Le Hobbit : Quand Bilbon fait du stop et se retrouve embarqué dans une chasse au dragon
Au départ, Bilbon, c’est un mec tranquille, posé dans son trou à Hobbit, qui pensait juste finir sa vie à fumer des herbes (légales) et bouffer des tartes à la crème. Mais non, Gandalf, ce magicien toujours bourré d’idées (et sûrement autre chose), décide de le recruter pour une quête épique : récupérer une baraque squattée par un dragon psychopathe. Et là, Bilbon se retrouve dans un road trip avec treize nains aussi fous que des abonnés de salles de CrossFit.
T’attends pas à une douce aventure façon Disney. Non, ces nains-là, ils ne chantent pas "Heigh-Ho", ils t’embarquent dans une odyssée pleine de gobelins dégueulasses, d'elfes coincés du cul, et de créatures encore plus moches que ton reflet après une nuit blanche. Mais bon, c'est la Terre du Milieu, donc tout est possible. Et là où ça devient drôle, c’est que Bilbon, ce petit Hobbit timide, commence à s’endurcir à coups de facepalm en réalisant que sa nouvelle équipe n’est même pas foutue de faire un pique-nique sans attirer des orques.
Niveau visuel, c’est du Peter Jackson tout craché. Les paysages néo-zélandais sont tellement beaux que même ton fond d’écran Windows peut aller se rhabiller. Par contre, la première heure du film, c’est un peu comme attendre l’installation de ton dernier jeu vidéo : c’est long, ça traîne, et tu commences à bailler. Mais une fois que ça démarre, on te balance des créatures magiques à la tronche, et là, tu te cales bien dans ton siège, prêt à en prendre plein les yeux.
Mention spéciale à notre cher Gollum, ce petit génie schizophrène qui rend chaque scène encore plus tordue que le script de Fight Club. La fameuse scène avec Bilbon et "le précieux" te tient en haleine, avec ce duel mental entre un hobbit paumé et une créature plus flippante qu'un marathon d'horreur. Andy Serkis, comme d’habitude, claque la performance, et tu te dis qu’on a peut-être tous un petit Gollum en nous. Sauf que nous, on n’est pas aussi moches (quoique).
Et bien sûr, t’as du fan service pour te rappeler que c’est bien la même Terre du Milieu que celle du Seigneur des Anneaux. Gandalf qui fait des vannes mystérieuses, Elrond qui fait toujours la gueule, et même Galadriel qui revient briller de mille feux. Les auteurs ont même décidé d’inventer un personnage elfe de toutes pièces, histoire de te rappeler que Le Hobbit, c’est aussi un bon gros film à budget qui se fait plaisir. Mais bon, on ne va pas se plaindre.
Au final, Le Hobbit : Un voyage inattendu, c’est un poil trop long à démarrer, mais ça te balance assez de scènes épiques pour te scotcher à ton siège. Les paysages, les créatures, et la bonne vieille magie de la Terre du Milieu font le taf. Et même si la première partie te donne envie de checker ton portable, la suite te réveille bien comme il faut. Bref, prépare-toi pour une trilogie qui va crescendo, parce que ce n’est que le début du bordel !
Plus de critiques sur https://www.instagram.com/oni_s_reviews/?hl=fr