ce film est un coup de poing pour moi. Une veritable prise de conscience, dommage s'il ne parle pas a certains... on a tous une conception propre a soi de la vie.
Énorme déception, ce film est un ramassis de clichés et de stéréotypes dégoulinant de bon sentiment. Tous les personnages, sans exception sont stéréotypés. De belles images et le sourire de Julia ne suffisent pas à combler une mise en scène inexistante. Trop d’ellipses et de facilités, l’adaptation du roman est un total échec.
Adapté d'un best-seller, « Mange, prie, aime » n'est pas désagréable. En revanche, avoir la prétention de philosopher sur la vie et l'amour à travers une vision aussi banale et simpliste de ces derniers n'est pas loin de tenir de l'exploit. Le film a l'air de se croire tellement intelligent alors qu'il enchaîne régulièrement les platitudes et les lieux communs que cela en devient presque rigolo, le comportement souvent contradictoire de l'héroïne vis-à-vis de ses aspirations spirituelles ne faisant qu'accentuer ce sentiment. Heureusement, quelques bons seconds rôles viennent limiter la casse et, surtout, Julia Roberts est resplendissante et de beauté et de charisme : elle irradie littéralement une œuvre qui, sans elle, n'aurait quasiment pas eu le moindre intérêt. La deuxième étoile est pour elle.
Pour son nouveau film, Julia Roberts se retrouve seule en tête d’affiche (place qu’elle n’avait plus occupé depuis... "Erin Brockovich" il y a déjà 10 ans) avec cette adaptation du best-seller bobo d’Elizabeth Guilbert. Et force est de reconnaître que, sur le plan de l’intrigue, ce "Mange, prie, aime" tient parfaitement ses promesses, à savoir provoquer l’ennui du spectateur à coups de discours moralisateur et pseudo-philosophique sur l’importance de se sentir vivante le tout asséné par une bourgeoise occidentale tellement vide émotionnellement qu’elle doit se ressourcer à l’étranger (et de préférence dans des décors de cartes postales). Comment s’émouvoir, en cette période de crise économique, du vague à l’âme de cette romancière qui se tape une crise de la quarantaine (provoquant son divorce et sa dépression) alors qu’elle a les moyens financiers d’accomplir ses rêves et qu’elle laisse sur sa route des hommes fous d’amour et détruits ? Il faut voir la façon dont le réalisateur justifie les ruptures de Liz avec ce plan final bien malhonnête sur ses ex bien plus heureux sans elle (Steven remarié et père de famille, David acteur à succès...). Idem pour la représentation bien peu subtile et typiquement américaine des 3 pays visités. Parmi la collection de clichés, on retiendra que les Italiens sont ultra-conviviaux, parlent avec les mains, ne pensent qu’à la bouffe et au farniente (sans oublier le foot bien sûr), que les Indiens sont pauvres, marient leurs filles de force et passent leur temps à prier dans les ashrams, et que les Balinais sont soignés par des guérisseurs, chassent les femmes divorcés mais vivent dans des décors de rêves. Pas très subtile non plus la façon dont le réalisateur a filmé ses décors pourtant féérique et qui à l’écran font plus passage obligé traité à la va-vite (voir les plans sabotés du Colisée à Rome ou des plages à Bali). La mise en scène est d’ailleurs le 2e gros point noir du film, Ryan Murphy (créateur de "Nip/Tuck") tentant maladroitement de camoufler la platitude de sa réalisation par des mouvements de caméra stupides et un montage maladroit. Le talent approximatif du bonhomme est d’ailleurs criant lors du monologue de Richard sur son passé, filmé en plan séquence mais sans mouvement, et qui ne provoque pas la moindre émotion alors qu’on est censé se trouver devant la grande scène dramatique du film. Maintenant, le film est presque sauvé par son casting avec, autour d’une Julia Roberts pétillante qui fait oublier son statut de superstar d’Hollywood, un Billy Crudup étonnant en amoureux transi, un James Franco sympa en acteur de théâtre (bien que moins à son aise qu’à l’accoutumée), Richard Jenkins en baroudeur tentant d’expier ses fautes mais surtout l’incroyable Javier Bardem qui parvient à transcender son rôle, pourtant bien pauvre sur le papier, grâce à son charisme animal. Sans ce casting, le film n’aurait sans doute pas eu le droit à plus d’une étoile de ma part.
J'ai pas vu la fin, mais le parcours initiatique de Julia Roberts dans notre vieux continent m'a lassée dès quelques courtes scènes. Des clichés aberrants, filmés grossièrement dans un film qui ne s'embarasse pas de nuances ni de modestie.
Le scénario est intéressant : une femme, suite à un divorce douloureux, entreprend de se ressourcer en se rendant successivement en Italie, en Inde puis à Bali, où elle retrouvera l’amour. Le problème, c’est la réalisation médiocre, où la psychologie du personnage incarné par Julia Robert est survolée si haut qu’on n’entre pas dans le film . Certains diront trop américain, et c’est vrai que ça sonne un peu creux. Néanmoins quelques belles prises de vue (‘le côté carte postale) et le charme des interprètes, mais c’est trop peu.
Je n'ai jamais apprécié Julia Roberts que je traite de mauvaise actrice depuis Pretty Woman. Son large sourire est sa marque de commerce et elle en abuse. Après, ce film bobo sur les occidentaux aisés en retraite du work-alcoolisme américain dans des pays pauvres est sans intérêt.
Mange, prie, aime avec Julia Roberts est plus une comédie romantique qu'un drame, c'est un peu une histoire a l'eau de rose, on s'ennuie tout le long du film...
Genre : Julia Roberts Rien ne va dans la vie de Elizabeth Gilbert, la femme à l’origine de ce récit. Elle plaque tout pour réapprendre à s’aimer et à profiter de la vie. Première étape, profiter de la bonne bouffe italienne. Deuxième étape, trouver du sens en trouvant une spiritualité en Inde. Dernière étape, éventuellement trouver l’amour à Bali. Le livre a paraît-il été très « inspirant » comme on dit aujourd’hui mais je ne l’ai pas lu et je me contenterai donc de commenter le film. La partie italienne est de loin la meilleure car elle sait utiliser la forme pour faire ressentir le fond. Tout est en saveurs, en lumières, en couleurs, en chaleur, en sons. On ne nous épargne aucun cliché mais peut-on attendre autre chose de ce genre de cinéma ? Pour la suite, en Inde, ça patine un peu. Ça ne sait pas où ça va, ça larmoie, ça laisse froid. La dernière étape est quant à elle ratée. L’arrivée de Javier Bardem est prévisible et le personnage est profondément agaçant. Et la VF n’arrange vraiment rien. Alors donc, c’est un mélo pas désagréable dans le fond mais il en dit et en fait trop. Et Julia Roberts n’était probablement pas la bonne actrice pour un personnage qui aurait dû étaler davantage sa noirceur.
Un film estampillé "développement personnel" et qui ambitionne d'illustrer les atermoiements psychologiques d'une femme active occidentale. On a le droit de ne pas s'y reconnaître, voire même d'être agacé par la facilité du discours et des raccourcis psycho-cheaps en pleine carte postale. N'était-ce Julia Roberts et le sourire le plus magique d'Hollywood!
que dire si ce n'est que ce film empile tous les défauts + des films américains notamment)
Des clichés ridicules au possible ( les Italiens n'ont donc pas l'eau courante en 2010...) une héroïne très agaçante et pénible avec ses pérégrinations d'adolescente , une réalisation ( portant j'aime bien Murphy) absolument horrible digne d'un téléfilm en pleine après midi avec des ralentis et des gros plans franchement horribles sans oublier le jeu avec la lumière ridicule.
N'importe qui qui a un minimum de voyages dans les pattes comprendra que ce film est un pur conte de fée, complètement dénué de toute réalité. Si encore le conte était intéressant et inspirant... mais je n'ai vu qu'une succession de clichés, de personnages caricaturaux et niais, de pseudo-messages philosophico-romantiques à vomir et peu de magie... Plus généralement ce film n'a pas grand intérêt et vous laissera sur votre faim. A voir pour s'endormir!