleurs l'influence dès le générique d'ouverture, en imposant ces caractères d'écriture si spécifiques à Irréversible. Au final, Vinyan est très loin du trip ultra sensitif annoncé. En nous infligeant ses délires de mise en scène, le réalisateur enlise son propos pseudo métaphysique sous une couche fantastique assez pénible dans laquelle on se lasse rapidement de dénouer le cauchemar de la réalité. Cela étant, il faut avouer que la fluidité du récit nous permet de passer un moment plutôt agréable devant. C'est simplement qu'il est difficile de transmettre des émotions lorsqu'on ne sait pas s'exprimer. Alors si en plus on n'a rien à dire... [Extrait de http://redross.skyblog.com : mon blog de critiques ciné]
Je me rappèlerai toujours de ce film qui m’a marqué car après l’avoir visionner je me suis demandé comment j’ai pu faire pour regarder un tel navet jusqu’à sa fin ! Car mise à part la scène du Tsunami, il ne se passe rien ! C’est le néant total, une belle bouse ! Alors on est dans l’attente, on regarde, on attend et le film défile, on attend encore, et la d’un coup PAF c’est la fin !
Pas de mots pour expliquer cette expérience. La même sensation, le même choc, physique, que la première fois que j'ai vu "Stalker", "Irréversible", "2001" ou "Eraserhead". Indescriptible, inoubliable.
Alors j'ai rien pigé à la fin, mais reste un travail sur l'ambiance et sur le cadre que je ne peux que saluer. On est plus du tout dans une horreur type Calvaire, Vinyan est avant tout un film fantastique, même si le film est parfois vraiment effrayant. On retrouve l'ambiance oppressante du précédent film de Fabrice du Welz, le film est même encore plus poisseux, crade et glauque. On n'a pas les moments de répits qu'on avait dans Calvaire, ces petits moments où le film en venait même à nous toucher émotionnellement. La pluie omniprésente à la Blade Runner augmente cet effet, la saleté des vêtements, la boue, tout est là pour mettre mal à l'aise. C'est d'ailleurs aussi à cause de ce film que je n'irais jamais en Birmanie, sérieusement les enfants qui se multiplient dans le film ajoutent une présence fantomatique - ce qu'ils sont d'après ce que j'ai compris - et une tension supplémentaire, vu la méchanceté et la cruauté dont ils font preuve. Les acteurs se donnent à fond, le couple est plus qu'investi, ça sonne tellement vrai que s'en est troublant. La mise en scène sait les mettre en valeur, tout comme elle arrive à nous faire sentir palpable les forêts, la pluie, la nature en général. La photographie m'a moins impressionné que dans Calvaire, mais ça reste de très bonne facture. La réalisation laisse parfois de côté l'aspect poisseux de l'image pour un onirisme très appréciable, lors de plans larges sur le bateau par exemple, où lors d'un plan séquence virtuose qui nous fait ressentir avec brio le sort qui s'acharne sur ce malheureux couple. Sans aucune coupe, du Welz nous fais passer du monde des vivants à celui des morts.
C'est le deuxième film de Fabrice, et quel film ! On comprend mieux ce que souhaite faire ce monsieur dans la vie : changer la notre à tout jamais grace à un film envoutant, et qui délivre un message que l'on a l'impression d'avoir tout au fond de nos tripes animales. On ne peut qu'encourager ce genre de cinoche, qui non seulement arrête le temps autour de vous, vous angoisse, vous mets en colère et pour finir vous délivre. Mais cette délivrance est différente de celle de "Délivrancee". Non celle-ci vous enferme à tous jamais dans une sensation pure, dénoué des tabous de la société et des bonnes moeurs. Non, une sensation viscérale qui vous rapproche tellement de votre instinct que vous ressorter du visionnage en vous disant, mais mon Dieu faites que son prochain film soit de la même trempe. Nous somme en présence du chef d'oeuvre absolue, du concept parfait. On flirt avec la follie puis on atteri dans l'enfer de l'être humain, qui ne peut ni pardonner dans certains cas, même à un être adoré par le passé, ni vivre de la même manière qu'avant la perte de sa progéniture. Je vous salu Fabrice, et surtout continuer, faites en des centaines, des millions de ce genre de film.
Un délire mystique, mal conduit, qui voudrait retranscrire la souffrance d'une mère qui n'accepte pas la perte de son fils et d'un père qui l'accepte mais laisse sa femme garder espoir. Le problème est que ce film est mal conduit et remplit d'une immense vacuité ambiante laissant le spectateur penser plus que voir. Au final, on y comprends pas grand chose, on en voit à peine plus, et on se perd dans ce délire qui ne va nulle part sur un final qui ne comble même pas les attentes. Pas vraiment le retour de beart au cinéma ...
Difficile de faire la critique de ce film car c' est une expérience hors norme...Commençons par les points positifs : un joli duo d' acteurs, une ambiance sonore brillante, une réalisation chouette, de magnifiques paysages et un contexte interressant. Concernant les points négatifs, on peut déja dire que le film est chiant par moment, que le scénario sur la longueur n' est qu' un pretexte pour un immense trip, la plupart des scènes sont inutiles, la fin est nulle et incompréhensible...Bref en gros ça part bien mais malheureusement le film n' est qu' un bad trip visuel et sonore.Atypique.