Avis sur Mange, prie, aime

Je souhaite vraiment mettre une note a ce film et une appréciation, meme si je le fais rarement. Mais ici j'y suis obligée car les critiques presse ont été détestables et bêtes, comme souvent.
J'ai vraiment adoré ce film dans toute sa spiritualité. Il est profond et vibrant, et invite à une véritable quête de soi-même et de son but dans la vie. Alors oui, peut être que si l'on ne s'est jamais posé ces questions existentielles, ou si l'on est incapable de prendre du recul par rapport à la superficialité de sa vie, si l'on ne se demande jamais si être heureux signifie chercher au fond de soi même une ouverture à autre chose, bref si on est plat, simpliste et borné, alors oui ce film ne plaira pas.
Mais si on se plait a imaginer que la vie peut etre différente, que l'on peut recommencer, chercher ce qui nous rend heureux sans mauvaise conscience et avec l'aide de toute la beauté du monde, alors ce film est une perle qui laisse les yeux brillants de larmes et le sourire en coin. Profitez de sa sagesse sans hésiter!

Je viens de revoir ce Film qui est passé sur TMC.
A regarder les votes exprimés ici-même, on réalise que " Mange, Prie, Aime " n'a pas laissé indifférent ceux qui l'ont vu. Alors on l'aime beaucoup, ou on ne l'aime pas du tout, me semble-t-il ... Et moi j'ai beaucoup apprécié, ce qui me fait lui donner une note d'excellence à 4,5.
Quoi dire, comment résumer plus de deux heures de projection ?...
Que j'ai rigolé, souvent ; que nombre de réflexions on fait mouche ; que j'ai été ému, parfois ; et que les fondements essentiels de la raison d'exister socialement et civilement sont mis à l'épreuve de ce qui pourrait s'appeler la raison d'être. Et là, chapeau ... C'est du bon bouleau.

Très beau film !!! Ca donne envie de prendre son sac à dos et de partir au bout du monde pour se découvrir...

Vu l’œuvre dont il est tiré je m’attendais à un film plus pensant que d’action et j’ai été servi. Certes il est moins bien que le livre dont il est inspiré, mais c’est souvent le cas. Je me demandais aussi comment adapter un bouquin de ce genre, penchant un peu vers la philosophie et l’introspection, surtout remanié par Hollywood, donc voyons.
Beaucoup disent que c’est un long métrage qui donne à penser et je suis d’accord, dans sa 1ère partie tout du moins. Dès qu’elle va Bali cela commence à virer du côté Hollywood, entre errance et action plate, sans réflexion ni approfondissement de la quête. Certes cela pouvait lasser mais la prise de risque aurait été préférable vu l’ennui qu’on se coltine. Faut dire que ça s’étire en longueurs, cassant le rythme qui n’était déjà pas soutenu. Cependant, l’histoire demeure cohérente, intéressante aussi et réaliste, ajoutons qu’elle est bien narrée (la voix off ne dérange pas). En cela, la mise en scène est réussie, reposant sur une trame inhabituelle ce n’était pas forcément simple à construire, mais on comprend sans trop de prises de tête. Certains objecterons par rapport au point de vue assez féministe (notamment de l’auteur), mais comme ça ne donne pas trop de leçons, et qu’on reste dans l’interrogation personnelle de l’héroïne, il y a moyen pour que ce soit accessible aux mecs.
Ensuite le casting : il est certes intéressant mais il semble ne pas vraiment coller à ce qu’on imaginait. Julia Roberts en Elizabeth Gilbert comment dire ? Non. Une anonyme qui se balade en freestyle, dont la vie a été mouvementée, en galère, avec des interrogations existentielles etc c’est pas vraiment l’image qu’on se fait de LA star féminine américaine par excellence. Puis Javier Bardem en séduisant brésilien bof hein ? D’autant que leur jeu est inadéquat au genre et par rapport au livre. On se focalise trop sur l’actrice, normal dans un sens, mais surtout on voit ses mimiques, son sourire, son style, bref c’est plus du Julia Roberts qui fait un rôle plutôt qu’une incarnation. Quant à Felipe il est soit trop effacé (faut dire que l’autre bouffe la feuille aussi) soit il en fait trop alors qu’il doit être détaché. Avec ces stars on aurait tendance à complexer, ce qui est l’exact opposé du bouquin, un comble.
Enfin je trouve les dialogues aléatoires dans leur qualité, tantôt trop lourds et moralisateurs, tantôt futiles à l’excès (en VF), pas d’humour pour relever l’intérêt, une musique pas mal mais pas assez typique des pays traversés ou des situations vécues, une photographie sympathique mais trop clichée parfois (coucher de soleil à la fin avec le brésilien) et qui aurait mérité un meilleur traitement avec plus de paysages vu les endroits parcourus. Eu égard au début du film je dirai que ça reste pas mal, les fans d’Elizabeth Gilbert risquent fort de ne pas apprécier, ceux de Julia Roberts déjà beaucoup plus. Le seul atout est que ça change du style hollywoodien banal et que ça donne à penser, pour le reste c’est assez creux. Si vous n’aimez pas un tant soit peu l’abstrait vous trouverez que ça fait eau de rose insupportable donc passez le chemin, et notez que les clichés ont une bonne part de vrai, donc ça peut être réaliste.

Un film sympa, un peu long et pas très original, mais rafraichissant. De bons acteurs, de superbes décors. A regarder pour s'évader.

Un film d'après une histoire vraie mais ça ressemble plus à de la propagande à la gloire de Julia Roberts... A tel point que malgré le potentiel des paysages et des décors ces derniers en sont que peu ou mal mis en valeur. Le scénario est d'un ennuie peu banal qui ne va pas chercher loin puisque ce n'est parsemé que des plus beaux clichés ; l'Italie est une ville en ruine, les italiens sont évidemment de gros dragueurs et des râleurs mais on mange et on boit bien, en Inde c'est pauvres mais ils sont heureux grâce à la spiritualité... La derière partie à Bali est bien la seule qui sort un peu du lot, plus d'émotion et un Javier Bardem qui sauve les apparences. Julia Roberts est de tous les plans et souvent en gros plan, on a tout le loisir d'être obnubilé par ses lèvres botoxisées à outrance (Emmanuel Béart est battue !). Les morales et la religion martelés à chaque instant ne fait qu'ajouter à ce ramassis de lourdeurs et de caricatures.

Des beaux paysages... mais c'est tout si y'a que ça je peux regarder planète à la maison! Franchement ce dernier film de Julia Roberts est d'une nullité absolue! Des clichés qu'on nous jette à la tête du début à la fin, c'est vraiment insupportable, et puis ça dure 2h30 !!! attention navet !!

avec une histoire et un tel voyage, je m'attendais a un film rempli de sentiments, d'émotions, de rencontres profondes et de spiritualité. Mais il n'en est rien. le réalisateur a mis tout son talent dans une scène de dégustation de spaguettis, pour le reste, il filme julia roberts voyageant dans trois pays. Mais ce n'est pas parce que l'héroine converse quelques fois avec une sorte de vieux sage sans dent, que le film devient spiritualité. ce dernier n'est qu'une version fade de la vie . les themes fondamentaux présents dans le titre ne sont ici que survolé n'est approfondi.
tout au long du film on est entre l'ennui et la curiosité.
A reservé aux fans de l'actrice, c'est tout.

Un film qui fait du bien. C'est frais et agréable.
Voilà qui donne envie d'aller en Italie bouffer des pâtes et boire l'apéro avec des gens sympas. D'habitude c'est plutôt les américains qui imposent leur modèle unique, là pour une fois c'est une Américaine qui va s'initier à la "dolce vita" sur notre vieux continent, et ça repose un peu.
Un beau voyage.

un film mélo psycho romantique comme tous les films où joue julia roberts
pas grands intérêts si seulement pour les superbes photos, les beaux paysages de Rome, d'inde et de bali et leurs clichés, la lumière et le sourire de l'actrice
moi j'ai craqué pour javier baderm

Eat Pray Love, en résumé, c'est .. joli à voir, mais vraiment très chiant à regarder. Un ramassis de stéréotypes, des questions pseudo-existentielles, une addition de beaux sentiments particulièrement dégoulinants. Les personnages, pourtant centre principal du film (Julia, Julia, Julia, Julia,..), ne nous donnent rien, les scènes censées être cruciales n'arrivent pas à toucher. Autant le concept aurait pu être sympa (tout plaquer pour chercher un autre chose, cependant pas des plus nouveaux, mais le recyclage, c'est un peu le leitmotiv du cinéma, et du moment que le film est bon, je ne m'en préoccupe pas), autant le résultat fait hésiter entre le rire et la consternation. Au final, j'avais surtout très mal aux fesses. Deux heures vingt dans une agence de voyages, sans jamais décoller, c'est long.

Si vous aimez les romans à l'eau de rose, Mange, prie, aime est fait pour vous. Les esprits plus critiques seront eux horripilés par la succession de clichés et de bons sentiments .

Quel est l’intérêt réel de ce film, sinon de revoir Julia Roberts ? Ce film est une succession incessante de clichés et de bons sentiments. Cela traine trop en longueur, au point même que l’on se surprend à supplier le bon dieu pour qu’il y ait une panne électrique générale afin d’en finir avec ce film. C’est un film qui se veut humaniste, mais qui est finalement sans âme. Ca sent bon le faux, avec des paysages de cartes postales et des scènes surréalistes. Un film interminable et inintéressant. A éviter !

Il est des films consacrés pour leur justesse, une intelligence fine les aura béni d'un scénario à la philosophie sage mais humble, sensible au sous-entendu, d'une esthétique singulière et constante.
"Mange, prie, aime" est plutôt un de ces films dans lequel tout est une faute, un écart, un excès. De jeu, de dialogue, de mise en scène, de longueur, de faste visuel et surtout de Julia Roberts. L'histoire retrace le voyage initiatique de son personnage. Son faciès délicat apparaissant dans la moindre scène du film, le problème n'est pas moins la lourdeur de ce matraquage d'ego que l'explicité infinie, propre au cinéma américain, de "l'intrigue". S'il est un voyage spirituel, le spectateur arrive à destination bien avant la fin de ces deux pénibles heures pendant lesquelles on assiste avec impatience à un défilé d'attendues et de clichés assommants.
Julia Roberts nous avait pourtant déjà servi une soupe similaire avec "Le sourire de Mona Lisa", à croire qu'elle a trouvé son cinéma.

Je repense souvent à ce film. Tout y est ! Les paysages, la bouffe, la nature, la paix, l'amour, l'amitié, la solitude, le doute, le temps qui passe... Tellement de beauté, de sagesse. Ce film est en fait un voyage où tous les sens sont en éveil. Archi émouvant, surtout quand on s'y retrouve.