Derniers Avis sur The Brave

Beaucoup sont passés à côté de la beauté de ce film! De toute sa filmographie, 3 m'ont marqué dont celui-ci. Je ne saurais dire avec exactitude et détails pourquoi, si ce n'est qu'il compte parmi ces quelques films qui ont joué avec mes émotions.

Johnny Depp s'est essayé à la réalisation avec son unique film, « The Brave » qui n’a pas été porté par la critique à sa sortie. Il est vrai que l’intention était louable mais les longueurs et certaines niaiseries ou facilités scénaristiques plombent un peu l’histoire qui n’arrive pas à décoller vraiment. Le sujet était pourtant intéressant dans cette démonstration des conditions de vie de la communauté d'Indiens et notamment celle de la famille du héros. Cependant, la densité dramatique, l'émotion, ne sont présentes qu'en de rares occasions malgré la prestation saisissante de Marlon Marlon et de Johnny Depp qui crève l'écran dans son interprétation d’un jeune indien acceptant pour sauver sa famille de renoncer à sa propre vie.

Ce n'est pas un film à voir absolument , ni un film culte . Mais pour une première réalisation , Johnny Depp a choisi une histoire très triste qui donne vraiment envie de regarder jusqu'à la fin . Marlon Brando reste inquiétant , on le voit très peu . Une petite apparition d'Yiggy Pop .
Vendre sa vie pour améliorer celle de sa femme et de ses deux enfants est un très beau geste . Reste à espérer que le curé veillera au paiement de ce sacrifice .

je rédige ma critique en regardant le film un naufrage totalement raté ennui abyssal un brando présent 2 mins dans le film aucun intéret

Ce film réalisé et interprété par Johnny Depp m'a profondément marquée. Il pas rencontré le succès qu'il méritait.

Ce film produit par Johnny Depp a été un échec commercial ; pourtant Johnny Depp s'y était beaucoup investi.
Il mériterait d'être redécouvert et diffusé à la télévision, il me semble, même s'il souffre de quelques longueurs.
Depp en 1997 était magnifique !

Je n'ai rien contre les films un peu lent, mais là c'est vraiment abusé. Les cinq premières 5 minutes avec Marion Brando ok, les 5 minutes de confession avec le prêtre ok, et 15 minutes avec sa famille ok, mais pour le reste, plus d une heure 30 de longueur avec un rythme hyper lent, c'est vraiment trop abuse. Il ne se passe rien pendant plus d'une heure trente sur 2h

Étant donné que The Brave est basé sur un roman au concept fascinant mais dérangeant il aurait pu et dû être un excellent film. La réalisation de Depp est compétente les acteurs sont bons dans l'ensemble mais le film est trop long et mal structuré. Les séquences d'ouverture ne donnent aucun indice sur ce qui va suivre et même le personnage de Brando ne nous apprend pas grand-chose. Depp est-il censé revenir dans une semaine pour exécuter un contrat de meurtre qui sait et qui s'en soucie vraiment. La fin du film a été bien gérée et il aurait été mieux s'il avait continué à montrer la souffrance et la mort du personnage principal. Il aurait bénéficié d'un bref aperçu au tout début ou au moins d'une intimation de ce qui allait se passer à la fin. Il n'est pas surprenant que certains spectateurs aient trouvé ce film ennuyeux...

J’ai pas été émue par la première et dernière réalisation, ça se comprend, l’histoire est dramatique certes, les éternelles problématiques culturelles qu’endurent le peuple autochtone, la difficulté de vivre en adéquat avec la civilisation, le chômage, l’alcoolisme. Les cadrages intensivement longs à se dérouler, la participation musicale d’Iggy Pop indie qui submerge sa mise en scène. Il ne se passe pratiquement rien, après la suggestion du début tonitruant à l’ambiance ambiguë du sous-sol, le reste est néant. Les clichés sont lourdingues, l’amérindien a péché de ses fautes commises, la charge de sa famille, une tragédie pas assez développée, tellement paumé que l’envie de foutre en l’air sa vie pleine de tracas sans fin. Il se rachète libéré par la rédemption suite à la confession vendant âme et corps, une fortune mal acquise évidemment saoulante, le boom abrupt du rideau métallique qui tombe. Le snuff movie restera une légende urbaine inventée par je ne sais quoi pour faire diversion, les vrais exécutions enregistrées sur vidéo viennent de l’actualité géopolitique. L’acteur reste dans son domaine de prédilection, son métier au jeu approximatif, derrière la caméra, non merci.

Je ne sais pas par où commencer, tout simplement parce que je ne sais pas trop quoi en penser.
Ce serait mentir de dire que j’ai été captivé tout le long du film, en effet il y a beaucoup de lenteurs parfois presque ennuyantes. Mais je pense que c’était l’effet recherché. Non pas d’ennuyer le public, mais de le faire réfléchir pendant tous ces longs plans, et ainsi le transporter dans un quotidien différent du nôtre, peut être plus calme, moins captivant et surtout plus médiocre. J’ai eu du mal à accrocher au début car je ne cernais ni le but du film, ni le personnage de Raphaël. En effet on a ici un point de vue presque externe tant on ne sait pas ce qu’il y a dans sa tête, que ce soit ses pensées ou ses émotions. De plus le film met du temps à démarrer, même les premiers dialogues sont longs à venir, ce qui laisse naturellement le public perplexe. Cependant ce serait également mentir de dire que ce film m’a laissé indifférente, effectivement il m’a touché. Je viens de le finir et j’ai un sentiment de tristesse. Ce film nous fait relativiser sur à peu près tout, ce que l’on possède, la manière dont on vie, et surtout la manière dont l’on n’est jamais satisfait de ce que l’on a. Quand on voit la façon dont eux vivent, on relativise forcément. En effet le film est centré sur une communauté indienne, très pauvre, exclu par la société et vivant dans un bidonville à Morgantown, ce qui est le comble étant donné que ce sont à l’origine leurs terres. Raphaël vit dans ce bidonville avec sa femme et ses deux enfants. C’est un père qui n’a pas toujours été clean, qui a fait de la prison à cause de braquages ou autres magouilles, et par conséquent qui a beaucoup été absent. En revanche il a toujours agi pour sa famille, pour améliorer leur quotidien, car il les aime. Voulant se racheter il décide de chercher un travail pour leur assurer un meilleur avenir étant donné que le territoire est acheté par une société et que le bidonville va être détruit. Par amour pour sa femme et ses enfants il va vendre son âme, ou plus techniquement son corps, pour 50 000 dollars. McCarthy « l’ange de la mort » lui donne une semaine et une avance de 12 500 dollars. Ce film nous montre donc les 7 derniers jours de la vie de Raphaël. Des jours rythmés par divers achats compulsifs pour faire plaisir à sa famille, des moments de complicités très touchants avec sa femme et ses deux enfants, mais surtout de longs plans silencieux amenant à la réflexion, parfois ennuyants je l’accorde, mais amenant à la réflexion quand même. Johnny Depp est un excellent acteur on ne peut pas lui enlever, même si son film n’est pas un chef d’œuvre, il arrive quand même à nous transmettre des émotions à travers son personnage de Raphaël. On ressent cette sensation de vide, de tristesse, de désespoir. Ces longues scènes nous transportent dans la tristesse de son quotidien et de celui de tous les habitants du bidonville vivant dans la saleté, l’ennuie et la pauvreté. Les derniers instants du film m’ont touché, notamment l’ultime scène de l’ascenseur qui a le pouvoir de nous bouleverser sans que l’on ne perçoive rien. C’est triste qu’un homme doivent en arriver là, mais tellement beau qu’un homme ait le courage d’en arriver là. Pour finir je dirais que c’est un film très subtil et pesant
, qui laisse place à de nombreuses réflexions. Je peux comprendre toutes les critiques négatives qu’il y a eu, cependant j’en ai trouvé certaines trop durs. Je pense qu’il faut savoir capter la sensibilité des images et des personnages, et non pas s’arrêter simplement sur ce que l’on voit sans aller plus loin. Du point de vue technique j’ai également vu des critiques négatives, je ne saurais argumenter par manque d’expertise. Je dirais juste que c’est le premier film de Johnny Depp, l’unique d’ailleurs, et que même si c’est un excellent acteur et que par conséquent on attendait que ce soit également un excellent réalisateur, il ne peut pas exceller dans tous les domaines et surtout dès le premier essai. Pour finir je trouve dommage qu’il n’ait pas retenté le coup en se lançant dans une autre réalisation.

La présente critique ne porte pas sur l’œuvre littéraire qui inspira The Brave au titre éponyme et rédigée par Gregory McDonald mais, exclusivement, sur le film qui en découle. Et là problème. Thématiquement très forte, cinématographiquement mauvaise, la réalisation de Johnny Depp accumule les plans mal cadrés, se conforte dans un manichéisme dont on comprend les fondements mais qui ne convainc pas du tout : c’est outrancier et insipide à la fois, les méchants sont trop méchants, les gentils trop gentils. Le plus grand reproche à adresser à l’acteur-réalisateur est d’avoir travesti un drame vécu en huis clos pourtant porteur d’un fléau civilisationnel en parc d’attraction vulgaire et débauché où s’entassent tous les clichés possibles. En confondant simplicité et simplification déformante, Depp annihile l’histoire et l’extrême complexité de ses enjeux pour filmer du fantasme transi forcément révoltant puisque écrasé sous la houlette dichotomique. Quelques scènes émeuvent, la musique signée Iggy Pop fonctionne. C’est bien peu.

Une belle initiative d'avoir tenté un film aussi mature et sombre, pour le réalisateur novice qu'est Johnny Depp, qui assure un bon panel de messages engagés pour la condition indienne aux États-Unis, ces derniers étant foulés aux pieds par les occupants américains. Seulement, on voit rapidement qu'il s'agit d'un premier film, et de nombreux points sont maladroits : dur de résister à la tentation de se mettre trop en avant comme une figure sacrificielle (ce qui donne parfois une vague impression de pédanterie, alors que cela n'est pas voulu, entendons-nous bien), un grand manque d'émotions et des longueurs qui sont soulignées par le mutisme de nombreuses scènes... De même que la mention de Marlon Brando sur l'affiche est un peu racoleuse car on le voit en coup de vent au début du film... Sans dire que ce film est désagréable, loin de là, on avoue que, si certains crieront au génie et prendront leur pied (adorateurs fanatiques de Johnny Depp, foncez sur son torse nu en sueur et son regard ténébreux mi-ouvert tout le film...), d'autres en revanche apprécieront l'audace de l'intrigue mais remarqueront ponctuellement la maladresse de la mise en scène. Un bel essai pour un premier film néanmoins, sévère envers les américains (à juste titre, lorsque l'on voit la réalité) et d'une franchise qui sent le vécu pour le peuple indien (rappelons que Johnny Depp aurait des origines Cherokee, et plus récemment a été officialisé membre de la communauté Comanche). Une prise de risque qui vaut le détour pour le jeu naturel de Depp, pour la musique d'Iggy Pop (aperçu dans le film sous les traits de l'homme qui mange du poulet !) pour ses messages engagés et son intrigue pessimiste, mais qui pâtit du manque d'expérience de l'acteur pour être réalisateur, ce qui rend le film un peu mou et maladroit. Mention de Marlon Brando un peu racoleuse.

L'histoire d'un homme qui conclut un pacte avec le Diable pour sauver sortir sa famille de la misère. Beaucoup de plans figés, une accumulation de temps morts, peu de dialogues, un scénario extrêmement pauvre, comme le film.

The brave est un film qui nous fait réfléchir... Peut être que certaines scènes sont un peu lentes et pourraient paraîtrent languissantes mais pourtant n'est un film qui méritent d' être vu et qui reste un peu angoissant... Après l'avoir vu il nous fait réfléchir et il est en fait triste... C'est un film qui nous remplis d'émotions qui nous laisse confus et c'est pour ça que c'est un bon film...de part la sensation qui nous laisse...

Pour ce film l'acteur réalisateur a essayé de soigner l'ambiance un peu trop sans doute. IL insiste longuement sur les scènes muettes accompagnant les mouvements du héros mais n'étant pas un vrai technicien de l'image cela n'apporte pas grand chose. On s'ennuie donc souvent malgré un sujet dramatique potentiellement intéressant.