Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 novembre 2015
Une expérience quasi tribale sensitive gorgée d'émotion extrême qui nous plonge sans retenu la tête en avant - et sans humour - au cœur d'une nature imposante et suffocante qui amène les individus au point de rupture et dans leurs ultimes retranchements. Bref l'incarnation d'un cinéma transgressif et viscéral.
Bon Emmanuelle Béart nous offre une interprétation disons "hallucinée" pas la plus convaincante... Heureusement Rufus Sewell est impressionnant de violence refoulée et de menace latente.
Ceux de presse dite "professionnelle" qui osent détruire sans retenu une oeuvre aussi mature et courageuse ne se posent vraiment pas beaucoup de question avant d'écrire leurs papiers...
Le film "Vinyan" de Fabrice Du Welz avec entre autre Emanuelle Béart était l'une de mes plus grosse attente ciné de l'année 2008, un film que je voulais voir à tout prix au cinéma, mais qui avec sa distribution très limité (50 salles en première semaine d'explotation) m'avait passé sous le nez. C'est quelques mois plus que je finis par le découvrir, et je dois avouer que ma déception est grande, même immense. Vinyan est un film qui nous permet de voyager, découvrir des paysages, des modes de vies, oui mais ? ... ça ne suffit et malheureusement, on pas grand chose d'autre à se mettre sous la dent. Les acteurs sont à la limite du correct, j'avais espérer beaucoup mieux, le scénario est bien moins passionant et intéréssant que je le pensé... c'est très décevant. En plus de ça, le rythme de film est très lent, on a le temps de s'ennuyer, voir même de s'endormir pour les moins captivé bien que moi même je ne l'est pas était.. C'est donc pour moi une grande déception ce "Vinyan", J'ai aimé les paysages et la scène finale du film qui est intéréssante. Sinon pour le reste c'est à revoir.
Beau générique graphique qui nous en rappelle un autre, suivi d'une immersion aquatique qui donne le ton au film. Océan, marais, pluie, vont rythmer cette plongée en apnée dans les profondeurs du deuil. L'idée est belle et bien menée, le lent glissement du réel au fantasme, du tangible au fantastique s'opère habilement. Le travail du son est impressionnant, tellement présent que certains y ont vu de la prétention. Ce serait pourtant un procès d'intention fait à Fabrice Du Welz tant sa démarche semble en tous points sincère. On est donc face à un projet de cinéma qui ne peut laisser indifférent. Tout comme pour Calvaire, son précédent film, le réalisateur fait des propositions radicales et s'y tient. Son film est avant tout visuel et surtout sonore, presque sensoriel. Emporté dans son expérimentation, il en oublie malheureusement de s'intéresser réellement à ses personnages. Si Béart et Sewell sont convaincants, ceux qu'ils incarnent n'en demeurent pas moins assez flous. Il aurait fallu davantage s'intéresser à ce couple, à ce qui l'habite. Sa plongée dans la forêt birmane n'en aurait été que plus dense. Au lieu de cela, on a du mal à être véritablement en phase avec ce qui leur arrive. C'est dommage tant la narration (volontairement économe en dialogues) et le travail purement formel sont de grande qualité. Aussi, tout comme pour Calvaire (qui pêchait principalement par l'interprétation calamiteuse de Laurent Lucas), Vinyan laisse sur sa fin tout en donnant envie qu'on le défende, tant il impose des qualités de réalisation qui donneront certainement, un jour, un grand film.
Avis tres partagé .Petit à petit, sa mise en scène suit le cheminement de la psychologie de son héroïne et le film prend une tournure beaucoup plus fantasmatique et organique.On passe du drame au fantastique et ensuiste au gore .Il signe un grand film sur le deuil ou plutôt sur le refus du deuil, de la mort plus précisément .Film tres touchant qui exclut la possibilité de perdre un etre cher mais du weilz n avais pas forcement besoin de faire basculé son film dan le trash lors des 15 dernieres minutes.On y perd toute la melancolie et la noirseur du film . La brièveté du film, sa réalisation souvent sèche, ne favorisent pas vraiment l'immersion complète que prédisposait la nature du film. Vinyan doit avant tout être vu comme une odyssée romantique .Mais si le réalisateur développe un sens de l'atmosphère extraordinaire entre film d'horreur, mélodrame et aventure exotique on se lasse de démêler le cauchemar de la réalité aussi prétentieux qu'éprouvant. A la réalité revenu, le film laisse échapper autant de qualités que de défauts.
3.5 / 20 Un navet ! une honte ! Je m'adresse ! aux monteurs de la bande annonce ! Elle ne refléte pas du tous le film ! C'est completement différent! Le scénario est plat comme tous ! On s'endors carrément ! L'histoire est a chier ! j'ai meme pas cherché a comprendre ! Mais le pir c'est que ce film se la joue canibal sur la fin alors que c'est plus débile qu'autre chose . Je deteste .
De bien jolis effets visuels, Emmanuelle Béart bluffante et terriblement intriguante, dangereuse. Mais ce beau tableau s'arrête là. Le film se perd rapidement, on ne sait vraiment pas où on va aller, et il n'y a aucun point d'accroche. Une vraie spirale psychotique, presque gratuite. Bref, je dois être trop bête pour comprendre, ou alors je ne suis pas grand amateur du genre, ou alors les deux.
Vraiment insupportable. Je n'aime pas les gens qui font la gueule au cinéma. Noir, mal joué, téléphoné. Bref. Vraiment déçu. Incapable d'en voir plus de 30 minutes.
Dans son ensemble le film est totalement raté et pourtant cela ne tient à pas grand chose. Car Vinyan, au départ, séduit de part un scénario intelligent et prometteur. Pendant toute une première partie on est dedans. Le duo Emmanuelle Béart / Rufus Sewell est divin et il faut bien le dire la partie sonore du film est excellente. Alors là, je suis parti pour mettre au moins 4 étoiles, alors que non je ne me suis pas trompé, je ne mettrai bien qu’une seule étoile. Je m’explique, le film perd complètement pied se noyant dans un imbroglio surnaturel frisant le ridicule, surtout lorsque les enfants zombies tueurs rappliquent on atteint là le summum de l’ineptie. Si un jour j’ai l’occasion de rencontrer Monsieur de Welz, je ne manquerai pas de lui demander quel effet cela fait de gâcher un film pourtant si bien parti.
Première partie du film correcte. La suite, c'est du grand n'importe quoi ! Et la scène finale ! On y comprend rien... C'est vraiment pas terrible. Je mets tout de même une étoile pour l'image, très belle.
Atterré, atterrant ? On s'enfonce dans la boue, la sombritude pour un message indéchiffrable. Hormis montrer la noirceur de l'âme perdue, on ne comprends pas. Un cauchemar éveillé pour les personnages ? en tout cas c'est sûr pour les spectateurs.
2 semaines après sa sortie en salles, le constat était brutal pour le nouveau film du réalisateur de "Calvaire", "VINYAN" ne figurait même pas dans le tableau hebdomadaire du Box Office, moins de 10 000 spectateurs s'étaient déplacés en première semaine et la deuxième semaine ne fut pas plus glorieuse, bref "Vinyan" est un des gros bide 2008 malgré la présence d'Emmanuelle Béart, pourtant actrice dite bankable. Malgré sa faible longévité en salles, j'avais à l'époque réussi à voir la bête... Comme on pouvait le prévoir au vu des critiques "Vinyan" n'est pas un film facile, voyageant aux frontières de l'expérimental cette histoire de deuil transformé en voyage vers l'enfer dans la jungle birmane, renvoie par sa puissance visuelle à plusieurs grands moments du cinéma sans jamais plier sous le poids des références, c'est plus des sensations où des ambiances que l'on retrouve que des citations. Lors des séquences où le bateau vogue dans le brouillard on pense aux séquences de la plantation française de la version redux d'"Apocalypse Now", puis le côté sauvage et implacable de la nature face aux enjeux de l'homme réveille les souvenirs des films de John Boorman, "la foret d'émeraude", "Rangoon" et "Duel dans le pacifique" en tête, ou encore plus évident par la violence héroïque de certains plans, ceux de William Friedkin, "Traqué" et surtout "Sorcerer" ou de John McTiernan...bref du lourd et du chef d'œuvre disponibles chez jm video.
Un couple, ayant perdu leur enfant durant le raz-de-marée de décembre 2004, croit reconnaître leurs fils sur une vidéo d’une qualité moyenne. Commence alors, pour eux, un long et périlleux voyage. Jeanne (Emmanuelle Béart) est intimement convaincu que son fils est en vie. A tort ou à raison ? Toujours est-il qu’elle entraîne son mari dans un parcours semait d’embûches. Fabrice du Welz nous distille une atmosphère éthérée et angoissante servit par une bande-son immersive. Difficile de faire la part des choses, l’imaginaire se confond au réel. Les paysages birmans sont majestueux et parfaitement mis en valeur. Au final, un film étonnant magnifiquement interprété.
Rarement je m'étais autant ennuyé au cinématographe. Mal joué, mal filmé, manquant d'ambition : c'est difficile à suivre. La fin est encore pire que le reste, ridicule au lieu d'être effrayante. On peut s'épargner ce naufrage.
Loin d'être parfait, "Vinyan" est avant tout une expérience sensorielle, un retour aux instincts primitifs, une descente aux enfers, un passage de l'espoir au désespoir le plus profond...