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Alasky
348 abonnés
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1,0
Publiée le 18 novembre 2024
Se lancer dans un film pour le casting et au final se retrouver dans un navet monumental... Des gags lourds et grossiers qui tombent à plat et qui arrivent à peine à décrocher un sourire. Une comédie américaine débridée comme il en existe des tonnes, à voir si vous aimez cet humour au ras des pâquerettes.
Je m'attendais à ce type d'humour (dumb and dumber/Marie à tout prix) mais on reste surpris par quelques gags poussés. Les acteurs sont au niveau des rôles c'est à dire rendre crédible le postulat de départ et le reste.
Brennan et Dale, 39 et 40 ans, se trouvent contraints de vivre ensemble lorsque leurs parents célibataires se mettent ensemble et se marient. C'est là que tout débute.
Les deux sont des chômeurs et fainéants patentés, bloqués dans une adolescence que jusque là leurs parents acceptaient. Il va leur falloir désormais grandir et s'assumer, sans perdre leur vraie nature.
Je ne peux pas être objectif face à un tel film, je l'adore ! C'est loufoque à souhait, les personnages sont extrêmement bien tenus par Will Ferrell et John C. Reilly notamment. Adam Scott est imbuvable comme il faut et Kathryn Hahn est complétement perdue entre son mari et enfants parfaits.
De très grands moments comme le souillage de la batterie, les crises de somnambulisme et les bagarres contre les enfants. Et tant d'autres !
spoiler: C'est l'histoire de deux frères que rien n'oppose. Ils se tapent dessus quand même.
- Cette critique contient des spoilers -
C'est relativement original dans le pitch mais peu inventif dans l'humour qui est très gras. C'est sans aucune cohérence ni intelligence, avec de vrais temps morts et des gags majoritairement pas drôles. Je lui mets 2, je ne m'explique pas forcément pourquoi.
« Ils ne pigent pas que ce style de vie, c’est un choix. »
Jouer les enfants attardés quand on a plus de 40 ans en faisant en sorte que ça tienne est déjà en soi un petit exploit en terme de jeu d’acteurs, ce que réussit très bien le duo John C. Reilly/Will Ferrell sous la houlette d’Adam McKray dont c’est le troisième film, une fois encore produit par Judd Apatow. Pour les encadrer, retenons surtout l’inoxydable Mary Steenburgen, Richard Jenkins et Kathryn Hahn, toujours bien décalée et déjà présente dans Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy, premier film de McKay et scénarisé par Ferrell.
C’est gros, c’est potache, c’est une suite de gags ininterrompue, ça fait pas mal penser à Dumb and Dumber (les frères Farrelly, 1994) et c’est surtout drôle si on se laisse aller.
C'est lourd , c'est gras, c'est répétitif (au cas où vous ne comprenez pas la blague pipicaca), c'est minable, c'est affligeant, c'est à éviter. A évacuer d'urgence dans les toilettes.
Will Ferrell et John C. Reilly sont probablement les humoristes les plus clivants qui soient, surtout en France où leur talent est clairement sous-estimé. Ils sont dans ce film au sommet de leur art, leurs cabotinages incessants et la succession de gags, pas toujours du meilleur gout, fera soit hurler de rire tous les fans du duo, soit exaspérés les réfractaires.
Déconfiture. C’est le troisième long d’Adam McKay et ce type était passé sous mes radars. A raison ? L’avenir nous le diras. En tout cas, sur le papier, à la faveur d’une baisse de moral, le menu est prometteur. La production est signée Apatow, Will Ferrell est généralement bon dans l’outrance et l’affiche naze promet de la rigolance à bon compte. L’histoire nous narre une situation familiale compliquée. Brennan et Dale sont deux pov’ types de 40 balais qui vivent au crochet de leur parent respectif, l’un avec sa mère, l’autre avec son père. Le padre et la madre vont s’acoquiner et se marier et même fonder un foyer commun. De fait, les deux débiles deviennent demi-frères ou un truc du genre. Au début, ils ne s’aiment pas puis ils deviennent copains. Tout le défi pour leurs parents, c’est de les responsabiliser. Et c’est pas une mince affaire tant on part de loin. L’histoire donne l’impression qu’elle ne tient pas debout ? Ce n’est pas qu’une impression. Dès les premières minutes ça paraît foireux. On ressent presque instantanément un profond agacement devant ces personnages mal dégrossis, ces abrutis mal finis, ces neuneus même pas attachants. Et rien ne viendra nous faire changer d’avis. Le récit se déroule sans accroc mais aussi sans originalité. A quelques exceptions près les gags sont généralement à côté de la plaque. A la fois too much et pas assez. Quant à l’interprétation, c’est la déception. Les acteurs n’apportent rien à ces personnages et pourtant, il y avait un grand besoin d’interprétation. Moralité de cette histoire, c’est pas parce que le chef vous promet un divin chutney de figues à la truffe que vous échapperez à la déconfiture dans l’assiette. Mais bon, les choses étant ce qu’elles sont, je donnerai très probablement une autre chance à ce réalisateur de comédies bas de plafond.
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 9 octobre 2020
Frangins malgré eux c'est deux hommes de 40 ans Will Ferrell et John C. Reilly qui vivent avec leurs parents célibataires découvrent que ces parents se sont mariés. Les deux hommes se détestent mais se retrouvent vite à devenir amis. Ils apprennent alors à grandir. Ce film n'a presque pas d'intrigue. Reilly semble avoir complètement abandonné la subtilité dans la comédie. Ferrell joue un voyou encore plus stupide que d'habitude il confond toujours les cris et la comédie. Ils sont au-delà des excentriques au point d'être des dessins animés. Seul Adam Scott en sort en conservant sa dignité. Seth Rogen fait une apparition pour nous rappeler comment les gens peuvent ressembler à de vrais personnages tout en restant drôles. Qu'est ce qui aurait pu être drôle dans ce film je ne sais pas. Chaque scène de ce film implique une description explicite des organes sexuels ou des images liées au sexe. Par sympathie pour le réalisateur qui a quand même fait un certain travail je ne mets pas zéro...
Cette comédie régressive s’appuie largement sur le numéro de pitres du duo Will Ferrell/John C. Reilly, dans le rôle de deux quarantenaires notoirement attardés n’ayant jamais quitté le domicile familial. Si le rythme est inégal, force est de constater que l’on rit souvent devant cette farce qui en dit peut-être plus long sur l’état de nos sociétés que l’on veut bien se l’avouer. Avec en prime une ribambelle de personnages secondaires à mourir de rire. Franchement jouissif.
Ma critique : Une comédie sans grande prétention qui m'a fait passer un bon moment.
Ce n'est pas un grand film à la Very bad trip, mais il se laisse agréablement regarder. Le duo Ferrel.C. Reilly est efficace, les gags ne sont pas lourds et fonctionnent la quasi totalité du temps.
Le développement est assez prévisible, ce n'est pas du grand cinéma mais un petit film à voir un dimanche de pluie.
Rarement le plaisir de régression aura été poussé aussi loin que dans Frangins malgré eux, plaisir doublé d’un détournement constant d’œuvres emblématiques de la culture populaire actuelle (pensons par exemple à la parodie du style John Woo lors de la bataille finale, colombes à l’appui). S’il est férocement grossier, le film d’Adam McKay n’en demeure pas moins soigneusement écrit : les scènes burlesques s’enchaînent sans temps morts, s’inscrivent dans une progression psychologique de ces deux gamins quarantenaires qui passent d’ennemis à amis, puis de meilleurs potes à rivaux contraints de se ranger un temps, de rentrer dans le rang. Car l’entièreté du long-métrage ruisselle de paroles fleuries et de flux organiques pour mieux, en creux, repousser le passage à l’âge adulte et les responsabilités qui lui incombent. Dès lors, l’épanchement naïf et boulimique de cet art de faire des conneries dans lequel Brennan et Dale passent champions du monde s’apparente à une puissante arme de subversion dont l’esthétique de la copia – où l’abondance est une qualité, offre une infinie déclinaison – n’est pas sans évoquer certains passages de Rabelais, revus, corrigés et amplifiés jusqu’à l’excès. Qu’une comédie suive de bout en bout une telle bêtise politique suffit à faire de Frangins malgré eux non pas un grand film, mais une œuvre qui investit la vulgarité avec pertinence et fait preuve d’une drôlerie sans cesse revigorée. Et faut-il préciser que les deux comédiens principaux, à savoir Will Ferrell et John C. Reilly, sont aussi tordants que touchants ? qu’ils constituent, à eux seuls, la raison suffisante pour (re)découvrir sans plus tarder Frangins malgré eux ?
De la comédie totalement régressive, pas tout à fait dans la veine que je préfère, assez inégale, mais qui propose quand même plusieurs moments jouissifs, un casting impeccable et une très belle apologie de l’immaturité. Un bon moment.