Ace Ventura, détective chiens et chats est un des trois films qui ont lancé la carrière de Jim Carrey avec The Mask et Dumb and Dumber en 1994 même si Ace Ventura nous est parvenu en France bien plus tard. Oubliez complètement le scénario, une histoire de mascotte volée à un club de football américain, ce qui prévaut ici c'est bien le seul et unique Jim Carrey qui nous fait un véritable one-man-show. Il est de toutes les scènes, tous les plans, gesticulant, grimaçant, cabotinant comme un psychopathe tout droit sorti d'un asile. A côté, un Louis de Funès dans ses pires pétages de plomb, pour trouver un équivalent en France, est un modèle de sobriété. Le film ne dure qu'1h20 et quelque part, c'est heureux car avec une durée supérieure, pas sûr que les spectateurs puissent tenir sans se lasser. Moi, je comprends parfaitement qu'on puisse trouver ça énervant et redondant. Dans ma famille, beaucoup n'aiment pas Jim Carrey d'autant que je reconnais qu'il s'est un peu enlisé dans le même genre de rôle avec Batman Forever, Ace Ventura en Afrique, Disjoncté, Menteur, menteur. Bref, jusqu'à Fous d'Irène en fait. Mais pour qui souhaite découvrir le phénomène que fut Jim Carrey au début/milieu des années 90, Ace Ventura est une bonne pioche.