Derniers Avis : The Brave - Page 2

Le premier long métrage de Johnny Depp dans lequel il interprète le rôle principal et quasi absolu souffre justement de cette boulimie de travail qui ne permet pas d’avoir le recul nécessaire à son activité. Il le reconnaît d’ailleurs implicitement dans les bonus, mais à mon avis ce n’est pas sur le plateau qu’il a failli (ses plans sont plutôt bons, voire excellents son interprétation est digne), mais au montage. Là, à tête reposée il découvre son omniprésence, la redondance de certaines séquences, et l’absence d’homogénéité entre les plans. Trop nombriliste en quelque sorte. Dommage car l’histoire de ce pacte avec le diable était plutôt bien amenée, au cœur d’une décharge à ciel ouvert, où la petite famille du héros tente de vivre au jour le jour. Si le héros y mettait un peu du sien. Allez on reprend tout en salle de montage et en 1 h 30, on en fait une œuvre respectable. Avis bonus Un making of pas vraiment making of (commentaires, surtout) et deux interviews redondantes.
Pour en savoir plus

Johnny Depp s'essaye à la réalisation, son film sera allumé par la critique ce qui le dissuadera de réitérer l'expérience. Pourtant son film n'est pas un flop, certes l'histoire ne décolle vraiment jamais mais la démonstration des conditions de vie d'une communauté d'Indiens et plus particulièrement de la famille du héros, nous réserves quelques moments assez poignant.

Rare sont les fois où les films sont mieux que les livres ! Certes avec Johnny Depp ça aide un peu...Un film avec des séquences assez longues, parfois lentes, presque vides qui pourraient être ennuyeuses mais qui au contraire, permettent de poser l'intrigue et qui suggèrent bien le quotidien de cette communauté, le rythme du film nous rappelle la valeur du temps, ce qui se fait de plus en plus rare. Dans ce monde où tout va toujours trop vite, où on a le réflexe de synthétiser même dans les films pour qu'il se passe un maximum de chose en un minimum de temps, cette lenteur fait du bien !
Magnifique rôle qui lui colle bien, histoire captivante, une réflexion sur le sens de la vie, sa valeur et ce que l'homme est capable de faire par amour. Un film dur, qui a la justesse de ne pas en montrer trop mais d'en sous entendre beaucoup !
Dommage que ce film n'ait pas été reconnu à sa juste valeur, pour ma part, c'est un de ses meilleurs films.

Les notes assez mitigées reçues par The Brave me surprend : pour moi, ce film est brillant de bout en bout, intelligent, touchant et, disons-le franchement, incroyable. Incroyable tant au niveau de la réalisation bien menée et assez personnelle de Johnny Depp qui plonge le spectateur dans une ambiance chaude et douce, que dans le très bon jeu des acteurs. Un Johnny Depp au sommet de son art, donc, que ce soit devant ou derrière la caméra.
Alors non, The Brave n'est pas un remake de Saw si vous vous posiez la question, et moi qui m'attendais naïvement à un un film de torture avec Johnny Depp en role titre (surprenant comme idée), je me suis allègrement plantée. Sans spoiler, car l'aspect inattendu du film est ce qui en fait toute la magie, ne vous attendez pas à voir notre bel indien rejouer un tournage de snuff movie.
Mais si je viens avec ça de casser votre envie de voir le film, ne soyez pas si catégoriques. En effet, il s'agit d'un film objectivement très poétique, et subjectivement extrêmement intéressant, puisqu'il touche au sujet délicat de la réaction face à une mort certaine, et du courage d'affronter la mort. Le tout sans jamais tomber dans le tire-larme ou le gnagnan que je déteste. Donc, même si votre âme de fan de torture movies vous pousse à quitter cette page, je vous incite à le regarder tout de même, car c'est loin d'être niais et ça vous fera sans aucun doute réfléchir un peu plus qu'un Saw de base, ou même qu'un Hostel un peu plus évolué.
Bon visionnage !

Sorti en 1997, "The Brave" est le premier long-métrage réalisé par Johnny Depp, qui se fit littéralement étriller par la critique. Il faut dire que l'acteur avait pourtant soigné sa distribution. Outre la présence d'Iggy Pop à la musique, l'acteur dirige surtout son père spirituel Marlon Brando le temps d'une tirade sur le sens de la vie en début de film. Par le biais de son sujet cinématographique, son auteur entendait traiter la cause indienne à laquelle la présence de Brando n'est sûrement pas étrangère. Ses débuts derrière la caméra sont cependant placés sous le signe de l'échec. Depp signe une œuvre très ennuyeuse, faussement contemplative, dont le scénario accumule les banalités. Le seul et, espérons, unique film de son auteur !

Très beau film qui parle d'une légende urbaine crainte par tous on parle bien du snuff movie ... Ce film est une morale a elle seule . Que pour quelques pièces des gens sont près a mourir . Très bon film

Franchement je ne sais même pas quoi dire tant je me suis ennuyée devant ce film... Je ne comprends pas les critiques positives pour ce film, qui, pour moi est un ratage complet.

Une histoire originale, un duo d'acteurs Depp/Brando inédit et prometteur, Iggy Pop à la bande-son... Johnny Depp réalise ici son premier film, cinq années après Stuff, documentaire consacré à John Frusciante, guitariste des Red Hot Chili Peppers. Tout d'abord, la mise en scène est assez classique et sage, tout le contraire du scénario. Le sujet aurait pu donner lieu à des réfléxions intéressantes sur la vie, la pauvreté, la mort, la famille (etc.), mais on assiste finalement à un enchainement de scènes sans grand intérêt sur le plan artistique ou même pour l'histoire que Johnny Depp tente de nous raconter... Brando livre une prestation assez correcte, malgré des dialogues loin d'être mémorables... Malheureusement on ne le voit que dans deux scènes, dont une où il ne prononce pas un mot. Quant à Depp il est assez médiocre dans ce film, à ma plus grande surprise. La très courte apparition d'Iggy Pop est un clin d'oeil sympathique pour les fans... Cependant, après avoir vu ce film, on comprend mieux pourquoi Depp ne s'est pas essayé à la réalisation depuis.

En 1997 quand il réalise son seul et unique film, Johnny Depp sort tout juste de sa période que l'on peut qualifier de "personnages lunaires" entamée avec "Edward aux mains d'argent" de Tim Burton, poursuivie avec "Arizona Dream" d'Emil Kusturica, "Benny and Joon" de Jeremy Chechick ou encore "Ed Wood" du même Burton. Son envie de réalisation s'inscrit tout naturellement dans le droit fil de cette suite de films qui ont imprimé de façon durable dans l'esprit des spectateurs et réalisateurs l'image d'éternel adolescent dont Depp ne s'est jamais complètement départi depuis lors. Le roman qu'il adapte ici se situe dans la communauté indienne. On ne doit pasc s'étonner dès lors qu'il ait réussi à sortir Marlon Brando de sa retraite quand on sait l'attachement de l'acteur à la cause indienne.
A travers le parcours de Raphaël et malgré le partage de son univers poétique auquel Depp invite le spectateur , c'est le sort réservé aux premiers habitant de l'Amérique qui est clairement dénoncé. Chassé de ses terres au XIXème siècle puis rejeté dans les bidonvilles à la lisière des mégalopoles, le peuple indien qui a perdu une part de son identité n'a même pas accès au progrès bâti sur son génocide. L'horizon étant bouché pour lui et sa famille , Raphaël fait don de sa personne en participant à un snuff movie pour émoustiller les sens d'une clientèle repue de la société de consommation. Triste constat que cette Amérique des colons qui se délite et ne trouve pas mieux que de sacrifier une seconde fois le peuple originel de ce vaste continent paradisiaque qu'était l'Amérique de Christophe Colomb. Le film qui ne cherche pas le spectaculaire se termine simplement sur l'image terrible de Depp dans l'ascenceur qui le mène à ses bourreaux. Dur et magnifiquement poétique, le tout nimbé de la musique envoûtante d'Iggy Pop qui apparaît dans le film au détour d'un plan. Un joli essai qui aurait mérité que Depp creuse davantage un sillon qui semblait fertile.

Une histoire de coeur qui veut dire que rien n'eset plus important que la famille. C'est le message que Johnny semble vouloir faire passer dans son film: le sacrifice pour l'espoir d'un meilleur avenir pour les enfants. L'apparition de Marlon Brando est insignifiante, il n'a qu'un rôle moralisateur sans réel importance. Ce qui est intéressant c'est l'illustration de symboles, comme la tête au point d'interrogation et le bandana (flambeau).

Tragique. Cette réalisation de Johnny Depp ne laisse pas indifférent.

Film extremement envoutant et captivant, avec une tension permanante qui augmente de facon croissante pour devenir angoissante. Une ambiance particulière, singulière qui m'a surpris pour un premier film. Le film est triste. C'est un film qu'il faut absolument voir au moins une fois, on ne l'oublie pas.

The Brave, premier film signé Johnny Depp ou plus simplement "comment pondre un chef d'oeuvre à son premier essai ?". Ce film de 1997 est une pure merveille, et on se demande pourquoi il s'est arrêté là-dessus. Je ne savais pas que le film était de lui avant de l'avoir terminé, et ça me confirme que ce mec est génial. Tout d'abord, je ne m'attendais pas du tout à un film de ce genre, au vu du sujet traité. Johnny Depp aborde l'univers des snuff-movies de façon très sensible et poignante en nous présentant un personnage totalement désespéré, ne sachant plus comment subsister aux besoins de sa femme et de ses enfants. A tout point de vue, j'ai trouvé ce film génial. Que ce soit la forme comme le fond. La forme est magnifique, on a droit à un grand nombre de plans sublimes, avec une photographie super soignée et parfois envoûtante (quelques paysages incroyables). Le réalisateur nous sert un film lent mais prenant, grâce aux musiques magnifiques qui nous plonge parfois dans un état de contemplation. Et Johnny Depp n'assure pas seulement derrière la caméra, mais également en tant qu'acteur. On retrouve le Johnny Depp d'Arizona Dream, et c'est vraiment du pur plaisir tout le long. Quand au fond, le film subjugue également par la façon dont le sujet est traité. Pas évident de parler de ces snuff movies, films (dont l'existence est mise en doute) dans lesquels les "acteurs" sont payés pour se faire tuer ou torturer pour de vrai. Johnny Depp excelle dans le rôle d'un pauvre homme totalement déprimé, qui fait face à la mort. C'est poignant, c'est profondément humain, sublime. J'avais peur de voir ce film, car je pensais qu'il nous montrerait l'évolution du personnage au coeur du snuff movie, donc je m'attendais à de l'horreur. Or, pas du tout, puisque The Brave se concentre exclusivement sur les pensées, les actes et le ressenti du personnage avant de courir (éventuellement) au suicide. Cette évolution du personnage Raphaël vis à vis de sa femme, ses enfants (notamment son fils) ou encore le curé du coin est passionnante (et je dis un grand bravo à Johnny Depp pour avoir magistralement évité de confronter mort et religion, lorsque Raphaël se confesse). On a un certain nombre de personnages intéressants, comme celui de Marlon Brando, savoureux et cruel, mais surtout notre personnage principal auquel on s'attache du début à la fin. Un dénouement par ailleurs parfait et clair, fin et sensible, qui conclut de manière sombre ce petit bijou cinématographique que je conseille de toute urgence.

Une étoile pour Marlon Brando, magistrale, c'est tout. Pour le reste, c'est très nuuul!!! On se fait chier du début à la fin, il ne se passe rien, mais rien du tout! Ça n'a aucun intérêt! Jhonny Depp nous prouve qu'il ne suffit pas d'être bon acteur pour être un bon réalisateur. En plus, ironie, Jhonny Depp est vraiment à chier dans ce film. On ne fait que s'ennuyer. Les dialogues sont vides d'intérêts, completement inutiles! Ce film m'a fait perdre 2h de ma vie ! film pourrie!!!!!!!!

que tout ça est triste!
trop peut etre !
l'implication de J DEPP creve l'ecran on le sent accroché a son projet, rien que pour ça si on est fan il faut l'avoir sur son etagere